Actualités
Retrouvez nos dernières publications.
Immobilier neuf : pourquoi les prix ne baisseront pas cette année
Après avoir marqué un net coup d'arrêt l'an passé, le marché de la construction de logements neufs peine à rebondir en ce début d'année, déplore Philippe Jung, directeur général du groupe Demathieu Bard immobilier, au mirco du "Grand rendez-vous de l’immobilier" (Capital / Radio immo) du mois de février. D'après ce promoteur national qui réalise près de 1.200 logements par an, plusieurs éléments continuent à bloquer conjointement le marché. Plusieurs mois après les élections municipales, les lancements de nouveaux programmes restent bloqués par un certain nombre d'élus. Sans compter que la crise économique et sanitaire risque encore de peser sur les projets d'achats des particuliers dans les mois à venir...
Dans ce contexte de raréfaction de l'offre, et même si la demande décline, les prix ne baisseront pas, prédit Philippe Jung. Ce d'autant que la nouvelle norme environnementale RE2020, qui doit progressivement entrer en vigueur l'an prochain, pèsera inévitablement sur les coûts de construction des nouveaux programmes...
Obtenir votre permis de construire sans difficultés : voici les démarches à suiv
Propriétaires, vous le savez bien, obtenir une autorisation d’urbanisme s’apparente souvent à un parcours du combattant. Malgré tout, même confinés, les Français n’ont pas stoppé leurs projets d’aménagements en 2020. C’est en tout cas ce que rapporte Permettez-moi de construire, un groupe spécialisé dans la demande d’autorisation d’urbanisme pour les particuliers. “Il n’existe pas de données officielles qui recensent les demandes réalisées par les particuliers. On a toutefois constaté l’an passé une explosion des devis d’extensions de maisons chez nos partenaires”, avance Aurélien de Nunzio, le cofondateur de la société. Parmi les demandes “tendances” en cette crise sanitaire, les extensions de maisons arrivent en tête. Elles ont représenté 31% des 1.500 derniers projets accompagnés par le spécialiste à la fin novembre. Puis viennent les carports, ces abris extérieurs pour véhicules qui comptent désormais pour 26% des demandes d’urbanisme d’après la startup. Et enfin les piscines, qui totalisent pour 24% des derniers projets de construction traités par le groupe.
Une plateforme pour trouver le bon document
C’est dans ce contexte que le ministère de la Transition écologique a mis récemment en place une plateforme internet accessible ici, appelée ADAU (Assistance aux demandes d'autorisation d'urbanisme). Sur celle-ci, l’utilisateur peut récupérer le formulaire adéquat pour constituer son dossier de démolition, d’extension de maison, d’aménagement de piscine, ou autre.
Une fois connecté à la plateforme, le pétitionnaire doit suivre cinq étapes pour récupérer son précieux fichier. Il doit d’abord renseigner les informations de base de son projet : son adresse, puis sa parcelle cadastrale, le type de travaux qu’il souhaite effectuer (piscine, extension de logement, garage, démolition, etc), puis répondre à une série de question plus ou moins longue, selon la nature de son chantier. A l’issue de ces questions, la plateforme vous redirige vers l’un des huit formulaires suivants :
- Permis de construire maison individuelle (Cerfa n° 13406*07)
- Déclaration préalable de travaux maison individuelle (Cerfa n°13703*07)
- Permis de construire comprenant ou non des démolitions (Cerfa n°13409*07)
- Déclaration préalable de constructions, travaux, installations et aménagements non soumis à permis (Cerfa n°13404*07)
- Déclaration préalable de lotissements et autres divisions foncières non soumis à permis d’aménager (Cerfa n°13702*06)
- Permis d’aménager comprenant ou non des constructions et/ou des démolitions (Cerfa n°13409*07)
- Permis de démolir (Cerfa n°13405*06)
- Certificat d’urbanisme (Cerfa n°13410*05)
Des démarches loin d’être terminées
Une fois le bon formulaire identifié, reste encore à le remplir. Et c’est là l’étape la plus compliquée. Pour les demandes les plus lourdes, vous devrez constituer un dossier comportant un certain nombre de documents graphiques, listés précisément dans votre formulaire. Parmi ces documents : “le plan de situation, le plan de masse, le plan de coupe, la notice descriptive, les plans de façades et toiture, le reportage photos, une modélisation 3D du...
Animaux de compagnie et location : ce qu’il faut savoir
Avoir un animal de compagnie dans une location entraîne des responsabilités. Dans certains cas, il est même possible que vous ne puissiez pas en avoir, s'il s'agit d'animaux NAC. De plus, la discrétion est de mise : un chien qui aboie toute la nuit peut vous exposer à des problèmes avec vos voisins mais aussi avec votre propriétaire.
Animaux de compagnie et location : le savoir-vivre avant tout
Si vous louez un logement, qu’il soit meublé ou non, le propriétaire ne peut vous empêcher d’avoir un animal de compagnie. Et même si une clause figure dans votre contrat de location, il n’a pas à vous interdire de posséder un animal et vous n’êtes pas obligé de l’informer de la présence de votre compagnon à poils ou à plumes.
Ne pas gêner les voisins
Toutefois, vous devez faire en sorte de ne pas gêner vos voisins. Vous devez veiller à ce que votre animal ne cause pas de dégradations dans les parties communes si vous habitez dans un immeuble mais aussi à ce qu’il ne provoque pas de nuisances sonores. Par exemple, les aboiements de chiens sont considérés comme gênants s’ils sont répétés et si le volume sonore excède les 5 décibels en journée. La nuit, ils ne doivent pas dépasser les 3 décibels.
Étant donné que d’un point de vue légal, le tapage nocturne commence à 22h jusqu'à 7h du matin, réfléchissez à deux fois avant d’acquérir un coq qui risque de réveiller le voisinage dès le lever du jour tous les matins par exemple ! Dans le cas d'un trouble anormal de voisinage, votre propriétaire pourra vous obliger à faire moins de bruit par courrier avant d'engager des poursuites.
Des exceptions à prendre en compte pour vos animaux de compagnie
Toutefois, comme pour toute règle, il existe des exceptions. En effet, le propriétaire d’un logement peut interdire à son locataire de posséder un chien de catégorie 1, considéré comme chien d’attaque. Il peut également lui interdire de posséder un NAC (nouveaux animaux de compagnie). Cette catégorie est large et regroupe un grand nombre d’espèces animales comme les poissons, les rongeurs, les reptiles, les arthropodes ou encore les amphibiens.
Une exception qui concerne également les logements meublés de tourisme. En effet, dans ce type de contrat de location saisonnière, il est tout à fait possible de mentionner l’interdiction d’animaux domestiques.
Que faire en cas de problème avec un animal de compagnie ?
Vous possédez un ou plusieurs animaux de compagnie et vos voisins se plaignent du bruit qu’ils provoquent ? Le plus simple est d’être ouvert à la discussion afin de trouver un terrain d’entente.
Toutefois, si votre voisin décide d’intenter une action en justice, sachez que c’est la personne qui se plaint d’un trouble de voisinage qui doit démontrer que cette nuisance est imputable au voisin contre lequel elle agit. Mais aussi que ce trouble est réellement anormal, c’est-à-dire qu’il dépasse ceux qui sont liés à la vie en collectivité.
Ainsi, si vous habitez à la campagne et que votre coq chante tous les matins, cela peut être considéré comme un bruit normal car naturel. Ce qui ne sera pas forcément le cas en ville. Mais vous pouvez aussi faire un pas vers votre voisin en déplaçant le poulailler pour l’éloigner de son domicile par exemple. Si votre chien aboie tous les jours de manière répétitive et intense, vous devrez également trouver une solution pour qu'il ne dérange plus vos voisins.
Crise sanitaire : le prix de votre bien immobilier va-t-il baisser ?
Vous êtes vendeur et la crise sanitaire empêche pour l'instant la vente de votre bien immobilier. Alors que certains craignent que le coronavirus n'entraîne une bulle sur le marché de l'immobilier, les professionnels appellent à la plus grande prudence quant aux conclusions hâtives sur les prix de vente comme sur les taux immobiliers. Il est encore trop tôt pour connaître les conséquences de l'état sanitaire et du confinement sur le marché de l'immobilier même s'il a déjà un impact sur l'immobilier en raison des interdictions qui touchent ce secteur.
Interdiction de visiter pendant le confinement
Comme le précédent confinement, les visites immobilières sont interdites pendant 4 semaines minimum. Cette situation anxiogène pour les vendeurs et les acquéreurs pose de nombreuses questions. Les vendeurs qui ne peuvent pas faire de visites vont-ils réussir à vendre ? Les conditions de financement resteront-elles bonnes lors du déconfinement ? Les acquéreurs devront-ils négocier les prix ? Les prix vont-ils baisser en raison de cette crise ? Rien n'est moins sûr puisque la demande est forte pour le logement - qui est un essentiel pour les particuliers.
Seule option pour les vendeurs et les acquéreurs pendant ce nouveau confinement : les visites virtuelles, en attendant des jours meilleurs. "Les visites peuvent être organisées avec des outils de visite virtuelle, voire dans certains cas des outils de visite guidée à distance", explique Roland Tripard, président du réseau IAD.
Incertitude et attentisme pour le secteur de l'immobilier
"L’incertitude et l’attentisme liés au contexte économique et sanitaire prévalent selon notre dernière note de conjoncture immobilière fin octobre. Le rebond de l’été ne rattrapera pas les deux mois perdus pendant le confinement. Une stagnation des ventes est à anticiper jusqu’à la fin de l’année", constate Maître David Ambrosiano, président des Notaires de France.
Cependant, "la situation est très différente de celle du précédent confinement car cette fois il est possible de faire avancer les dossiers en cours. Les notaires poursuivent leur activité à distance ou en présentiel, de même que les administrations, et notamment les services d’urbanisme qui assurent une continuité de service", explique Yann Jehanno, président du réseau Laforêt.
La mise en vente possible pendant le confinement
Les mises en vente sont possibles pendant le confinement. Les vendeurs peuvent tout à fait contacter les agents immobiliers et demander des estimations de prix, les faire venir pour des photos, signer un mandat, demander un diagnostic aux professionnels, etc.
Si le processus de vente est autorisé, certains vendeurs le reportent. "Nous assistons essentiellement à des ventes « par nécessité » et beaucoup diffèrent leur projet s’ils le peuvent, par crainte du lendemain. Cette situation réduit le volume de biens disponibles à la vente (-17% depuis le début de l’année)", souligne Eric Allouche, directeur...
Les agents immobiliers ont tiré des leçons du 1er confinement et accéléré leur d
L’annonce d’un deuxième confinement national rebat toutes les cartes du secteur : les agences immobilières doivent baisser le rideau au sens littéral mais entendent maintenir une certaine activité (relations commerciales à travers les outils collaboratifs, visites à distance, signatures électroniques de compromis, etc.). Alors que les acteurs de la filière échangent avec le Gouvernement pour faciliter la continuité des services (dérogation pour organisation des visites physiques, confirmation de l’amendement sénatorial reconduisant l’autorisation de l’établissement par les notaires d’un acte authentique sur support électronique…), Opinion System, partenaire de plus de 6 000 agences immobilières, publie les enseignements d’une étude sur l’évolution des usages numériques des agents immobiliers, réseaux comme indépendants.
La crise sanitaire, catalyseur de la transformation digitale
Depuis mars dernier, la crise sanitaire semble avoir joué un rôle de catalyseur dans la transformation digitale des professionnels de l’immobilier, leur permettant de mieux anticiper les risques pour pour préserver au maximum leur activité et maintenir une relation de qualité avec leurs clients et prospects.
Ainsi, depuis le 1er épisode de confinement :
- 59 % des agents immobiliers ont déjà mis en place et utilisent des outils numériques et 24 % sont en train de le faire, soit un total de 83% des acteurs engagés dans la démarche.
- 48 % des agences immobilières ont déjà mis en place et 11% sont en cours de déploiement d’une organisation de travail à distance pour les collaborateurs.
- 54% des agents immobiliers estiment que les particuliers sont ouverts aux visites virtuelles à distance.
Prévention et anticipation : la digitalisation du marché immobilier est en marche
« Si le marché immobilier avait retrouvé une certaine dynamique au troisième trimestre, ce nouveau confinement renforce les incertitudes, toutefois les agents immobiliers sont pour la plupart combatifs, ils ont fait énormément d’efforts pour s’adapter aux conditions sanitaires pour protéger les salariés et les particuliers qui ont des projets immobiliers. Espérons que le Gouvernement va récompenser tout ce travail et faciliter certaines pratiques nouvelles », souligne Jean-David Lépineux, fondateur d’Opinion System.
« La majorité des professionnels a tiré les leçons de cette période inédite. Alors que le travail d’agent immobilier est – et restera – quoiqu’il arrive un métier de contact et de relation humaine pour les étapes décisives d’un projet immobilier, plus d’une agence interrogée sur deux a depuis le confinement mis en œuvre des actions pour déployer des outils digitaux dans le but de maintenir le lien avec ses clients et prospects.
Une stratégie qui trouve écho dans les nouvelles attentes du marché puisqu’ils constatent en parallèle l’ouverture des particuliers à certaines pratiques digitales telles que les visites virtuelles par exemple. La poignée d’irréductibles qui résiste encore sera tôt ou tard amenée à prendre le virage du digital au risque de disparaître », conclut-il.
Reconfinement: les visites de logements seront-elles autorisées?
• Les agences immobilières et les offices notariaux seront-ils fermés pendant le confinement?
L’allocution télévisée d’Emmanuel Macron de mercredi soir laissait supposer que oui. Le chef de l’État a souhaité que seuls les commerces essentiels (dont voici la liste établie par le décret du 23 mars 2020) restent ouverts pendant le confinement. Une liste où ne figurent pas les agences immobilières.
La Fédération nationale de l’immobilier a confirmé que les agences immobilières seront bel et bien fermées au public mais «maintiendront leurs services (états des lieux, prospections, remises des clés...) en activité». Concrètement, les rendez-vous déjà pris seront assurés de façon à permettre aux futurs propriétaires ou locataires de prendre possession de leur bien. Par ailleurs, un agent peut visiter lui-même un bien (pour prendre des photos par exemple) étant donné que les déplacements professionnels sont autorisés. «Ce confinement est un nouveau coup au moral de la profession. Nous vivons un “remake” du mois de mars», a réagi Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l’immobilier.
En revanche, les offices notariaux «continueront de fonctionner, dans la mesure du possible en privilégiant le télétravail et les signatures à distance ou en présentiel (dans les études) si elles ne sont pas possibles», explique-t-on au ministère du Logement.
• Les visites de logements sont-elles autorisées?
La réponse est non. «Les visites des appartements avant location ou vente par les particuliers ne pourront pas avoir lieu, explique-t-on au ministère du Logement. Seules les visites virtuelles seront possibles». Sur ce plan-là, les professionnels de l’immobilier affirment qu’ils sont mieux préparés qu’ils ne l’étaient en mars dernier et tous, agents immobiliers, comme notaires, se disent prêts à se mettre en ordre de bataille. Lors du confinement, des retards, souvent administratifs, ont pénalisé la concrétisation de projets immobiliers. Depuis un décret publié en avril dernier, les actes de ventes peuvent désormais être signés à distance.
• Les déménagements sont-ils autorisés?
La réponse est oui. À charge pour ceux qui déménagent pendant le confinement de fournir un document justificatif, en cas de contrôle. «Les documents justificatifs pourront être un acte de vente ou un nouveau bail», précise-t-on au ministère du Logement.
Si vous faites appel à un professionnel, pensez à vérifier que les sociétés que vous avez sélectionnées, n’ont pas suspendu leur activité. A contrario, si vous préférez déménager par vos propres moyens, pensez à vous assurer que vos amis ou vos proches sont bien disponibles. Car déménager seul n’est évidemment pas une partie de plaisir.
• Les assemblées générales de copropriété pourront-elles se tenir?
Non. L’annonce a été faite par la ministre chargée du Logement. «Nous allons reprendre par ordonnance la possibilité d’organiser des assemblées...
Architecture, design... Top 10 des comptes Instagram qui nous font rêver !
Architecture Hunter, la référence Instagram en matière d'architecture
Avec plus d'un million d'abonnés, le compte « Architecture Hunter » s'impose comme LA référence des comptes Instagram spécialisés dans les photos d'architecture. Habitats contemporains, hauts buildings, maisons d'architectes ou bâtiments publics... tout y est ! Et si le compte dispose aujourd'hui de centaines de photos, c'est grâce au talent d'incroyables photographes du monde entier... Si vous êtes un adepte de la photographie, cette page est à ne pas manquer !

Architizer, le spécialiste de l'habitat
Immeubles à bulles, en verre ou béton... L'architecture a parfois de quoi étonner ! Et c'est pour rendre hommage aux plus belles constructions que le compte « Architizer » propose chaque jour une photographie à ses abonnés. Pour aller plus loin, l'administrateur propose même une description aux plus intéressés...
Crise sanitaire & marché immobilier, le secteur entre dans une nouvelle phase
Au cours du déconfinement, il a connu un rebond marqué par un engouement à l'achat de biens immobiliers. Après quelques mois fructueux, le secteur entre désormais dans une phase de stabilisation. Un marché prudent et moins rentable que les années précédentes caractérise cette transition vers une nouvelle ère.
La Covid-19 : source de dégradation de la santé immobilière en France
La crise mondiale de coronavirus a tout dévasté sur son passage, y compris le secteur de l'immobilier. Elle a provoqué une perte de plus de 270 000 transactions pour 2020. À la sortie du confinement, le marché a connu un rythme effréné ponctué par 90 000 transactions immobilières durant le printemps et l'été. Quand bien même, cette explosion n'a pas réussi à combler les 180 000 restantes !
Depuis septembre 2020, la frénésie de l'achat immobilier semble se calmer. Alors qu'une deuxième vague de nouvelles infections plane, les particuliers manifestent un désintéressement grandissant au titre de propriétaire. La hausse des annonces de plans sociaux, les suppressions de postes et la menace d'un chômage partiel à long terme empêchent les potentiels investisseurs de pénétrer dans le marché de l'immobilier.
Paris, loin de son objectif des 11 000 euros du mètre carré
Au début de l'année, la capitale de France était pleine d'espoir. La croissance immobilière tendait vers un objectif : surpasser la barre des 11 000 euros du mètre carré d'ici la fin de l'année. L'influence de la Covid-19 en a voulu autrement. La crise a fait chuter la demande. Résultat : les acheteurs ne sont que 6 %* de plus par rapport aux vendeurs et le prix du mètre carré a à peine frôlé 10 540 euros.
Toutefois, cette somme peut être revue à la hausse en raison de l'inégalité de l'impact du coronavirus sur les types d'habitations. Les petites surfaces n'ont connu qu'une légère secousse de -0,1 %, tandis que les logements de grandes surfaces ont souffert d'un recul de -0,9 %. Deux facteurs expliquent cette baisse notable : la période et la crise économique. En effet, septembre est un mois stérile pour le secteur immobilier. Une baisse significative de la demande marque cette période de l'année. Avec la situation économique délicate, le marché stagne.
La demande peine à surpasser l'offre
Les séquelles de la crise se traduisent par un rapprochement entre l'offre et la demande. En septembre, Renne n'a connu qu'une hausse infime de 3 % d'acheteurs de ses logements après la crise, contre 27 % en Février 2020. Toulouse s'en sort mieux avec une croissance de 12 % des acheteurs, contre 23 % en Février. Lyon révèle une petite augmentation de 5 % de ses acheteurs.
Lille se débrouille bien avec son rapport de 12 acheteurs sur 10 vendeurs. Ce ratio résulte d'une fixation de prix du loyer assez élevé par rapport à la moyenne. Cette stratégie favorise l'optimisation des mètres carrés (2 m2) pour le locataire qui souhaiterait devenir propriétaire.
Le secteur entre dans une phase de rééquilibrage
Sept métropoles de France virent au rouge à cause d'une baisse des prix au mètre carré. Nous entrons ainsi dans une phase de réequilibrage attendue. Pas de quoi s'alarmer !
-
Lille (-0,4 %) ;
-
Paris (-0,5 %) ;
-
Bordeaux (-0.6 %) ;
-
Lyon (-0,2 %) ;
-
Toulouse (-0,3 %) ;
-
Montpellier (-0,6 %) ;
-
Nice (-0,5 %).
Cette baisse reflète la situation immobilière de ces villes qui se conjugue au bouleversement économique. Malgré cette légère dégradation, on remarque que le marché se stabilise depuis le mois de septembre, ce qui était encore une fois attendu.
Rennes, Strasbourg et Nantes peuvent se féliciter de leur stabilité. Ces grandes villes affichent +0,5 % de hausse des prix au mètre carré. Leur prouesse dérive de leur répartition démographique optimale, de la forte densité de l'emploi et de l'affaiblissement du taux de chômage.
Reims, Clermont-Ferrand et Angers, seuls survivants épargnés par la guerre sanitaire
Reims, Clermont-Ferrand et Angers constituent les trois villes à...
"TINY HOUSE", LA PETITE MAISON EN BOIS QUI FAIT UN CARTON
En cabane, perchée dans les arbres ou en chalet mobile, il y en a pour tous les goûts. La « Tiny House », parfois nommée « micro-maison » - de par sa surface de 15 mètres carrés environ - est un phénomène tout droit venu des Etats-Unis, et qui fait un malheur en France. Du moins à en croire les professionnels du secteur : « Il y a un vrai marché qui émerge. Il y a un vrai mouvement. On a des demandes au quotidien », explique à France TV Info Loïck Boulmot, fabricant qui se targue d'avoir 50 maisons en préparation.
Une maison née après la crise de 2008
C'est en 2008, avec la crise immobilière, que se développe le concept de « Tiny House » aux États-Unis, raconte la chaîne d'informations dans un reportage sur ce sujet. A la suite du scandale des subprimes, beaucoup de foyers n'ont plus été en mesure de rembourser leur crédit, et se sont donc tournés vers ces maisons à bas coût.
Mais hormis son coût très avantageux, de 25 000 euros environ, certains y voient aussi le moyen de se séparer d'une vie trop matérialiste. En France, elles peuvent également être utilisées comme dépendance supplémentaire pour la famille, comme bureau ou maison d'hôtes dans son jardin.
L’immobilier de luxe toujours au beau fixe
Si la période de confinement a mis en pause le marché de l’immobilier, il a également transformé les attentes des Français. De la verdure, de l’espace, un extérieur… les habitants des grandes villes ont des envies de campagne. C’est pourquoi ils ont été nombreux dès la sortie du confinement à se lancer à la recherche d’un bien en régions.
Comme une envie de vert
« Nous avons observé deux différences majeures dès la mi-mai : un rééquilibrage entre les biens de campagne et ceux de centre-ville et entre les résidences principales et secondaires, commente Benoît Verdet, cofondateur de l’agence Prestant à Biarritz. Les Français redécouvrent l’intérêt d’avoir une résidence secondaire. Ils s’intéressent aussi à la campagne, ce qui est une bonne chose pour la côte basque dont l’ADN est justement la campagne en bord de mer. Nous avons des acquéreurs d’origines diverses : principalement des Parisiens, Bordelais, Toulousains mais aussi des Français de l’étranger, jeunes et à fort pouvoir d’achat. On observe aussi un retour de la clientèle internationale (Suisses, Belges, Danois, Hollandais…) qui était en déperdition depuis 2012 en raison de la compétition fiscale du Portugal et d’autres pays ».
La résidence secondaire, le nouveau must
Même constat en Provence où le groupe Émile Garcin affiche de bons résultats ces derniers mois. « Pendant le confinement, beaucoup de clients ont cherché des locations pour un mois ou deux, à Mougins, Lourmarin, Saint-Tropez, Saint-Rémy de Provence…, remarque Philippe Boulet, directeur d’Émile Garcin Provence. Au final, nous avons largement dépassé le niveau de l’an dernier au niveau des locations saisonnières et des ventes ». La start-up française Le Collectionist, spécialisée dans la location de villas haut-de-gamme a également vu son chiffre d’affaires décoller dès le déconfinement : 6 millions d’euros au mois de juin, soit deux fois son record. Une réussite due exclusivement à la clientèle française, à la recherche de vacances de rêves.
Une clientèle franco-française
Car ce qui caractérise l’immobilier de luxe cette année, c’est l’absence de la clientèle étrangère. La fermeture des frontières a d’ailleurs eu un impact sur le marché de la résidence secondaire sur la Côte d’Azur, selon David Scheffler, président d’Engel & Völkers. « Avant la crise sanitaire, la moitié de nos clients étaient étrangers. Aujourd’hui, nous voyons revenir les Italiens, Suisses, Belges ou Allemands, mais plus du tout d’Américains, d’Anglais, de Scandinaves ou d’acquéreurs du Moyen Orient. Nous constatons aussi un regain d’intérêt des Français pour la résidence secondaire, s’ils peuvent travailler en télétravail par exemple, mais cela ne se transforme pas forcément en transaction ».
A Cannes, le spécialiste de l’immobilier de prestige Zingraf Christie’s International Real Estate a tout de même réalisé de belles ventes parmi lesquelles la seule propriété privée de l’île Sainte Marguerite dont le prix affiché à la vente s’élevait à 45 millions d’euros. « Les affaires vont très bien malgré le fait que les frontières soient encore fermées, souligne Heathcliff Zingraf, directeur associé. Il y a fort à parier qu’elles n’en seront que meilleures lorsqu’elles rouvriront et nous verrons alors apparaître une nouvelle vague d’acquéreurs ».
Un marché à deux vitesses à Paris
A Paris, c’est un marché à deux vitesses qui s’est profilé, selon le type de bien à la vente. « Depuis la mi-mai, nous avons fait une vingtaine de ventes flash (moins de 72h) sur des biens de grande qualité, avec vue sur jardin ou monument, une belle adresse, un extérieur, etc.,...
Logement : les aspirations des Français ont-elles réellement changé avec la cris
La pandémie reprend de la vigueur partout dans le monde. Les mesures de protection sont renforcées dans de nombreux pays, dont le nôtre et la population redoute un deuxième confinement et une deuxième paralysie de l’activité économique.
Alors revient au cœur des débats notre relation au logement, ce logement dans lequel nous avons dû pendant deux mois vivre sans interruption, jusqu’à en faire notre lieu de travail permanent et la salle de classe de nos enfants lorsqu’ils étaient en âge scolaire, l’espace de tous les loisirs possibles, culturels ou sportifs, dans la limite des possibilités de la technologie et de l’espace...
Dès le confinement, que n’a-t-on entendu sur la prise de conscience des ménages français ! Nous habitions des logements subis, dans des villes subies et nous n'avions de cesse que de quitter collectivement, massivement ces conditions épouvantables. L’envie d'espaces verts, de terrasses, de balcons, d’une pièce de plus pour jouer le rôle de bureau.
On a ainsi prédit un engouement sans précédent pour les zones rurales et les résidences secondaires, appelées à devenir des résidences principales grâce au télétravail. On a imaginé que les cadres et les professions libérales allaient fuir les métropoles pour leur préférer les villes moyennes, qui permette en peu de temps de rejoindre la nature.
En outre, on a assimilé les grandes villes à une densité et une promiscuité synonymes de risques sanitaires majorées et de probabilité de contamination accentuée. Dans ces villes en outre, le prix au mètre carré est tellement moindre que dans les métropoles qu’on peut viser des logements plus grands. Au-delà des prédictions, on ne peut malheureusement nier des faits sordides : les violences conjugales ont explosé pendant le confinement dans les logements et des jeunes ont décroché de leur scolarité pour n’avoir plus été suivis et encadrés par des enseignants de métier.
Que reste-t-il de ces devinations ? La réalité du marché en train de se faire et des transactions constatées ne corrobore pas la lame de fond décrite avant le déconfinement ou juste après. Certes, les recherches sur les sites d’annonces de professionnels ou de particuliers se sont davantage tournées vers des biens rêvés, mais à l’arrivée, le marché des métropoles est de loin le plus actif, alors même que l’accalmie sur les prix, dans une période vaches maigres, n’est pas encore totalement sensible.
Certes, on voit des maisons dans le fin fond de la Bretagne ou du Béarn ou de l’Aube ou de l’Aude se vendre plus aisément alors qu’elles étaient boudées avant le confinement, et probablement le phénomène va-t-il soutenir leur valeur, quand la crise aurait pu prendre ces biens-là pour premières cibles de l’érosion des prix. On ne note pas non plus une telle pression que les valeurs explosent dans ces belles campagnes... Dans les zones urbaines, la demande de jardins est plus forte qu’avant, indéniablement, et en première approche, les ménages veulent des logements plus grands.
Passé au tamis du réel, le marché, ou plutôt les marchés territoriaux qui se cachent derrière l’idée théorique d’un unique marché, ressemblent fort à ce qu’ils étaient avant la pandémie. Les évolutions ne sont pas considérables, pour deux raisons : l’argent, la capacité du travail à se réorganiser autour du télétravail et les services. On l’avait publié un peu vite.
L’argent d’abord pose une limite avec laquelle bien peu de ménages peuvent jouer et les exemples qui nous ont été produits par la presse ou les agents immobiliers ne sont pas probants, mettant en scène des acquéreurs de catégories socio-professionnelles privilégiées, capables de rehausser leur budget de 5 ou 10% pour ganger en espace ou en verdissement.
On avait oublié aussi que cet idéal d’un travail qu’on fait à distance, sans besoin de rencontre physique avec ses collègues ou son équipe est sans doute lointain, et qu’il faut peut-être juste s’en...
Immobilier neuf : les malfaçons les plus fréquentes et les plus coûteuses
Fissures, infiltrations d’eau, défauts de solidité…
Les malfaçons dans le logement neuf se multiplient depuis une dizaine d’années.
Résultat : les indemnisations au titre de la garantie décennale explosent. Selon le dernier observatoire de l’Agence qualité construction (AQC), les indemnisations au titre de l’assurance dommage ouvrage - souscrite par les promoteurs et sur laquelle s’adosse la garantie décennale - augmentent en moyenne de 6,2% par an, depuis 2009. Au total, le coût des sinistres s’est élevé à 782 millions d’euros en 2018, contre environ 430 millions d’euros en 2008.
Pour quelles raisons le nombre de sinistres augmente-il à ce point ? “C’est d’abord à cause des délais de construction : il faut aller toujours plus vite et réduire le coût de la main d’oeuvre, déplore Thierry Marchand, président de la Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM. On demande aujourd’hui de construire en 6 mois ce qui prenait un an ou un an et demi il y a quelques temps.” Or, face à l’explosion des prix du foncier et la réduction de leur pouvoir d’achat immobilier, les Français ont tendance à sélectionner les devis les moins chers. Quitte à prendre des risques sur la qualité de construction...
En parallèle, de nouveaux défauts apparaissent dans les logements. Ceux-ci sont liés aux évolutions architecturales. Les douches à l’italienne, qui se généralisent dans un souci de confort, mais aussi et surtout d’accessibilité des personnes âgées ou handicapées, font typiquement partie des nouveaux usages générant de nouveaux désordres. “Dans ces salles d’eau, la douche est placée au même niveau que le sol, pour éviter toute dénivellation, détaille Thierry Marchand. Sauf que cela nécessite un système d’évacuation bien spécifique, sans quoi on se retrouve très rapidement avec des soucis d’étanchéité.” Imaginez un carrelage mal posé par dessus et c’est toute la pièce qui est à refaire ! Revêtements de sols, toitures, fondations, fenêtres…
Dans son “Flop 10” 2020, l’observatoire de la qualité de la construction répertorie les malfaçons les plus fréquentes et les plus coûteuses.
Rentrée scolaire : 3 conseils pour trouver un logement étudiant dans les temps !
Votre enfant a validé ses vœux sur Parcoursup ? Il est grand temps de lui trouver une location ! Et s'il cherche encore une formation mieux vaut se montrer hyper réactif pour trouver un logement dans les temps une fois sa candidature pour la formation acceptée...
"L'année dernière mon fils a été accepté en dernière minute dans une école à Rouen à plus deux heures de notre domicile. Nous nous sommes donc précipités pour chercher un logement pour qu'il puisse faire sa rentrée dans les temps...", se souvient Sébastien, père d'un étudiant. “C’était un peu expéditif mais ce sont les joies de Parcoursup ! Finalement, nous lui avons trouvé assez rapidement un petit studio près de l'école", poursuit-il. Parents ou étudiants, voici quelques conseils pour trouver un logement pour la rentrée.
Vérifiez les aides au logement auxquelles vous êtes éligibles
De nombreuses aides au logement existent : l'APL, l'avance LOCA-PASS ou encore la garantie VISALE. Des aides financières précieuses qui peuvent prendre en charge une partie du loyer ou l'intégralité du dépôt de garantie.
L'APL pour la location de votre enfant
L'APL peut être versée en fonction des ressources et du montant du loyer. Et si le locataire est mineur, il peut la percevoir à condition que le bail soit signé ou co-signé par les parents. Pour connaître le montant de votre aide, vous pouvez effectuer une simulation sur le site de la CAF.
La garantie VISALE
La garantie VISALE est une aide dédiée aux locataires qui n'ont pas de garant. Cette garantie rassure le propriétaire sur la solvabilité du locataire.
L'avance LOCA-PASS d'Action Logement
L'avance LOCA-PASS permet aux étudiants de prendre en charge le dépôt de garantie dans la limite de 1 200 euros. Somme qu'ils devront rembourser, sans payer d'intérêts à l'organisme prêteur (Action Logement).
Préparez le dossier de location en amont
La liste des documents à fournir au propriétaire est longue. Un décret l'encadre pour le locataire et sa caution. Il ne peut donc pas demander n'importe quel document justificatif.
Le bon conseil est de préparer tous ces documents et de constituer votre dossier avant de faire vos visites, de l'imprimer ou de l'avoir sur une clé USB. La réactivité est essentielle, surtout dans les villes au marché locatif tendu.
Bien choisir le type de location
Colocation, chambre chez l'habitant, location nue ou meublée, autant de choix s'offrent à vous. Et si le montant du loyer est évidemment un des éléments les plus importants pour choisir, la localisation et l'environnement doivent retenir toute votre attention. Plusieurs sites peuvent vous aider à trouver une coloc à l'instar de LocService.fr, Appartager.com ou encore Roomlala.fr.
Les CROUS
Avec le CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) de votre ville, vous pourrez trouver des logements à la location : en résidence universitaire ou chez un particulier. Retrouvez-les sur le site Lokaviz.fr.
La colocation
De nombreux étudiants optent pour la colocation. Moins chère qu'une location classique, cette option permet de partager le logement (et les charges) avec d'autres locataires.
Mais avant de se lancer dans une colocation, mieux vaut s'assurer que les modes de vie de chacun s'accordent : fêtards, fumeurs, maniaques... et que les règles de la colocation conviennent à chacun.
Location nue ou meublée
D'autres s'orientent vers la location d'un appartement de type studio lorsqu'ils sont seuls et de type T2 lorsqu'ils sont en couple. Et là encore, deux options se présentent : la location nue ou la location meublée. La première option induit des frais liés à l'achat de meubles ou d'appareils électroménagers, la seconde permet d'avoir un logement clé en main.
La durée minimale du bail classique est en outre plus longue (3 ans) que celle d'un bail de location en meublé qui est généralement d'un an reconductible. Toutefois, il est possible de rompre le bail avec un préavis de 1 ou 3 mois selon les cas et les villes, les zones tendues notamment.
C'est l'option retenue par Léa, étudiante à l'EDHEC, qui a...
Impôts : un abattement supplémentaire de 100.000 euros sur les donations
La mesure devrait réjouir ceux qui veulent transmettre leur patrimoine dans de bonnes conditions. Issue d'un compromis entre les députés et les sénateurs et inclue dans les entrailles du troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020 - qui devait être adopté définitivement jeudi soir -, elle remet au goût du jour les donations, pour peu qu'elles contribuent à dynamiser le tissu de PME ou encore à accélérer la transition énergétique en matière de logement. L'épargne accumulée par les ménages pendant la période de confinement pourrait ainsi être injectée directement dans l'économie et faire un saut de génération.
Dons de somme d'argent
Jusqu'à 100.000 euros, les dons de sommes d'argent à un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant (ou, à défaut d'une telle descendance, un neveu ou une nièce) seront exonérés temporairement de droits de mutation à titre gratuit. Les conditions ? Ce don doit être effectué en pleine propriété et affecté à la création ou au développement d'une entreprise de moins de 50 salariés dont la direction est assurée par le bénéficiaire du don.
Ce dispositif, adopté et codifié sous l'article 790 A bis du code général des impôts, exige notamment que l'entreprise en question exerce son activité depuis moins de cinq ans, qu'elle n'ait pas encore distribué de bénéfices et ne soit pas issue d'une concentration.
Le coup de pouce n'est pas uniquement destiné aux entrepreneurs. La même exonération est prévue sous condition d'affectation à la construction de sa résidence principale ou à des travaux de rénovation énergétique. Il s'agit de travaux et dépenses éligibles au dispositif MaPrimeRénov pour la rénovation énergétique des logements, réservé aux propriétaires et qui concerne uniquement l'habitation principale.
La mesure est assortie de clauses anti-abus visant principalement à éviter le cumul avec d'autres avantages fiscaux (réduction d'impôt Madelin, CITE, MaPrimeRénov, etc.). Et la somme des donations ne peut excéder 100.000 euros, même si elles concernent des personnes différentes.
Ces dispositifs s'ajoutent à l'abattement de 100.000 euros déjà en place en pour les héritiers en ligne directe. Pour mémoire, en 2012, l'abattement applicable en ligne directe est passé de 159.325 euros à 100.000 euros, alors que le délai du rapport fiscal a été augmenté de dix à quinze ans.
Dons familiaux
En plus de ce mécanisme, un dispositif spécifique est prévu pour les dons familiaux. II sont exonérés à hauteur de 31.865 euros par bénéficiaire tous les quinze ans. Mais cette exonération ne concerne que les dons en argent, consentis avant les quatre-vingts ans du donateur à un bénéficiaire majeur.
Impôts : l'épineuse question de la résidence principale
Les gérants de patrimoine proposent d'alléger les impôts pour relancer l'économie
Crédits d'impôt
Outre les mesures concernant les droits de mutation, la commission mixte paritaire a retenu plusieurs dispositifs créant ou prorogeant des crédits d'impôt. Ainsi, le crédit d'impôt pour l'investissement en Corse (CIIC), qui permet aux PME investissant sur l'île de bénéficier d'une remise de 20 à 30 % grâce à un crédit d'impôt, va être prolongé jusqu'au 31 décembre 2023, soit 3 ans de plus que prévu. Enfin, la commission améliore le crédit d'impôt pour...
Comptoir Immobilier de France s'étend et se diversifie
Basé à Vergèze (Gard), Comptoir Immobilier de France, spécialiste des transactions (neuf, ancien, Vefa, terrains…), compte se diversifier dans la gestion et la promotion immobilière (maisons et petits programmes) en 2021. Le réseau de 17 agences immobilières entend par ailleurs s'étendre en Isèr
L'une des forces de la PME : le niveau d'expertise juridique et commercial des agents commerciaux, avec pas moins de 35 jours de formation par an. « Nous avons une forte valeur ajoutée, explique Sébastien Arsac, 34 ans, qui a créé sa société en 2012, tout juste âgé de 26 ans. Depuis trois ans, nous avons vendu parmi les biens les plus chers dans notre zone », qui couvre la région parisienne et un grand triangle, au sud, délimité par la Costa Brava en Espagne, l'Ardèche et la Corse.
Marché dynamique, mais complexe
L'écart entre prix estimés des biens par les acheteurs et les vendeurs s'accroît depuis la crise sanitaire, d'après lui. « L'acheteur veut faire baisser les prix d'environ 20 %, du fait de la situation actuelle, et en misant sur une plus-value future lors d'une revente du bien. Le vendeur n'est prêt à consentir que 5 % de remise en moyenne. Chacun joue la carte de la sécurité. Il y a beaucoup de visites, mais cet écart rend le marché complexe. »
Comptoir Immobilier de France réalise un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros. L'entreprise est arrivée en tête, en 2017 des Champions de la croissance (Les Echos/Statista), dans la catégorie Immobilier, sur la période 2012-2015, avec une croissance annuelle moyenne de 146 %. L'entreprise emploie 120 collaborateurs indépendants et 15 permanents. Elle revendique 650 transactions par an et 1.600 biens en publicité.
Hubert Vialatte (Correspondant à Montpellier)
« Le juste prix ou le risque du bien grillé ! » ; Caroline THEUIL juriste-rédact
« C’est un drôle de truc, l’attachement. Ça pousse à faire toutes sortes de choses folles qu’on ne devrait pas. » Si l’écrivain américaine, Joyce Maynard, vise ici l’attachement à l’être humain, il n’est pas aberrant d’étendre l’idée aux choses matérielles. En matière de vente immobilière par exemple, l’attachement de certains propriétaires à leur bien, leur fait adopter des comportements déraisonnés, notamment concernant le prix, pouvant conduire au blocage de la vente.
Le délai moyen de vente d’un bien immobilier est d’environ 3 mois. Il varie en fonction de plusieurs critères. On retiendra principalement, l’emplacement, l’état d’ensemble du bien, la disposition des pièces et… le prix. Avec l’emplacement, le prix est le premier critère retenu par les acheteurs dans leur recherche. Il importe donc de ne pas le fixer de manière arbitraire.
L’estimation du bien ne doit pas reposer sur les attentes du vendeur
Entre le désir de vendre au meilleur prix, le libre accès aux données immobilières, la réalisation de travaux d’importance ou l’attachement sentimental du propriétaire à son bien, les raisons sont nombreuses pour expliquer la tendance qu’a généralement le vendeur à gonfler la valeur de son bien d’environ 10%.
Or, on le sait, la clé d’une vente réussie réside principalement dans la fixation d’un prix juste, et ceci, dès la première mise en vente. L’inadéquation entre l’estimation du prix et le prix de vente réel d’un bien, génère, généralement, une situation de vente complexe, pouvant aller jusqu’au blocage total de celle-ci. C’est la fameuse situation, tant redoutée, du bien « grillé ». Afin d’éviter ce type de dérive, il est important de rappeler que l’estimation du bien ne doit pas reposer sur les attentes du vendeur mais bien sur la réalité du marché. Vous me direz « c’est une évidence, mais le vendeur est roi… et têtu ! ». Oui, certes, et je vous répondrai qu’il est concevable de tenter une vente au prix imposé par le vendeur, en prônant parallèlement l’adéquation prix/valeur du bien et, en changeant impérativement de stratégie en cas de non-réaction, ou faible réaction, du marché.
Valeur vénale et prix de mise en vente
Pratiquement, l’estimation d’un bien destiné à la vente consiste, dans une première étape, à évaluer le bien en raison de sa valeur vénale, c’est-à-dire du prix probable auquel le bien pourrait être vendu. En celà, la mission de l’agent immobilier s’approche de celle de l’expert immobilier. Mais elle en diffère pourtant, puisqu’au-delà de la détermination de la « fair value », de la juste valeur, l’agent immobilier se doit d’établir une valeur marchande à laquelle le bien est susceptible d’être vendu dans les meilleures délais et conditions possibles. Une seconde étape vient alors grever l’exercice : la prise en compte de la concurrence. Il importe effectivement de s’attacher tout particulièrement au prix de vente pratiqué par la concurrence, sur des biens similaires à celui qu’on envisage de faire entrer sur le marché. Et là, nous ne sommes plus dans la recherche de juste valeur, mais d’un prix de mise en vente. Cette concurrence est, elle, dictée par l’arbitrage des acheteurs en fonction de leurs aspirations à un instant T, auxquelles est associée une enveloppe financière.
Dans ce contexte, la sur-évaluation d’un bien, le prive mécaniquement d’acheteurs potentiels, des acheteurs qui pour le prix demandé, sont en droit d’attendre des prestations supérieures, ou qui, pour les prestations proposées attribuent une enveloppe financière inférieure. C’est ce message fort que, dans son émission, Stéphane Plaza, tente d’inculquer au futur vendeur « gourmand » lorsqu’il lui présente, par exemple, un bien similaire au sien, vendu récemment dans le quartier, à un prix...
Découvrez les villes où partir vivre et travailler au vert
Avoir un meilleur équilibre vie entre personnelle et vie professionnelle
Avoir une meilleure qualité de vie, telle peut être une des principales résolutions des Français depuis la fin du confinement. Cette période inédite a profondément modifié nos rapports avec le travail et le logement. Les entreprises ont dû adopter le télétravail dès le 17 mars et ont pu constater que la productivité était généralement au rendez-vous. Les salariés ont eu aussi pu se rendre compte à quel point ils y gagnaient en qualité de vie. Fini le stress des transports et bonjour à une meilleure organisation familiale. Cette période de confinement a néanmoins pu révéler les limites des logements dans lesquels ils étaient confinés, l'absence d'un extérieur notamment, et a renfoncé l'envie de vivre au vert, loin de la ville et de son tumulte.
Si certains Franciliens envisagent de s'installer à 30 minutes de Paris, d'autres rêvent carrément de prendre le large. Encore faut-il pouvoir passer à l'acte, que l'entreprise mettent en place le télétravail, que les frais de déplacement ne soient pas trop élevés et que les conditions financières soient réunies, notamment en termes de taux immobiliers lorsqu'il s'agit d'un achat immobilier.
Cadremploi et Figaro Immo ont interrogé 1 130 cadres après le confinement (du 5 au 8 juin) sur leurs envies de déménagement au vert. Avec une remise en question du rythme de travail (63%), de l'équilibre vie professionnelle versus vie personnelle (58%) ou encore du lieu d'habitation (48%), les cadres semblent s'interroger sur la nécessité de vivre et travailler dans une ville en comparant les prix immobiliers dans les villes plus éloignées et accessibles en transports en commun, en voiture ou en TGV. A la clé ? Un logement plus grand, parfois même une maison, et un meilleur équilibre familial et professionnel. Découvrez le palmarès des villes pour déménager avec un meilleur cadre de vie et à des prix plus abordables.
Top 20 des villes où les cadres souhaitent partir vivre et travailler au vert
Pour établir ce classement, plusieurs critères ont été croisés notamment, le prix d'achat au m2 en se basant sur les prix des Notaires de France (base de données PERVAL), sur le prix des loyers au m2 en 2019 (PriceHubble) et la part des maisons dans le total des logements dans l'unité urbaine (base INSEE) mais aussi le taux de chômage, l'évolution du nombre d'emplois, l'indice climat (soit l'ensoleillement), la pollution (qualité de l'air source INERIS) ainsi que le temps de trajet vers Paris, la couverture numérique et le niveau des écoles (source ministère de l'Éducation nationale). Autant d'éléments qui indiquent que ces villes permettent de joindre l'utile à l'agréable.
Angoulême arrive en tête des villes où partir vivre au vert avec un prix moyen de 1 230 euros/m2, suivie par Poitiers (1 590 euros/m2) et Quimper ( 1 520 euros/m2). Soit des prix moyens bien en deçà des 10 000 euros/m2 parisiens. "Si l’emploi des cadres reste polarisé dans les métropoles, ces 3 villes lauréates sont néanmoins localisées au sein de bassins d’emplois dynamiques tout en proposant un très bon compromis en termes d’infrastructures, d’environnement et d’immobilier", souligne Elodie Franco Da Cruz, responsable de l'étude.
Suivent d'autres villes attractives qui rejoignent Paris en deux heures en TGV telles qu'
Covid-19 : une fois la crise passée, l’immobilier sera la valeur refuge (JM Torr
Comment les adhérents de la FNAIM s’organisent-ils pour traverser cette crise ?
D’abord, je suis fier d’eux : tous ont suivi à la lettre notre consigne passée, le dimanche 15 mars 2020 de fermer nos près de 10 000 agences adhérentes, tout en demandant à leur dirigeant d’assurer une continuité de service. Cela a permis la poursuite des activités, à la fois en administration de biens et en syndic, deux métiers très importants pour notre profession. En conséquence, nos propriétaires ont été payés et nous avons solutionné des tas de petits problèmes avec nos locataires.
Évidemment, en transaction, la donne est différente. Alors que le marché restait porteur, l’activité, à partir du 15 mars, s’est brutalement arrêtée. Résultat : l’ensemble des forces de ventes de nos agences a été mis au télétravail, et va être mis au chômage partiel le temps de passer ce cap difficile. Mais globalement, j’ai noté, de la part de nos adhérents, à la fois agilité, confiance et digitalisation.
Vous avez déploré une certaine lenteur des notaires à authentifier les actes de ventes. Sont-ils suffisamment armés pour faire front ?
J’ai demandé à ce que les notaires n’interrompent pas leur service. Car derrière leur activité, il y a des vendeurs qui attendent leur argent. Il y a aussi des acquéreurs qui ont besoin d’emménager, car les déménagements ne sont pas interdits. Et il y a pour nos entreprises beaucoup de flux d’argent.
Les notaires, comme nous tous, ont été pris dans cette contradiction entre confinement et continuité de service. L’enjeu des notaires, c’est qu’ils sont les acteurs d’un service public, et que sur le terrain nous avons subi des interruptions brutales de service qui se sont révélées très préjudiciables et qui, à mon sens, n’étaient pas justifiées. Jean-François Humbert, président du Conseil supérieur du notariat, a pris des engagements de continuité de service. Tant mieux, nous sommes rassurés. Mais nous le vérifierons sur le terrain, car nous aurons très vite les retours de nos adhérents.
Certains métiers de l’immobilier traversent-ils cette crise économique moins difficilement que d’autres ?
De nos trois métiers, le syndic reste et restera peu affecté, si ce n’est un surcroît de travail, tant d’un point de vue administratif, juridique que commercial : les copropriétés sont, bien sûr, toujours habitées et les flux de charges doivent être payés.
Concernant l’administration de biens et la location, cette activité, sous l’angle de l’administration pure, va fonctionner correctement. Le parc locatif est soumis à très peu de mouvements. Tout est figé. Notons également que les paiements des loyers restent obligatoires et que sont uniquement suspendus ceux du secteur des entreprises. En revanche, en ce qui concerne les mouvements de locations, cela ne fonctionne plus. L’activité devrait redémarrer à partir de la fin de l’été.
Et quid des transactions ?
Le scenario de sortie de crise demeure très difficile à établir. Même si nous essayons de nous raccrocher à des expériences passées, nous vivons une situation hors du commun. J’ai personnellement vécu la crise de 1990, qui était une explosion de la bulle immobilière après laquelle le marché était resté atone pendant près de cinq ans. J’ai également connu le krach de 2008, qui a engendré un arrêt brutal des transactions - qui n’ont redécollé qu’au bout de douze mois.
Aujourd’hui, vendeurs et acquéreurs ont suspendu leurs décisions. Pour l’avenir proche, la crainte est de savoir si le monde bancaire va continuer à financer les projets de nos clients lorsqu’ils reprendront le chemin de nos agences. Il pourrait y avoir un problème d’allocation de ressources. Et peut-être l’instauration d’une certaine forme de sélectivité par les taux. La clé est là : si la crise dure un mois, nous...
VU A LA TELEVISION : Comptoir Immobilier de France
Notre collaboratrice Laura fera son show dès lundi 3 février 2020 dans une émission immobilière très connue du grand public en avant-soirée sur la 6e chaîne. Vous pouvez d’ores et déjà la retrouver sur la bande annonce de l’émission. Si vous n’avez pas la possibilité de la regarder lors de la diffusion, les replays seront accessibles… à volonté !
Mais là où Comptoir Immobilier de France tire son épingle du jeu c’est avec le groupe TF1 notamment grâce l’émission « Carrément bien(s) » diffusée sur TMC tous les matins de 7h à 7h30 et présentée par Bruno Waitzmann et Olivier Casado. L’émission revêt un caractère inédit puisqu’elle est l’unique émission de télé-achat immobilier au monde ! Le partenariat nous place officiellement en tant que consultant TV officiel de l’émission
Vous avez rendez-vous avec votre téléviseur. Vous aussi faites confiance à notre professionnalisme et notre force de diffusion !
Plus d'informations :
contact@cif-immo.com
04 66 53 33 72
Rénover son logement en 2020 : le crédit d’impôt transformé en prime
Rénovation énergétique : le CITE remplacé par une prime forfaitaire
Comme indiqué dans le Projet de loi de finances pour 2020 (PLF 2020), le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) est, dès cette année, remplacé progressivement par une prime contemporaine à la réalisation des travaux. Réservée aux travaux de rénovation énergétique réalisés dans l’habitation principale des demandeurs, cette nouvelle prime baptisée « MaPrimeRénov’ », est versée par l'Agence nationale de l'habitat (Anah) dès la fin des travaux. Avec le CITE, il fallait attendre plus d'un an pour percevoir le bénéfice du crédit d'impôt. Précisons toutefois que cette nouvelle prime est réservée aux ménages modestes. Les 40 % de ménages les plus modestes y ont accès dès cette année, tandis que les ménages aux revenus intermédiaires bénéficient encore du CITE en 2020, avant de basculer vers la nouvelle prime en 2021. En revanche, les 20 % de ménages les plus aisés ne peuvent pas bénéficier de la nouvelle prime en 2020, ni du CITE. Pour un ménage modeste de 2 personnes, le plafond des ressources est fixé à 36 792 € par an en Ile-de-France et 27 896 € dans les autres régions. Pour un foyer très modeste de 2 personnes, le plafond est fixé à 30 225 € par an en Ile-de-France et 21 760 € ailleurs.
Les plafonds des revenus pour les ménages modestes éligibles à la prime
Composition du ménage |
Ile-de-France |
Autres régions |
1 |
25 068 € |
19 074 € |
2 |
36 792 € |
27 896 € |
3 |
44 188 € |
33 547 € |
4 |
51 597 € |
39 192 € |
5 |
59 026 € |
44 860 € |
Par personne supplémentaire |
+ 7 422 € |
+ 5 651 € |
CHIFFRES CLÉS
La suppression définitive du Crédit d'impôt transition énergétique (CITE) interviendra le 1er janvier 2021.
Prime à la rénovation énergétique : un montant qui varie selon les revenus
La nouvelle prime à la rénovation énergétique est plafonnée à 20 000 € par ménage. Elle concerne un bouquet de travaux pouvant être réalisés sur une période allant de 1 à 5 ans. Alors que le montant du CITE était déterminé selon la valeur des travaux, le montant de la « MaPrimeRénov’ » est déterminé en fonction de l’efficacité énergétique des travaux réalisés et des revenus des demandeurs. Par exemple, pour l’installation d’une chaudière à granulés, les ménages très modestes peuvent bénéficier d’une prime de 10 000 €, les ménages modestes d’une prime de 8 000 € et les ménages intermédiaires d’une prime de 4 000 €. La prime permet de financer de nombreux travaux d’isolation, de ventilation ou de changement de mode de chauffage, ainsi que la réalisation d’un audit énergétique. Pour bénéficier de MaPrimeRénov’, il faut que le logement ait été construit il y a plus de 2 ans et que les travaux soient réalisés par une entreprise Reconnue garante de l’environnement (RGE). Des aides locales et les certificats...
IMMOBILIER : AVEC PLUS D’UN MILLION DE TRANSACTIONS EN 2019, LES PRIX S’ENVOLENT
Il fait bon être propriétaire d’un bien ancien en France. D’après le bilan immobilier publié le 10 décembre par le Conseil supérieur du notariat, organisme représentant l’ensemble des notaires de France, le volume de transactions immobilières a dépassé le million en 2019. 1,059 million pour être précis, soit plus de 10% d’augmentation par rapport à 2018. Un record qui s’est naturellement accompagnée d’une nouvelle hausse des indices de prix : +4% pour les appartement et 2,5% pour les maisons au troisième trimestre 2019 par à la même période un an plus tôt.
Cette inflation devrait même se poursuivre au quatrième trimestre 2019, portant la hausse annuelle à environ 5,5% sur l’ensemble de la France. Pour établir leurs prévisions, les notaires se sont fondés sur les avants contrats (promesses de vente) enregistrés depuis plusieurs semaines.
+10% à Nantes et Lyon
Un dynamisme porté essentiellement par des taux de crédit historiquement bas - 1,14% toute durée confondue selon l’observatoire Crédit Logement CSA - qui permettent aux acheteurs de "supporter la hausse des prix", rappellent les notaires. "Il n’a jamais été aussi facile de financer l’achat d’une maison ou d’un appartement", abondent-ils. Ainsi, en dehors de la région francilienne, un appartement ancien sur deux se vend plus de 125.000 euros, une maison sur deux plus de de 165.000 euros. Côté surface, un emprunt sur 20 ans permet de s'offrir un appartement de 56 mètres carrés (800 euros de mensualité) et une maison de 154 mètres carrés (1.300 euros de mensualité), deux valeurs stables sur un an.
Certaines grands centres ont évidemment profité de cette conjoncture davantage que d’autres. Sur un an (*), un appartement lyonnais a ainsi vu sa valeur bondir de 10,3% à 4.320 euros le mètre carré. Nantes ( +10,1% à 3.150 euros) Saint-Etienne (+7,7% à 930 euros), Rennes (+7,6% à 2.750 euros) et Paris (+6,3% à 9.890 euros le mètre carré). Seul Reims recul dans la liste des notaires (-2,7% à 2.000 euros). Pour les maisons, Nantes (+7%), Paris et Bordeaux (+5% chacun) enregistrent les plus fortes progressions.
Quelle est la valeur d’un compromis de vente conclu sous la forme électronique ?
Le compromis de vente peut être conclu électroniquement
L’article 1174 du code civil dispose que lorsqu'un écrit est exigé pour la validité d'un contrat, il peut être établi et conservé sous forme électronique dans le respect de certaines conditions. Attention, certains actes échappent toutefois à l’ère de l’électronique. Les actes relatifs au droit de la famille et aux successions répondent à un formalisme strict et ne peuvent pas faire l’objet d’une signature électronique ainsi que les actes relevant des suretés personnelles ou réelles (comme un engagement de caution solidaire par exemple) qui ne peuvent pas faire l’objet d’une signature électronique.
Lorsqu'est exigée une mention écrite de la main même de celui qui s'oblige (comme par exemple un compromis de vente rédigé par l’intermédiaire d’un professionnel puis remis en mains propres), ce dernier peut l'apposer sous forme électronique si les conditions de cette apposition sont de nature à garantir qu'elle ne peut être effectuée que par lui-même.
Quelle est la valeur d’un contrat signé électroniquement ?
L'écrit électronique a la même valeur que l'écrit sur support papier, sous certaines conditions : son auteur doit être parfaitement identifié. Le contrat doit également être conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité. La signature électronique consiste en l'usage d'un procédé fiable d'identification. La fiabilité de ce procédé est présumée, jusqu'à preuve contraire, lorsque la signature électronique est créée, l'identité du signataire assurée et l'intégrité de l'acte garantie.
RÉFÉRENCES JURIDIQUES
- Articles 1174, 1175, 1366, 1367 et 1369 du code civil.
Combien votre voisin a-t-il vendu sa maison ?
Top 4 des solutions pour augmenter la valeur de votre bien immobilier
Rénovez les pièces stratégiques pour vendre
L'état de certaines pièces peut être décisif pour conclure une vente immobilière. C'est le cas des pièces techniques telles que la cuisine ou la salle de bains. Des pièces dont la rénovation coûte souvent cher et qui peuvent faire fuir les acquéreurs si elles ne sont plus au goût du jour... voire vétustes.
Ces rénovations vous permettront d'ailleurs de profiter d'un logement en bon état tant que vous l'habiterez mais aussi de faire de belles photos pour votre annonce immobilière. Car, on le rappelle, une annonce immobilière avec de belles photos est un must pour que des acquéreurs se déplacent pour visiter votre bien immobilier.
En outre, "il est beaucoup plus agréable de vivre dans une maison rénovée", explique Jean-Christophe, qui vient de rénover ses deux salles de bains et sa cuisine dans sa maison dans le but de la vendre. "Refaire ces pièces nous permettra de vendre au prix du marché, de présenter un logement au goût du jour et sain. Je pense que c'est un excellent investissement qui peut peut-être nous aider à faire une petite plus-value à la vente. D'autant qu'on peut faire un peu de home staging dans les autres pièces de la maison pour réduire les coûts de rénovation", poursuit-il.
Refaire la salle de bain pour vendre
La salle de bains est en effet une des pièces maîtresses d'un logement. Avec la cuisine, elle retiendra toute l'attention des acquéreurs dont les attentes peuvent varier : double vasque, baignoire, douche italienne, wc séparés... mais qui rechercheront globalement la même chose : ne pas faire de travaux trop importants dans cette pièce technique et poser leurs valises une fois l'acte de vente signé.
En effet, rénover entièrement une salle de bains peut coûter très cher selon le niveau de finition et de sa superficie. En moyenne, les prix d'une rénovation complète vont de 400 euros/m2 à 1200 euros/m2.
Refaire la cuisine pour vendre
Même s'il s'agit de l'aménagement d'une petite cuisine, refaire sa cuisine dans le but de préparer la vente est une astuce pour donner de la valeur à votre bien immobilier.
Et comme pour une salle de bains, les prix de rénovation complète pour une cuisine varient de 400 euros à 1200 euros environ par m2 selon les matériaux choisis.
Ces deux rénovations donneront de la valeur et/ou du cachet à votre logement. Un bien immobilier refait à neuf pouvant se vendre plus cher qu'un autre nécessitant d'importants travaux.
Agrandissez la surface habitable
Autre astuce pour augmenter la valeur de votre logement: agrandir ce dernier en aménageant les combles ou en créant un souplex cosy par exemple.
Le prix de vente étant calculé sur le prix au m2, créer une pièce supplémentaire valorisera votre bien. Attention toutefois, puisque la taxe foncière basée sur la superficie habitable du bien augmentera également.
Bien situé dans une zone avec PLU
Des autorisations sont nécessaires si vous souhaitez agrandir votre maison de plus de 40m2 si votre logement est situé dans une zone dotée d'un PLU (un plan local d'urbanisme). Si la surface totale atteint 150m2 vous devrez avoir recours à un architecte et obtenir un permis de construire de la mairie.
Une déclaration préalable de travaux suffit pour les agrandissements de moins de 40m2 si la surface totale n'excède pas 150m2 après agrandissement.
Bien dans une zone sans PLU
Si vous n'êtes pas situé dans une zone PLU, vous devrez déposer un permis de construire pour tout agrandissement de plus de 20m2.
Et si vous envisagez de surélever la maison, vous devrez vos renseigner en amont auprès du service d'urbanisme de votre commune.
Une extension de maison peut coûter de 500 euros/m2 à plus de 2000 euros/m2 selon la structure choisie, l'artisan, la complexité du chantier, les matériaux...
Installez des équipements coup de cœur
Selon la zone où vous habitez, l'installation d'équipements coup de coeur pourra donner un coup d'accélération à...
Construction : comment vérifier la qualité du sol de mon terrain ?
Construire sa maison : comment vérifier la qualité du sol du terrain ?
Vous pensez avoir déniché le terrain idéal pour construire votre nouvelle maison ? Sachez toutefois que tant qu’aucune étude de sol n'a été réalisée, des doutes subsistent sur la nature du terrain. En construisant votre maison sur des fondations classiques, sans effectuer d’étude de sol au préalable, vous risquez de voir votre habitation se détériorer en quelques années. Il est donc préférable de faire réaliser une étude de sol, aussi appelée G12, afin de connaître la nature du terrain sur plusieurs mètres de profondeur, et le type de fondation pouvant y être créé. Cette étude vous permettra notamment de savoir le budget que vous devrez consacrer à la création des fondations. L’étude de sol doit être réalisée par un géotechnicien, obligatoirement titulaire d’une assurance. Pour le vérifier, n’hésitez pas à lui demander une copie de son attestation d’assurance. S'il existe des études de sol autres que la G12, seule celle-ci vous protège puisqu'elle engage la responsabilité du professionnel qui la réalise grâce à l'assurance dommages-ouvrage.
CONSEIL SELOGER
Ne pas faire une étude du sol, c’est prendre le risque de devoir réaliser des réparations onéreuses à moyen terme.
L'étude de sol est-elle obligatoire ?
Si elle est fortement recommandée pour éviter les mauvaises surprises, l’étude de sol n’est pas toujours obligatoire. Elle l’est toutefois dans certains secteurs à risques (sismique, glissement de terrain, submersion…) concernées par un Plan de Prévention des Risques (P.P.R). La loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) de 2018 a également rendu obligatoire l’étude de sol dans certaines zones présentant un risque lié à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Ces zones sont définies par arrêté ministériel. Si votre terrain n’a pas encore fait l’objet d’une étude de sol, demandez à votre mairie si elle est obligatoire ou non. Si ce n’est pas le cas, il est conseillé de prévoir une clause suspensive dans l’acte de vente afin de pouvoir résilier la vente si l’étude de terrain réalisée par la suite révèle un surcoût de fondation très important lié à la qualité du terrain. Précisons que si vous voulez souscrire une assurance dommages-ouvrage, qui finance les travaux de réparation pendant 10 ans, l’étude de sol est souvent réclamée par l’assureur.
BON À SAVOIR
L’étude du sol se déroule en plusieurs étapes : les fouilles et les mesures de la résistance du sol, le calcul du frottement, les tests en laboratoire pour déterminer la teneur en argile et en eau du sol, etc.
Qui doit prendre en charge l'étude de sol ?
Si vous signez un Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI) avec fourniture de plan, c’est au constructeur de faire réaliser l’étude de sol si celle-ci est obligatoire. En effet, la loi précise qu’un constructeur professionnel ne peut construire une maison sans se préoccuper de la bonne ou mauvaise qualité du sol. L’article R. 231-5 du Code de la Construction et de l’Habitation (CCH) indique que le prix convenu inclut, s'il y a lieu, les frais d'étude du terrain pour l'implantation du bâtiment. Le constructeur ne peut donc, en aucune manière, vous demander des frais supplémentaires. La réalisation de l’étude de sol doit être mentionnée dans le CCMI. Si vous avez opté pour l’auto-construction, ce sera toutefois à vous de prendre en charge l’étude de sol. Le prix d’une étude de sol est libre et varie en fonction de la pente, de la superficie du terrain, du plan de construction et de la situation géographique. Le coût de cette étude peut donc aller de 500 à 2 000 €. Il est important de démarcher plusieurs...
La réforme de la taxe foncière sera effective à partir de 2026
La réforme de la taxe foncière, qui passera par une révision des valeurs locatives des logements servant de base à son calcul, sera effective "à partir de 2026", selon le projet de budget 2020. La taxe foncière est un impôt local, payé par les propriétaires, dont les recettes reviennent actuellement aux collectivités locales. Elle repose sur une valeur donnée aux logements en fonction de leur degré de confort.
Mais les critères d'appréciation de ce confort, qui datent de 1970, ont souvent été critiqués pour leur obsolescence, en particulier par la Cour des comptes. Des logements très anciens des centres-villes dont l'état réel n'a pas été actualisé sont ainsi beaucoup moins fiscalisés que des logements plus récents, ou datant même des années 60 qui étaient considérés à l'époque comme un sommet de confort mais ne le sont plus aujourd'hui alors que les normes d'habitat ont évolué.
130.000 foyers concernés par une hausse cette année
Les propriétaires sont toutefois tenus de déclarer certains changements dans leur logement, une déclaration qui entraîne une révision de la valeur locative. Cette année par exemple, 130.000 foyers fiscaux ont vu leur taxe foncière augmenter pour cette raison, a indiqué récemment le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin. Plusieurs fois envisagée, la réforme en profondeur des valeurs locatives est potentiellement explosive car elle pourrait entraîner une forte augmentation de taxe foncière pour certains propriétaires. Le gouvernement a donc décidé de se donner du temps. La révision des bases locatives sera bien lancée dans le projet de loi de finances 2020 mais elle "produira ses premiers effets sur l'imposition foncière à partir de 2026", indique Bercy. Ses effets "seront lissés sur une longue période pluriannuelle", ajoute encore le ministère dans le document de présentation du projet de budget, qui précise que cette réforme se fera "à prélèvement constant".
Avec AFP
« Les modèles transactionnels nous inspirent »
Comment se porte la catégorie dédiée à l’immobilier ?
L’immobilier reste le premier univers du portail Leboncoin juste devant l’automobile. C’est la locomotive du groupe puisqu’elle enregistre, en septembre, 12 millions de visiteurs uniques par mois contre 11,3 millions en septembre 2018, selon Médiamétrie. La catégorie dédiée à l’immobilier neuf, qui a été lancée en 2018, est un franc succès : en presque deux ans, le nombre d’annonceurs a été multiplié par 4, les visites par 15 et les contacts par 30. Cela s’explique aussi par le fait que l’immobilier est un marché vertueux, porté par une forte progression des transactions dans l’ancien dans les centres villes et une forte évolution des prix au m2. Il y a deux ans, en octobre 2017, Leboncoin a racheté À Vendre À Louer, un portail plus traditionnel, donc plus proche des attentes des agents immobiliers. En plus de nous permettre de gagner des parts de marché, cette acquisition nous a aidé à capter l’attention des professionnels du secteur.
Quelles synergies ont jusqu’ici été développées entre les deux portails ?
Il est dans notre intérêt de garder les deux marques distinctes car elles correspondent à deux contextes d’usage différents et à deux forces : la puissance pour Leboncoin et l’affinité pour À Vendre À Louer. Pour autant, nous développons autant de synergies que possible. Sur le volet commercial, Leboncoin et À Vendre À Louer disposent désormais d’une régie commune. Les équipes liées à la communication, au marketing et à la finance sont, elles aussi, partagées. Sur le volet fonctionnel, d’autres synergies devraient être mises en place : nous lancerons, dans quelques semaines, un back office commun, qui permettra à nos clients de gérer leurs annonces depuis un seul et même espace.
Quelles sont vos ambitions pour À Vendre À Louer ?
Nous voulons faire de ce portail une référence en matière d’immobilier en France. C’est bien parti puisque son audience croît rapidement : en juillet 2019, il enregistrait 3 millions de visiteurs uniques, contre 2 millions en mai 2018, d’après Médiamétrie. Dans cette optique, nous avons changé sa charte graphique afin qu’il colle davantage aux goûts de ses utilisateurs. Le design est à la fois plus moderne et plus urbain. Nous avons également développé davantage de services mobiles tournés vers la géolocalisation, le partage d’informations locales et contextuelles, le calcul d’itinéraires entre le domicile et le travail. Ce sont des fonctionnalités que nous étendrons ensuite sur Leboncoin.
Quelles sont vos axes de travail pour la catégorie dédiée à l’immobilier ?
Nous travaillons beaucoup sur la géolocalisation. Depuis que l’évaluation immobilière est disponible en open source (NDLR : la direction générale des finances publiques a rendue sa base DVF publique le 24 avril 2019), il y a davantage de transparence sur le sujet. Nous réfléchissons au développement d’un outil permettant de mieux estimer la valeur immobilière d’un bien. Nous nous intéressons également au modèle de l’Argus, que nous venons d’acquérir et qui permet de collecter des estimations et de proposer des leads qualifiés aux clients. Notre second axe de travail porte sur la data. Nous souhaitons que les agents immobiliers puissent accéder à davantage de données pour mieux piloter la diffusion de leurs annonces, mais aussi qu’ils visualisent les biens considérés comme concurrentiels par rapport aux leurs.
Le rachat de MeilleursAgents par le groupe Axel Springer influence-t-il votre road map ?
Nous évoluons dans un milieu concurrentiel actif et nous observons les mouvements de marché avec attention. En ce qui concerne le rachat de MeilleursAgents, nous notons la valeur transactionnelle de l’opération (NDLR : MeilleursAgents a été racheté 200 millions d’euros), qui est significative. Pour autant, ces mouvements ne changent pas notre road map. Les levées de fonds qui se bouclent aux États-Unis nous inspirent davantage. Au Brésil, la start-up Quinto Andar a par exemple levé l’équivalent de...
Un indicateur de loyer dans chaque commune
Il souhaite étudier tous les marchés locatifs du territoire. Pour l’heure, 28 Observatoires Locaux des Loyers ont été mis en place dans les agglomérations de zones tendues. Ces derniers couvrent une grosse moitié du parc privé de l’hexagone.
Le reste du territoire, moins urbanisé, mérite une information plus qualifiée. Pour ce faire, le Ministère a sollicité 4 experts en modélisation.
Kassoum Ayouba, Marie Breuillé, Camille Grivault et Julie Le Gallo ont en effet pour mission d’exploiter les données de grands opérateurs du marché (Century 21, SeLoger, pap.fr et bientôt leboncoin) afin de déterminer le niveau du loyer par type de bien ainsi que son évolution dans n’importe quel petit coin de France.
Location longue durée ou location touristique : quelle est la formule la plus ad
Propriétaire d’un appartement de deux pièces situé sur la butte Montmartre à Paris, Ariane a récemment pris un poste à Singapour qui l’éloigne de la capitale plusieurs mois d’affilée. « Je cherche à louer mon appartement, mais est-il préférable de le louer en courte durée sur les plates-formes de locations comme Airbnb, Abritel-HomeAway, ou sur une durée plus longue », s’interroge Ariane.
Pour Flatlooker, agence de gestion locative, la location longue durée s’avère plus intéressante. Une nuitée par l’intermédiaire d’une plate-forme pour un appartement de 30 m2 coûte en moyenne 100 euros et peut donc rapporter jusqu’à 12 000 euros par an pour une location de 120 jours.
La loi portant Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 fixe, en effet, cette limite de 120 jours au-delà de laquelle le logement n’est plus considéré comme une résidence principale. Le logement devient alors un meublé de tourisme et d’autres types d’autorisations sont nécessaires pour le mettre en location dans dix-huit villes en France (voir la note en bas de cette article).
Lorsque le logement est loué meublé pour une plus longue durée, l’appartement est considéré comme le logement principal du locataire. Dans ce cas, le loyer moyen hors charge à Paris est de 36 euros par mois par m2, soit un revenu annuel de 12 900 euros. Dans certains arrondissements, la location saisonnière peut générer en quatre mois l’équivalent de 70 % à 80 % du revenu net que rapporte une location classique en un an. « Vu de cette façon, la location de courte durée semble beaucoup plus intéressante. Mais attention aux frais ! », prévient Jean de Balincourt, PDG de Lokizi, spécialiste de la location meublée de longue durée.
Des frais plus élevés en location courte
En effet, avec une location touristique de courte durée, les frais de ménage, de lavage du linge, de conciergerie nécessaire, par exemple pour remettre les clés au locataire, sont très élevés. S’ajoutent aussi les factures d’électricité, de chauffage ou les charges de copropriété restant à la charge du propriétaire. La taxe d’habitation est également assumée par ce dernier en sus de la taxe foncière. Au total, Flatlooker estime que ces frais se montent à plus de 7 000 euros par an pour un appartement de 30 m2.
Au contraire, dans le cas d’une location longue durée, la loi du 6 juillet 1989 régit les rapports locatifs et le propriétaire peut facturer au locataire la consommation d’eau, d’électricité de chauffage et même une partie des charges de copropriété comme le contrat d’ascenseur par exemple. Le locataire règle aussi la taxe d’habitation ou d’enlèvement des ordures ménagères. Au total, les frais d’une location du même appartement de 30m2 se montent à un peu plus de 4 000 euros sur l’année.
Attention à la fiscalité
Enfin, le régime fiscal du meublé longue durée est plus favorable car les frais et les travaux restant à la charge du propriétaire sont déductibles des loyers perçus ce qui n’est pas le cas pour les locations touristiques.
Sur l’année, après impôts et déduction des frais, le propriétaire gagne entre 4 000 et 5 000 euros de plus pour une location longue durée, selon Nicolas Parisot cofondateur de Flatlooker. L’écart est encore plus important avec des arrondissements comme le XVe, le XIX ou XXe qui sont peu demandés par les touristes et proposent des nuitées moins chères. Le revenu net d’impôt pour une location classique est de 6 810 euros par an, contre 2 150 euros pour une location touristique dans le XXe arrondissement.
Reste que le choix entre les deux systèmes de location ne repose pas uniquement sur la rentabilité : dans le cadre d’une location longue durée, il est impossible de récupérer son appartement ou sa maison pour quelques jours, il faudra attendre la fin du bail. « Les propriétaires présents sur notre plate-forme et qui louent régulièrement leur bien gagnent en moyenne 12 500 euros par an...
Le Sénat propose de créer une police spéciale pour l'habitat insalubre
Ce mercredi 29 mai 2019, la commission des affaires économiques du Sénat a proposé de créer une police spéciale chargée de traiter les cas d'habitat insalubre ou dangereux. Les parlementaires se basent en fait sur les principales orientations retenues pour la proposition de loi "visant à améliorer la lutte contre l'habitat insalubre ou dangereux", déposée par le sénateur LR des Bouches-du-Rhône Bruno Gilles suite au drame de la rue d'Aubagne, à Marseille, le 5 novembre 2018. De même, la commission se fonde sur les observations recueillies lors de ses auditions et de ses déplacements, pour finalement recentrer ses propositions autour de 4 axes : renforcer la prévention de l'insalubrité et la dangerosité des immeubles ; clarifier, simplifier et accélérer les procédures en matière d'habitat insalubre ou dangereux par la création d'une police spéciale du logement ; octroyer de nouveaux pouvoirs aux élus locaux pour mieux lutter contre l'habitat indigne ; et renforcer les sanctions à l'encontre des marchands de sommeil.
"La lutte contre l'habitat indigne doit être une priorité nationale. Nous devons arrêter de tergiverser et agir", a indiqué Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice LR des Bouches-du-Rhône, membre de la commission des affaires économiques et rapporteure de la proposition de loi citée plus haut. "Le Sénat pose la première pierre à l'édifice en créant une police spéciale du logement. Cette police traitera selon une procédure identique de l'ensemble des cas de dégradation de l'habitat. Il revient désormais au Gouvernement de compléter cette réforme en séance publique afin de confier cette police au président de l'EPCI [Etablissement public de coopération intercommunale, ndlr], ou au maire lorsque ce dernier demande à conserver ses pouvoirs en la matière."
Le texte proposé par Bruno Gilles doit être examiné en séance publique par la Haute assemblée à partir du mardi 11 juin prochain. "Le Sénat a souhaité contribuer à la clarification, à la simplification et à l'accélération des procédures en matière de lutte contre l'habitat indigne", ajoute la présidente de la commission, Sophie Primas (LR, Yvelines). "Mais l'habitat indigne c'est aussi et peut-être avant tout un problème de coordination des pouvoirs publics sur le terrain et des moyens financiers insuffisants. Nous devons collectivement faire un effort pour éradiquer ce phénomène qui touche l'ensemble du territoire, le milieu urbain comme le milieu rural."
Que veut dire : prix net vendeur ?
Prix net vendeur : le calcul du vrai prix de son logement
Lorsqu’une personne met en vente son logement avec l’aide d’une agence immobilière, elle fixe alors un prix de vente. Mais sur ce prix déterminé, l’intégralité du montant ne part pas dans la poche du vendeur à l’issue de la vente. On distingue en effet le prix de vente FAI, c’est-à-dire frais d'agence inclus, et le prix net vendeur, à savoir le montant que le vendeur va réellement encaisser à l’issue de la vente de son bien. Ainsi, le prix net vendeur correspond au montant réellement touché par le vendeur, et il se distingue du prix FAI, qui correspond au prix net vendeur + les frais d’agence. Ainsi, le prix net vendeur et le montant des frais d’agence sont étroitement liés, et il est bien évident que le plus la commission de l’agence immobilière sera élevée, et plus le prix net vendeur sera important, et inversement. Notez que les frais d’agence, qui correspondent aux honoraires perçus par l’agent immobilier s’il vend votre logement, ne sont pas encadrés par la loi. En général, ces frais s’élèvent entre 5 et 8 % du prix net vendeur.
Exemple
• Lors de la vente d'un bien immobilier, le prix net vendeur est fixé à 200 000 €.
• Les frais d’agence sont de 6 % du prix, ce qui correspond à 12 000 €.
• Le prix FAI est donc de 212 000 €.
Prix net vendeur : les frais de notaire
Et les frais d'acte appelés à tort frais de notaire dans tout ça ? Ils sont payés par l’acquéreur, et s’ajoutent au prix FAI. Ainsi, lorsque vous signez le compromis de vente avec l’acquéreur, le prix qui apparaît est donc le prix net vendeur + les frais d’agence + les frais de notaire. Ces frais s’élèvent en général à 7-8 % du prix du bien immobilier, et ils sont calculés sur la base du prix FAI. Si l’on reprend l’exemple précédent, il s’agit donc de réaliser le calcul suivant :
• Pour un logement dont le prix net vendeur est fixé à 200 000 €, et dont les frais d’agence s’élèvent à 6 %, le prix FAI est donc de 212 000 €.
• Si les frais de notaire s’élèvent à 7 %, le montant qui s’ajoute au prix FAI payé par l’acquéreur est de 14 840 €.
• Le montant total que l’acquéreur devra débourser pour acheter le logement est de 226 840 €.
L'acquéreur peut obtenir une diminution des frais de notaire
Il est possible pour l’acquéreur de diminuer le montant des frais de notaire, en versant directement à l’agent immobilier, en charge de la vente, les frais d'agence. Pour que l’acquéreur puisse bénéficier de cette option, celle-ci doit être inscrite dans le mandat de vente. Avec ce scénario, c’est donc le prix net vendeur qui est mentionné dans le compromis de vente et l’acte de vente authentique comme prix à régler par l’acquéreur. Dans ce cas, les frais de notaire s’appliquent au prix net vendeur, et non au prix FAI, ce qui permet à l’acquéreur de réaliser des économies. Si l’on reprend l’exemple précédent, on réalise donc le calcul suivant :
• Le prix net vendeur est de 200 000 €.
• Les frais de notaire de 7 % calculés sur la base du prix net vendeur sont de 14 000 €.
• Ainsi, le prix total à régler par l’acquéreur lors de la signature de l’acte de vente est de 224 000 €, ce qui représente une économie de 2 840 €.
Bon à savoir
Certaines agences appliquent un montant minimum d'honoraires situé entre 5 000 et 6 000 €.
Prix net vendeur : obtenez une diminution des frais d’agence
Si l’acquéreur peut obtenir une petite...
USUFRUIT : DÉFINITION ET DROITS
Définition de l'usufruit
La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements (article 544 du Code civil).Ce droit est divisé en trois éléments :
• l'abusus (ou nue-propriété) désigne la possession du bien au titre de propriétaire,
• l'usus correspond au droit de disposer du bien,
• le fructus celui d'en percevoir les fruits.
La réunion de l’usus et du fructus désigne l'usufruit.
L'usufruit permet ainsi à l'usufruitier de disposer du bien et de percevoir les revenus associés. Mais il n'est pas le propriétaire du bien car non titulaire de l'abusus. Ainsi, il n'a pas le droit de vendre le bien, ni de le donner et encore moins de le détruire.
L'usufruit prend fin à la mort de son titulaire (l'usufruitier) ou à la fin de la période pour laquelle il a été accordé contractuellement (article 617 du Code civil).
Différents types d’usufruit
II existe des usufruits différents, adaptables selon la situation des personnes concernées.
L'usufruit successif
Le propriétaire d'un bien peut transmettre l'usufruit sur ce bien à un tiers, par donation ou par testament, lequel devient alors l’usufruitier.
Cette transmission peut être assortie d'une clause d'usufruit successif. Concrètement, si l'usufruitier décède avant le terme convenu de l'usufruit, ce droit est automatiquement transmis à une autre personne. En pratique, on parle de “réversion de l'usufruit” ou d'”usufruit éventuel” : le second bénéficiaire ne recevant l'usufruit qu'au décès du premier usufruitier avant le terme convenu.
Dans la pratique, le notaire prévoit souvent des donations avec usufruit successif au profit du survivant des donateurs. Cela permet de conserver un bien dans une famille et d'anticiper fiscalement une transmission de patrimoine.
Selon une jurisprudence constante, (C.cass. civ.1., 03/10/2000, n°98-21.969) le droit du second usufruitier lui est définitivement acquis “dès le jour de l'acte comportant la clause d'usufruit successif”.
A noter : dans le cadre d’une donation-partage transgénérationnelle, les grands-parents peuvent donner la nue-propriété à leurs petits-enfants et conserver l’usufruit en prévoyant un usufruit successif au profit de la seconde génération. Au décès des grands-parents, l’usufruit revient alors aux enfants et non directement aux petits-enfants.
L'usufruit temporaire
L'usufruit temporaire consiste pour le propriétaire d'un bien à transmettre, à un tiers déterminé, le droit d'user d'un bien et d'en percevoir les fruits pendant une durée déterminée, tout en conservant la nue-propriété dudit bien.
Tant que dure l'usufruit temporaire, son bénéficiaire peut, par exemple, habiter le bien ainsi donné et en percevoir les revenus si ce dernier est loué.
Au terme de la donation d'usufruit temporaire, le donateur redevient plein propriétaire de son bien.
L'usufruit temporaire est fréquemment utilisé pour aider un proche pendant quelques temps, notamment un enfant qui entre dans la vie active et ne dispose pas encore de moyens financiers suffisants.
Les droits et obligations de l'usufruitier
Si l'usufruitier peut jouir du bien par lui-même, transmettre son bail ou céder son droit à titre gratuit, il ne peut pas seul, sans le concours du nu-propriétaire, conclure un bail rural ou commercial d'une durée supérieure à 9 ans.
Les améliorations apportées sur le bien par l'usufruitier ne peuvent pas faire l'objet, à la cessation de l'usufruit, d'une quelconque indemnité, et ce même si celles-ci ont apporté une plus-value au bien.
Enfin, l'usufruitier est tenu aux seules réparations d'entretien du bien et au paiement des charges liées à son occupation (article 605 du Code civil). C'est le nu-propriétaire qui est tenu des grosses réparations.
Que se passe t-il au sein d'une copropriété ? L'usufruitier ou le nu-propriétaire peuvent indifféremment participer à l'assemblée générale, à la condition...
En indivision, chaque propriétaire occupant doit payer sa part de taxe d'habitat
La taxe d'habitation payée par des occupants propriétaires indivis est due par chacun d'eux proportionnellement à ses droits dans l'indivision car elle a un intérêt pour la conservation du bien lui-même. La Cour de cassation a déjà jugé en janvier 2018 que les droits de chacun dans une indivision étaient fixés par le titre de propriété et non liés au financement ou aux dépenses qu'il aurait prises en charge.
Un couple de concubins se disputait au moment de la rupture pour savoir si celui qui avait payé la taxe d'habitation pouvait réclamer un remboursement à l'indivision formée avec l'autre. La taxe d'habitation est une dépense personnelle, de la vie courante, soutenait l'autre, et non une dépense liée à la propriété. Elle fait donc partie de la participation de l'un et de l'autre aux charges quotidiennes liées au logement de la famille, disait-il, et on ne peut pas considérer qu'en la payant, l'un des concubins ait enrichi l'autre, ce qui permettrait d'obtenir un remboursement.
Une dépense qui permet de conserver le bien indivis
La loi ne règle pas les conséquences financières de la séparation des concubins, a déjà jugé la Cour de cassation. Mais le paiement de la taxe d'habitation n'est pas considéré par les juges comme une dépense du quotidien.
Il s'agit d'une dépense nécessaire qui permet de conserver le bien indivis, selon l'expression de la loi, et elle doit donc être supportée par chacun des propriétaires en proportion de ses droits de propriété dans l'indivision. Cette décision ne dit rien cependant sur la question du paiement de la taxe d'habitation lorsque les concubins ne sont pas propriétaires.
(Cass. Civ 3, 13.2.2019, M 17-26.712).
Avec AFP
Combien de visites pour vendre sa maison ?
Pour vendre sa maison, une seule visite peut suffire
Le nombre de visites nécessaires pour vendre une maison est difficile à calculer. Ce chiffre dépend de nombreux facteurs (localisation, état du bien, prix de vente, dynamisme du marché…), et parfois au hasard. Si le bien vendu correspond totalement aux critères de recherche d’un acheteur (effet « coup de cœur »), une seule visite peut suffire. À contrario, un bien mal situé ou disposant de caractéristiques très particulières (une décoration « datée » par exemple) peut nécessiter de très nombreuses visites avant de trouver preneur. C’est également le cas si le marché immobilier local est morose : les acheteurs potentiels n’hésitent pas à prendre leur temps pour visiter plusieurs biens, afin de les comparer et de négocier le prix de vente. Si l’acheteur passe par une agence immobilière ou un notaire pour vendre son bien, il peut lui demander le nombre de visites moyennes nécessaires pour vendre un bien dans le secteur concerné.
Bon à savoir
Après de nombreuses visites sans aucune offre, il est conseillé de revoir le prix du logement à la baisse.
Combien de visites pour « conclure » ou pas...
Si une maison n’est pas visitée, c’est généralement qu’elle est trop chère. Le vendeur devra donc réagir rapidement en baissant le prix, afin d’attirer les visiteurs. À contrario, une maison souvent visitée mais sans aucune offre, souffre certainement d’un défaut ou d'un prix de vente surestimé :
Après 5 visites sans offre, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, c'est tout à fait normal.
Après 8 visites sans offre, il faut commencer à se poser des questions.
Après 12 visites sans offre, il est conseillé de réagir en revoyant son prix de vente à la baisse.
Pour vendre plus rapidement, mieux vaut bien estimer sa maison
Pour estimer sa maison au bon prix, il faut prendre en compte l’offre et la demande au moment de sa mise en vente. Cette estimation correspond rarement au prix auquel la maison a été achetée plusieurs années auparavant. Pour trouver le bon prix de vente, il est nécessaire d’étudier les annonces immobilières de biens similaires, en consultant les vitrines d’agences ou les sites d’annonces en ligne comme SeLoger. Une fois le prix moyen du mètre carré déterminé, il faudra l’affiner en fonction des spécificités propres à sa maison. Ainsi, il faudra appliquer une décote (de 10 à 20 %) si la maison a des défauts, ou appliquer une surcote (jusqu’à 30 %) si elle possède des atouts, comme une grande luminosité ou une belle véranda.
Le « home staging », un bon moyen pour séduire les visiteurs
Pour réduire le nombre de visites nécessaires pour vendre sa maison, il faut essayer de susciter le « coup de cœur » chez les acheteurs potentiels. Pour cela, il faut rendre sa maison la plus attrayante possible. Cela peut notamment passer par le « home staging », qui consiste à valoriser l’espace en nettoyant les pièces principales et en se débarrassant, même temporairement, des meubles et éléments de décoration trop « personnels ». En effet, une décoration neutre aidera le visiteur à se projeter dans les lieux. Il faut également penser à remplacer les ampoules grillées, les interrupteurs défaillants ou un interphone défectueux, ainsi que repeindre en blanc un mur sale. Notons que les espaces extérieurs ne doivent pas être négligés. En effet, le jardin est souvent le premier contact qu’aura le visiteur avec la maison. Il faut donc penser à retirer les végétaux morts du jardin, à tondre la pelouse et à tailler les arbres, afin de le valoriser.
Logement décent : quelles sont les obligations du propriétaire ?
Un logement décent est une obligation pour être loué
L’article 6 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 dispose aujourd’hui, que le propriétaire est tenu de remettre au locataire un logement décent ne laissant pas apparaître de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé, exempt de toute infestation d'espèces nuisibles et de parasites, répondant à un critère de performance énergétique minimale et doté des éléments le rendant conforme à l'usage d'habitation.
Bon à savoir
La loi du 6 juillet 1989 est d’ordre public, il n’est pas possible d’y déroger, et le propriétaire ne peut s’exonérer de ses obligations.
Le logement doit être exempt d’espèces nuisibles et de parasites
La définition du logement décent précitée est issue des modifications apportées par la loi ELAN du 23 novembre 2018. Le logement, pour être décent, doit être exempt de toute infestation d’espèces nuisibles et de parasites. Attention, si le locataire est lui-même responsable de la survenance de nuisibles dans le logement, en raison d’une mauvaise hygiène de vie, il devra prendre en charge les interventions des professionnelles et les réparations nécessaires.
Bon à savoir
Le propriétaire du bien loué a l’obligation de veiller au respect de ses critères lors de l’entrée dans les lieux du locataire, mais aussi pendant toute la durée du bail. Les locataires restent, bien entendu, responsables des réparations locatives, mais tout ce qui touche à la décence du logement demeure à la charge du propriétaire.
Rappel : les critères du logement décent listés dans un décret
Le décret n°2002-120 du 30 janvier 2002 détermine les critères du logement décent. Si le propriétaire contrevient aux dispositions de ce décret ainsi qu’à celles de l’article 6 de la loi du 6 juillet, il pourra être condamné par un tribunal, à verser des dommages et intérêts au locataire ayant subi un préjudice. Les juges demeurent souverains sur la résolution d’un litige opposant propriétaire et locataire, celui-ci reste soumis à leur libre appréciation.
Références juridiques
Article 6 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989
Article 142 de la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018
Décret n°2002-120 du 30 janvier 2002
Évreux : Le Logement familial de l’Eure lance la construction de sept pavillons
Des pavillons spacieux et écologiques pour 149 700 €
En posant cette première pierre symbolique, Le maire Guy Lefrand a rappelé la volonté de la municipalité de favoriser la mixité sociale, en cours sur le quartier. « Ces pavillons en sont un bel exemple, à proximité des commerces, des écoles et des administrations ».
Denis Thauvin, président du Logement Familial de l’Eure, a détaillé ce programme : « Des maisons neuves, à basse consommation, en accession sociale à la propriété : une T3 pour 149 700 €, ou une T4 à 733 € par mois pendant 25 ans. » Des constructions au style contemporain : pièces spacieuses, espaces ouverts et lumineux, terrasse donnant sur un jardin clos avec portillon, garage et parking privatifs. Côté chauffage, chaudière au gaz à condensation et côté économies d’énergie, des panneaux photovoltaïques. Deux à trois chambres au choix, volets et porte de garage électriques.
Cinq des sept pavillons sont déjà vendus
Implanté sur l’ancien site de l’îlot Forez, ce petit lotissement baptisé le Clos des Rêveries, est situé à l’angle de la rue Jean-Jacques-Rousseau et de la rue de Rugby, face à l’école Maxime-Marchand. Les différents chantiers vont être réalisés principalement par des entreprises locales et la livraison devrait intervenir début 2020. Les familles intéressées doivent se dépêcher, cinq des sept maisons sont déjà vendues, il n’en reste plus que deux à réserver au Logement familial de l’Eure, 4, rue Saint-Pierre à Évreux.
En savoir plus: Logement familial de l’Eure, 4, rue Saint-Pierre à Évreux. Tél. : 02 32 62 23 23.
DROIT DE PREEMPTION : PRINCIPE ET DELAIS
Définition du droit de préemption
Le droit de préemption est un droit qui permet à une personne de se porter acquéreur en lieu et place de l’acheteur dans le cadre d’une vente immobilière. Le vendeur est donc obligé de lui vendre son bien immobilier. Il s’agit d’une entrave à la liberté contractuelle justifiée soit par le principe de l’intérêt public, soit pour la protection du locataire.
Exemple : vous souhaitez vendre votre logement qui est situé à Paris. Vous avez trouvé un acheteur. Avant de finaliser cette vente, vous devrez soumettre l’opération à la Mairie de Paris qui pourra, si elle le souhaite, préempter votre bien. Cela signifie qu’elle se portera acquéreur en lieu et place de votre acheteur, aux conditions de la vente projetée.
Pourquoi ? Généralement, il est question d’une mesure d’intérêt public (article L210-1 du Code de l’urbanisme). L’on permet de “préempter” un bien pour faire respecter des dispositions légales, prescrire des mesures d’urgence (immeuble menaçant ruine) ou sauvegarder un périmètre (historique, commercial, etc.).
Il existe ainsi plusieurs types de droits de préemptions et plusieurs catégories de titulaires.
Types de droit de préemption et titulaires
Droits de préemption des collectivités publiques
En premier lieu, on retrouve l’ensemble des droits de préemption concernant les collectivités publiques (communes, établissements publics de coopération intercommunale à titre principal) au sein du Code de l’urbanisme. Ces droits sont justifiés par l’intérêt public et par la réalisation d’opérations d’aménagements.
Tout d’abord, il y a le droit de préemption urbain. Il s’agit du plus courant : celui établi au bénéfice des communes. En effet, il est permis aux mairies “dotées d'un plan d'occupation des sols rendu public ou d'un plan local d'urbanisme” (article L211-1 du Code de l’urbanisme) de se porter acquéreurs des biens mis en vente sur un périmètre délimité par ce plan. Ce droit de préemption doit avoir été prévu par une délibération du conseil municipal.
Bon à savoir : le POS (plan d’occupation des sols) et le PLU (plan local d’urbanisme) sont des documents d’urbanisme qui permettent de déterminer l’usage du sol de la commune, le caractère constructible ou non des différentes zones (…).
La commune peut ainsi exercer ce droit pour protéger certaines zones, les aménager ou encore permettre le développement de certaines activités. Il est alors question d’un droit de préemption du fait d’“un périmètre de sauvegarde du commerce et de l'artisanat de proximité” (article L214-1 du code de l’urbanisme). La mairie peut alors se porter acquéreur de tout type de fonds de commerce, baux commerciaux ou fonds artisanal mis en vente pour préserver l’activité concernée.
Il existe ensuite un droit de préemption concernant les ZAD (zone d’aménagement différé) créé par les préfets (article L212-1 du Code de l’urbanisme). Ce droit de préemption concerne ces zones spécifiques, non encore aménagées mais pour lesquelles il existe un projet d’intérêt public. Les propriétaires de biens immobiliers situés dans ces zones ne peuvent donc les vendre en toute liberté. Ce droit est octroyé pour six ans à compter de l’acte de publication de création de la zone (délai renouvelable) au profit d’une collectivité publique ou du concessionnaire censé aménager la zone, par délégation.
Il existe enfin un droit de préemption des collectivités publiques, leur permettant d’acquérir en priorité des espaces naturels sensibles, boisés ou non, et ce afin de préserver le paysage et la biodiversité (article L215-1 du Code de l’urbanisme). Dans un tel cas de figure, le département est généralement le titulaire du droit. Il peut le déléguer....
Vers une interdiction de louer un Pinel à sa famille ?
Certains députés veulent remettre en cause ce qui avait été l'un des éléments clés lors du passage du Duflot au Pinel. La Commission des finances de l'Assemblée nationale a ainsi adopté mercredi 7 novembre un amendement rétablissant l’interdiction de mise en location à "un ascendant ou un descendant".
L'amendement N°II-CF957, présenté par le rapporteur général de la Commission des finances Joël Giraud (LREM), a ainsi pour but de rétablir l'interdiction qui prévalait avec le dispositif de défiscalisation dit Duflot entre 2013 et 2014. Il serait alors impossible de louer à ses enfants ou ses parents tout en bénéficiant de l'avantage fiscal propre au Pinel.
"La location sous conditions de ressources du dispositif n’a de réelle portée que si elle est effectuée par le bailleur en faveur de personnes auxquelles il n’est pas lié par des liens familiaux ou de solidarité", note l'auteur de l'amendement dans l'exposé des motifs. Par ailleurs, le dispositif actuel peut permettre un "effet d'aubaine" avec le "cumul entre une réduction d’impôt (NDLR : grâce au dispositif Pinel) et la déduction du revenu global d’une pension alimentaire éventuellement versée à un ascendant ou à un descendant" qui serait donc logé dans ce Pinel.
Encore de longs débats avant de trancher
Pour rappel, la loi de finances pour 2019 prévoit de prolonger le dispositif Pinel jusqu'au 31 décembre 2021 pour les zones A, A bis et B1. Ce dispositif de défiscalisation permet d'obtenir une réduction d'impôt en investissant dans le neuf et en louant le bien à des locataires aux revenus modestes et à des loyers inférieurs à certains plafonds. Il était jusqu'ici possible de louer son bien à un enfant ou un parent, à condition qu'il ne fasse pas partie de son foyer fiscal.
L'avenir du dispositif concernant les ascendants et descendants est cependant loin d'être joué car nous n'en sommes encore qu'à la première lecture du texte par les députés, avant le passage au Sénat et certainement une deuxième lecture à l'Assemblée.
Immobilier : trois façons différentes d'investir
La pierre a été, est encore et sera toujours une valeur refuge en matière d'investissement. Que ce soit à l'échelle d'un particulier propriétaire d'un logement ou d'un professionnel possédant un ou plusieurs bâtiments, l'immobilier demeure un moyen attractif de placer de l'épargne à moyen voire à long terme.
Cela peut prendre des formes inattendues. La colocation, par exemple, qu'on pourrait croire réservée aux étudiants ou aux jeunes actifs, est devenue un levier d'investissement insoupçonné. Dès 2008, des professionnels spécialisés dans l'immobilier neuf ont ainsi décidé de se lancer dans l'industrialisation de cette forme d'hébergement. « L'idée : trouver un bien qui va correspondre à cet objectif et à l'emplacement souhaité », explique Loïg Le Meilleur, co-fondateur de Colocatère. « Nous pouvons même proposer des projets de transformation pour aménager à la fois les chambres avec pièces d'eau et les pièces de vie spacieuses avec cuisine et salon. »
Jusqu'à 1,5 million d'euros investis... dans la colocation
Aujourd'hui à la tête de 700 chambres réparties dans 160 maisons et appartements, la société a en effet sa propre entreprise de travaux s'il faut concevoir en ce sens les espaces privatifs et communs. Elle peut également mandater un architecte de son réseau s'il faut casser un mur porteur. L'investisseur a ainsi un seul interlocuteur tout au long du processus.
Présent à Amiens, Bordeaux, Lille, Lyon, Metz, Nancy, Nantes, Paris, Reims, Rennes et Toulouse, Colocatère promet un rendement de 3 à 6 % selon les villes. Les loyers étant, selon les villes, de 300 à 600 euros par occupant, cela rapporte toujours plus d'argent qu'une famille se partageant un appartement ou une maison.
Gérante des locations, la société a édicté une règle inviolable pour protéger ses investisseurs, dont le ticket moyen varie entre 180.000 et 1,5 million d'euros.
« Les colocs ne se connaissent pas du tout, bien au contraire. Cinq copains, c'est cinq personnes solidaires prêtes à faire la bringue », insiste Loïg Le Meilleur. « Nous avons testé, nous n'en voulons plus. Nous avons tout type de profil, étudiant, jeunes actifs, seniors parfois ».
Le crowdfunding, ou comment mobiliser les épargnes sur Internet
L'investissement dans la colocation a toujours existé, mais le phénomène prend de l'ampleur avec la hausse continue des prix dans les métropoles. Les investisseurs se rabattent en effet sur cette gamme de logements, les bénéfices perçus excédant toujours ou presque le simple loyer d'un ménage vivant seul, en couple et/ou avec des enfants.
Si des sociétés comme Colocatère aident les investisseurs à se positionner sur ce marché inattendu, des startups les guident dans les labyrinthes du crowdfunding. Autrement dit, à l'heure où les banques demandent toujours plus de fonds propres aux acteurs de l'immobilier, la mobilisation de personnes ciblées via une plateforme Internet permet de collecter tant l'épargne des particuliers que celle des entreprises.
Depuis un décret gouvernemental du 16 septembre 2014 relatif au financement participatif, « si vous avez besoin de moins de 2,5 millions d'euros par dossier, vous pouvez émettre un document d'information réglementaire simplifié qui va permettre de collecter l'épargne sur une plateforme », explique Vincent Sillègue, co-fondateur de Koregraf.
400.000 euros levés en douze minutes !
Soutenue par Crédit Mutuel Arkea et BNP Développement, la startup se définit comme « une banque d'affaires dédiée à la promotion immobilière, en aidant les professionnels à trouver les ressources et financières pour développer leurs entreprises ». Mais avant de lancer la souscription en ligne, Koregraf mène un vrai audit sur le promoteur, en allant voir ses équipes et en visitant un chantier en cours et/ou deux réalisations achevées.
Au terme des dix-huit mois de l'opération - la durée moyenne entre le lancement et la livraison d'un projet -, 10.000 euros placés à 9% de rendements rapporte 1.390 euros supplémentaire, soit après impôt, 973 euros nets. Près de trois ans...
Offre d'achat acceptée, l'agence immobilière est-elle responsable si le vendeur
Qu’est-ce qu’une offre d’achat immobilière ?
L’offre d’achat est un acte par lequel un acheteur fait une proposition au vendeur dont il souhaite acheter le bien immobilier. Dans cette offre d’achat, l’acquéreur propose donc au vendeur d’acheter son bien à un prix qui peut être le prix fixé par le vendeur ou un prix inférieur. La proposition d’achat peut être verbale, mais dans ce cas, elle n’a pas de valeur juridique car elle est difficile à prouver. Il est donc conseillé de toujours formuler une offre d’achat à l’écrit afin d’en conserver une trace et de prouver son existence le cas échéant. A partir du moment où le vendeur a accepté, il ne peut plus revenir sur sa décision.
Bon à savoir
Une offre d'achat doit être écrite et signée par le vendeur et l'acheteur.
L’agence immobilière n’est pas responsable si le vendeur se rétracte
Si le vendeur décide de se rétracter après avoir accepté une offre d’achat, l'agence immobilière n’en est pas responsable, car sa responsabilité n’est engagée que si elle commet directement une faute à l’égard du mandant, à savoir le vendeur. A ce titre, les obligations de l’agence immobilière se limitent à certaines missions :
• L’obligation de moyens : l’agence immobilière doit tout mettre en œuvre pour que la vente du bien pour lequel elle a été mandatée ait lieu. Elle n’a pas en revanche d’obligation de résultat.
• L’obligation dans la rédaction des actes : l’agence immobilière est tenue pour responsable des conditions de forme, des formalités et de la sécurité des parties lors de la rédaction d’actes juridiques tels que le compromis de vente.
• L’obligation de conseil et d’assistance.
Dans le même ordre d’idée, l’agence immobilière ne peut être sanctionnée pour dépassement de pouvoirs, pour un délit commis dans l’exécution de son mandat ou en cas de violation de son devoir de conseil. Mais lorsque le vendeur décide de se rétracter alors qu’il n’en a pas le droit, l’agence immobilière ne peut pas être tenue pour responsable.
Le vendeur se rétracte, la justice peut l'obliger à vendre son bien
Si un vendeur ayant accepté une offre d’achat souhaite se rétracter, c’est généralement parce qu’il a trouvé un candidat à l’acquisition qui lui propose d’acheter son bien à un prix supérieur à celui qu’il a accepté dans l’offre d’achat de l’acheteur initial. Il s’agit donc du cas où le vendeur a initialement accepté une offre à un prix inférieur à celui qui était fixé, et il souhaite rompre l’engagement avec le premier acheteur afin d’accepter une offre plus avantageuse pour lui. Mais pour autant, le vendeur ne peut pas se soustraire de son engagement. Contrairement à l’acheteur, il ne bénéficie pas d’un délai de rétractation, et son acceptation de l’offre vaut engagement ferme. En se rétractant, il prend donc le risque que l’acheteur saisisse la justice, car dans ce cas, le juge peut obliger le vendeur à vendre son bien à l’acheteur dont il a accepté l’offre, au prix convenu dans cette dernière.
Bon à savoir
Le vendeur a tout à fait le droit de refuser une offre d’achat mais s'il l'a accepté, il ne peut pas revenir sur sa décision.
Journées du Patrimoine 2018 en Normandie : du plus spectaculaire au plus insolit
Dans le Calvados, les caissons Phoenix vestiges en danger du débarquement du 6 juin 1944
Ils font partie de la ligne d'horizon d'Arromanches (Calvados). Les caissons Phoenix sont une prouesse technologique et l'une des clés de la victoire alliée, ces immenses blocs de béton acheminés au lendemain du Jour J pour protéger le port artificiel. Ils ont permis le débarquement des troupes de renfort et de milliers de tonnes de matériel. Ce patrimoine unique dans l'histoire est mis à rude épreuve par les marées et les tempêtes. Sur 115 caissons phoenix construits, il n’en reste qu’une vingtaine aujourd'hui. Au mieux, ils auront totalement d’ici 2094, voire plus tôt. Il est préférable donc les visiter au plus vite.
La question de leur préservation n’a toujours pas été tranchée.
Il fallait s’en occuper en 1950 ou 55 pour protéger le port, essayer de trouver une solution par enrochement ou tenter de les réparer. On n’a rien fait parce que ce n’était pas dans l’air du temps à cette époque-là. On n’envisageait pas de financement. Et plus ça va, moins il est possible de trouver les finances » précise Patrick Jardin, maire d’Arromanches.
Dans l’Eure, la filature Levavasseur patrimoine industriel unique
D’ordinaire, la friche industrielle n’est pas accessible au public. Mais samedi 15 septembre 2018, ce vestige de l’industrie textile normande sera présenté par Emmanuelle Real, chargée d’études sur le patrimoine industriel, service Patrimoines, Région Normandie.
D’architecture néogothique, les ruines de la filature prennent des allures de cathédrale. Située à cheval sur les communes de Pont-Saint-Pierre et Douville-sur-Andelle, la filature Levavasseur est la propriété du département de l’Eure.
Dans la Manche, à la découverte d'un ancien hangar à dirigeables
C'est un bâtiment à la taille imposante : 150 mètres de long par 40 mètres de large et 30 de hauteur. L'endroit a été construit entre 1917 et 1919 par la Marine nationale française. Il était destiné à accueillir des dirigeables ayant pour mission de bombarder les sous-marins allemands.
Le hangar à dirigeables d'Ecausseville (au sud de Cherbourg-en-Cotentin, Manche), classé monument historique en 2003, est entièrement en béton. L'association qui le gère espère le voir figurer dans le livre Guinness des records. Un classement qui devrait aider à collecter l'argent nécessaire à l'entretien de la toiture bétonnée.
Dans l'Orne, les forges et d'autres vestiges du passé minier autour de Dompierre
Découvrez une page de l'histoire ornaise presque oubliée aujourd'hui, celle des mines de fer exploitées au début du XXè siècle dans ce qui est désormais le parc naturel régional Normandie Maine. Une association le Savoir et le Fer restaure deux des neuf fours de calcination de la Butte Rouge à Dompierre (Orne). Le site a été en activité de 1901 à 1938.
Ce qui est intéressant c'est qu'on touche à l'histoire directe de la région. On rencontre beaucoup d'enfants des gens qui ont travaillé sur ce site-là. C'est gratifiant pour eux de voir que l'on a pas tout abandonné même s'il s'agit de patrimoine récent explique Guillaume Boisanfray, tailleur de pierres participant au chantier de restauration.
En Seine-Maritime, visiter Dieppe en transat
Les chroniques sonores de "Dieppe ville en transat" ont été réalisées en 2016-2017 en collaboration avec la compagnie Vers Volant. Assis sur une chaise longue en plein air, le visiteur découvre la ville portuaire, la ville anglaise, et les horizons de Dieppe.
Chaque thème contenant trois formats de 5 minutes :
- format "point de vue/portrait": rencontre avec une personnalité dieppoise, vivante ou appartenant à l'histoire
- format "ping-pong": jeu de questions-réponses, micro-trottoir
- format "la petite bande de Dieppe Ville d'art et d'histoire": les membres du service d'animation du patrimoine nous content l'histoire de Dieppe
Pour 30 000€ devenez quasi-propriétaire d'une église en Normandie
La commune de Granville, en Normandie, se sépare de son église. Le bâtiment, désacralisé, va être cédé, pour 30.000 euros, sous forme d'un bail emphytéotique. Il s'agit d'un bail de très longue durée, entre 18 et 99 ans en droit français. L'acheteur sera donc un locataire quasi-propriétaire.
La ville espère impulser une nouvelle dynamique avec ce projet. L'église Saint-Paul est idéalement située. Elle domine le centre historique et le port de plaisance. Elle jouit ainsi d'une vue imprenable sur la mer et se voit de partout. Un emplacement parfait pour un nouveau départ, car le bâtiment n'est pas classé au titre des monuments historiques, laissant ainsi toute latitude au futur gestionnaire.
Un style "Belle-époque"
Néanmoins, ce dernier aura des exigences à respecter. L'agence immobilière Patrice Besse, qui s'occupe de la vente de ce bien, précise tout d'abord que le projet doit être économiquement viable. "Le gestionnaire supportera la charge de la remise en état d’usage des lieux et leur entretien durant toute la durée du bail. La commune devra être convaincue de son sérieux et de la pérennité de son action", peut-on lire sur l'annonce. Ensuite, le projet doit être accepté par les habitants de la commune. Et enfin, il doit respecter le patrimoine et l'architecture du lieu. En effet, l'église Saint-Paul est un bâtiment emblématique de la commune et un témoignage du passé.
La construction de l'église a débuté en 1891 et s'est achevée en 1898. "L’édifice totalise une surface au sol de 755 m² qui pourrait être grandement augmentée par la création d’un niveau supplémentaire, comme le permet sa très importante hauteur", affirme Patrice Besse. À cela s’ajoutent les 235 m² sur deux niveaux de la salle paroissiale construite en 1965 à la place du chœur.
Chaque année, une vingtaine d'églises sont mises en vente en France en moyenne, selon l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR).
Le home staging permet-il de vendre votre logement plus cher ?
Non, le home staging permet de vendre votre bien plus vite mais pas plus cher
Contrairement à ce que certaines émissions de télé pourraient le laisser croire, le home staging, s’il permet d’accélérer la vente de votre logement (voire de la déclencher), ne saurait en gonfler le prix. L’idée derrière le home staging, c’est de valoriser un bien en mettant en avant ses points forts (luminosité, caractère, volumes…) de sorte que ses éventuels points faibles soient relégués au second plan. Et vu qu’un achat immobilier se décide dans les 90 premières secondes de la visite, il est essentiel de mettre toutes les chances de votre côté pour faire (très) rapidement bonne impression. Mais encore une fois, le but du home staging n’est pas tant de vendre un logement plus cher que de le vendre rapidement et au bon prix. En clair, si quelqu’un vous affirme le contraire et vous fait miroiter une grosse plus-value, soyez sur vos gardes, surtout s’il vous propose de réaliser des travaux chez vous ou de redécorer votre appartement. En effet, home staging ne rime pas forcément avec travaux pas plus qu’il ne nécessite de racheter des meubles que, de toute façon, vous laisseriez derrière vous et qui ne seraient pas forcément au goût de votre acheteur….
Bon à savoir
Rehausser les atouts d’un bien pour créer le coup de cœur chez les acquéreurs potentiels ne veut pas dire qu’il faille dissimuler ses défauts. Plutôt que de cacher ce qui cloche, faites en sorte que l’attention des visiteurs soit détournée des éventuels travers de votre logement et qu’elle soit attirée par ses points forts.
Dépersonnaliser votre logement pour se démarquer
Qu’on se le dise, un home stagist n’est pas un décorateur. En clair, le home staging ayant pour but de faire en sorte que votre bien séduise un maximum d’acheteurs potentiels, plus la déco sera neutre et épurée, mieux ce sera. Pour aider les visiteurs à se projeter, décrochez le portrait de votre arrière-arrière-grand-mère qui trône au-dessus de votre cheminée et rangez votre banc de musculation dans le garage. Pour qu’ils aient envie de faire une offre « au prix », les futurs acheteurs doivent avoir l'impression de se sentir chez eux, pas chez vous.
Normandie. Un marché immobilier constant en 2017
En ex-Basse-Normandie, les prix de vente suivent une tendance globalement stable. La Manche est le seul département qui voit ses prix de vente baisser par rapport à l’année précédente.
Calvados, un marché de l’immobilier actif qui se porte bien
Aucune flambée des prix n’a été enregistrée pour le Calvados en 2017, seulement +1,5 % pour le prix médian des appartements par rapport à 2016 et +0,2 % pour celui des maisons. La demande est forte et se traduit par une hausse des transactions de +15 % (données de la Chambre des Notaires de Caen). En comparant avec les autres départements limitrophes, on constate que le prix de l’immobilier au m² pour la vente d’appartements peut aller du simple au double : 2 299 € le m² dans le Calvados contre 1 190 € le m² dans l’Orne.
Le prix de vente des maisons reste stable dans la région
En Basse-Normandie, le prix médian d’une maison est de 1 686 € le m2, un prix presque identique à l’année précédente, avec seulement +0.6 % d’augmentation. Pour la vente d’une maison de 80 m² à 120 m², on observe un prix médian au m² de 1 906 € dans le Calvados contre 1 305 € dans l’Orne. Aucun emballement des prix n’est à constater dans ces départements, l’Orne voit même le prix médian des maisons en baisse de -2,7 % par rapport à l’année précédente.
Une stabilité régionale mais des disparités départementales
Alors que le marché est stable pour l’ancienne région Basse-Normandie, avec seulement +1,1 % d’augmentation du prix médian affiché pour les appartements, les prix et les évolutions sont plus marqués d’un département à l’autre.
Ainsi, un appartement de 4 pièces et plus se vend à un prix médian de 952 € le m² dans l’Orne, 1 499 € le m² dans la Manche et 1 882 € le m² dans le Calvados. Globalement, l’Orne voit tout de même le prix des appartements en hausse de 10,1 % alors que les prix dans la Manche sont en baisse de -5,9 %.
Comprendre les prix observés par Ouestfrance-Immo.com
Pour le portail d’annonces immobilières, les prix et tendances observés se basent sur les prix de vente dans l’ancien. Il s’agit des prix affichés à la vente par les agences immobilières ou les notaires, frais d’agence ou honoraires inclus. Bien entendu, ces prix ne prennent pas en compte la négociation effectuée par la suite entre le vendeur et l’acheteur. Ouestfrance-immo.com utilise les prix médians des biens immobiliers sur la période observée, car une moyenne des prix pourrait être influencée par quelques biens aux prix trop hauts (maisons ou appartements de luxe) ou trop bas (exemple : bâtisse en ruine pour rénovation complète).
L'ancien IUFM d'Evreux vendu aux enchères sur internet 3,4 millions d'euros
L'annonce immobilière avait été diffusée en août dernier sur le web par l'agence Agorastore. L'acheteur, Nidazur Promotion, est un promoteur immobilier.
Par Emmanuelle Partouche Publié le 21/11/2017 à 16:50
La bâtisse de 8500 M2, situé sur un site de 5 hectares, n'était plus occupée depuis 5 ans. Construite en 1936, elle accueillait l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM).
Les enchères se sont achevées ce vendredi 17 novembre. Durant cette vente, quatre visiteurs se sont rendus sur place pour visiter les lieux.
Seule une offre ferme s'élevant à 3,4 millions d'euros a été formulée. Elle émane d'un promoteur immobilier. L'acheteur s'est engagé à ce que les projets réalisés sur ce site soient étudiés par ses architectes en collaboration avec la ville d‘Evreux, le département de l'Eure et l’Architecte des Bâtiments de France (ABF).
Cette vente fait partie d'un plan de redressement des finances du Département, visant à vendre le foncier dont il est propriétaire, mais dont il n'a plus l'utilité.
Mais comment le gouvernement va-t-il gagner un milliard en réformant les APL ?
C'est la rentrée politique et Julien Denormandie fait le tour des plateaux de télévision et de radio pour défendre la politique du gouvernement en matière de logement. Après RMC et BFM TVmercredi, le secrétaire d'Etat s'exprimait également ce matin sur Europe 1. Et une question revenait avec insistance : quelles seront les conséquences de la prochaine réforme des APL?
En septembre 2017, l'exécutif avait en effet annoncé qu'il souhaitait changer les règles de calcul pour verser les aides personnalisées au logement (APL, ALS et ALF), qui sont touchées par environ 6,5 millions de ménages. L'idée est de prendre en compte les revenus actuels des bénéficiaires et non, comme aujourd'hui, leurs revenus d'il y a deux ans. Dans le jargon du ministère, il s'agit de la "contemporanéité" du versement des APL. Mi-juillet, face à la complexité technique du dossier, et pour éviter un couac sur ce sujet sensible, le gouvernement avait décidé de reporter la mise en œuvre de la réforme. A l'origine prévue pour début 2019, elle ne sera finalement pas effective avant avril prochain.
Mais ce qui n'est pas encore clair, c'est comment le gouvernement compte économiser un milliard d'euros avec la mesure. Le secrétaire d'Etat estime que les économies budgétaires proviendront du fait que, globalement, la situation économique s'est améliorée depuis deux ans. En prenant en compte les revenus actuels des Français, il y aurait ainsi mécaniquement moins d'aides à verser. Ce qui n'est pas évident puisque dans le même temps, la population en France a progressé de 490.000 personnes sur deux ans entre janvier 2016 et janvier 2018. Par contre, il est vrai que les étudiants qui commençaient à travailler ou les chômeurs qui retrouvaient un emploi toucheront moins d'aides. En effet, jusqu'ici, ils continuaient à percevoir des APL pendant un à deux ans avant de voir leurs nouveaux revenus pris en compte.
Vers d’autres changements ?
L'argumentaire gouvernemental laisse toutefois sceptique nombre d'acteurs du secteur. "A ma connaissance, il n'y pas eu d'étude d'impact sur le sujet", nous confiait en juillet Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre. Philippe Dallier, sénateur de Seine-Saint-Denis (LR) s'interrogeait également sur la pérennité des économies prévues par le gouvernement avec cette réforme. "Le jour où la situation se dégradera à nouveau, on prendra plus vite en considération la baisse des revenus des allocataires. Il n'est donc pas certain que ce gain soit pérenne", soulignait-il en mai dernier en commission des finances du Sénat.
Ce qui fait dire à certains experts du secteur que le gouvernement pourrait opérer à l'occasion de cette réforme d'autres changements. Interrogé par Le Parisien, Michel Mouillart, économiste spécialiste du logement, estime que le gouvernement pourrait "modifier le montant des ressources pris en compte dans le calcul des aides personnelles". Autrement dit, le plafond pour toucher les APL pourrait baisser ou le calcul des revenus pris en compte pourrait varier. Une idée qui n'a jamais été évoqué pour l'instant officiellement par le gouvernement mais c'est une piste qui a été envisagée par le rapport CAP 22. Personne au ministère de la Cohésion des territoires n'était disponible pour répondre à nos questions à ce sujet.
Votre époux est décédé... Pouvez-vous vendre le logement sans l’accord de vos en
L’indivision et le démembrement de propriété : l’accord de tous est nécessaire
Au décès d’une personne, le conjoint survivant recueille à son choix l’usufruit de la totalité des biens immobiliers ou la pleine propriété du quart des biens. Les enfants issus des deux époux recueillent le reste.
• Si vous optez pour le quart des biens en pleine propriété, vos enfants recueillent les ¾ en pleine propriété. Vous serez donc co-indivisaire. La vente d’un bien en indivision nécessite l’accord de tous les indivisaires.
• Si vous optez pour la totalité des biens en usufruit, vos enfants en seront nus propriétaires et vous serez usufruitier. C’est ce qu’on appelle un démembrement de propriété. Pour vendre le bien, il sera impératif d’obtenir l’accord de vos enfants.
Bon à savoir
Lorsqu’un indivisaire fait obstacle à la vente du bien indivis, une procédure de vente forcée devant le tribunal de grande instance est possible. En matière de démembrement de propriété, il n’existe pas de procédure de vente forcée comme en matière d’indivision.
Attention à ne pas oublier un héritier lors de la succession !
Si un héritier a été oublié dans le partage successoral, celui-ci peut être annulé. L’héritier lésé dispose, en effet, de ce que l’on appelle une action en complément de parts. Ayant été oublié dans le partage, il n’a pas obtenu la part à laquelle il aurait pu prétendre, et dispose donc de la possibilité de faire annuler le partage afin de percevoir sa part.
Références juridiques
• Articles 815-5 et 815-5-1 du code civil
• Article 887 du code civil
La luminosité, un critère essentiel dans l'immobilier
On a tous connu une petite déprime hivernale... Et bien elle est liée au manque de lumière naturelle! On appréhende d’ailleurs plus le manque de luminosité que les faibles températures. En effet, les rayons du soleil permettent la production de vitamine D, source de bonne humeur, d’optimisme, de bien-être et qui aide à la prévention de nombreuses maladies. Un manque de luminosité peut avoir un impact sur notre sommeil, humeur, mémoire, etc. Ce qui la rend donc essentielle à l’homme. En bref, le soleil nous fait du bien, et l’avoir chez soi est encore mieux !
Pour 97% des français, la lumière du jour est un critère important dans le choix d’un logement. La luminosité est un facteur essentiel de bien-être chez soi. Elle améliore la qualité de vie. Elle est le troisième critère de choix dans l’acquisition d’un bien immobilier.
C’est pourquoi avoir une bonne connaissance de la luminosité et l’ensoleillement de son futur logement est essentiel lors du processus d’acquisition ou de location d’un bien.
Loi ELAN, le retour de l'encadrement des loyers
Les nouveautés de la loi Elan :
Expérimenté à Paris et à Lille avec la loi Alur, l'encadrement des loyers ne devrait cette fois concerner que les agglomérations situées en zone tendue (les grandes villes et leur banlieue). Le projet de loi précise que seules "les zones d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements" seront concernées. Concrètement, lors de la signature d'un bail, le loyer d'un logement ne pourra pas dépasser 20% du loyer de référence fixé par un arrêté préfectoral en fonction de la situation géographique.
Pour éviter une nouvelle annulation par un tribunal administratif, cette mesure garde un caractère optionnel, et serait expérimentée sur une durée de cinq ans. L'application de la mesure est basée sur le volontariat des communes, mais aussi sur la prise en compte des tensions locatives dans certains secteurs.
« A savoir que l'encadrement des loyers lors d'une relocation reste en place dans les zones tendues. Un bailleur ne peut imposer un loyer plus élevé à un nouveau locataire entrant dans le logement, sauf dans de rares exceptions prévues par la loi. »
Des sanctions pour les bailleurs réticents
C'est la grande nouveauté sur l'encadrement des loyers. Les bailleurs qui ne respectent pas le montant maximal autorisé pour les loyers se verront contraints à payer une amende, qui pourra prendre deux formes.
Un tribunal pourra rendre un jugement obligeant le bailleur à baisser son loyer selon le barème imposé, et à rendre le trop-perçu. La deuxième solution sera mise en place en cas d'échec. Dans ce cas, le bailleur qui ne respecte pas la mise en demeure se verra infliger une amende pouvant aller jusqu'à 5000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale (SCI).
Le gouvernement estime que la loi Elan permettra de faciliter un accès au logement au plus grand nombre et d'encourager la construction de logements neufs. Les détracteurs de la loi reprochent au gouvernement de ne pas prendre en compte les coûts d'entretien des locaux loués, et craignent une dégradation rapide des bâtiments anciens, faute de moyens pour les entretenir.
Reconnaissance du titre d'agent immobilier, la FNAIM avance auprès du gouverneme
En première lecture à l'Assemblée Nationale, le gouvernement a apporté un avis favorable à la proposition de reconnaissance qui a été portée par la FNAIM, par la voix de son Président Jean-Marc Torrollion. Cette proposition vise a ce que les agents aient une reconnaissance officielle, qui précisera leur spécialité, qu'il s'agisse de la transaction, de l'administration de biens, ou bien de la gestion du syndic de copropriété.
La FNAIM, qui est la première organisation européenne de professionnels de l'immobilier est heureuse d'avoir pu faire émerger ce débat qui est important pour toute la profession, pour promouvoir son image et mettre en valeur la compétence et l'expertise qui sont développées par les agents immobiliers. Bénéficier de cette reconnaissance sera un gage de sérieux et de professionnalisme dont jouissent déjà toutes les autres professions règlementées et qui est porté à leur crédit. Cela aura également une influence importante pour les clients.
Cette reconnaissance aura des impacts importants. Pour le particulier client, ce sera une clarification bienvenue avec une meilleure compréhension des compétences et de l'expérience du professionnel qu'il aura en face de lui. Il comprendra de façon plus précise la chaîne de responsabilité de son projet immobilier.
Du côté des professionnels, c'est une véritable remise à plat des modèles qui sont en place sur le marché, qui mettra en avant la valeur ajoutée et l'expertise des acteurs. Cela augure également un re-ordonnancement naturel de la profession dans son ensemble.
Enfin, c'est l'occasion pour l’État, de s’appuyer sur ces nouvelles notions de titre pour porter sa politique du logement en France.
C'est une étape très importante sur laquelle la FNAIM s'est fortement engagée et qui bénéficiera à toute la profession immobilière, pour clarifier le rôle et les responsabilités de chacun, mettre en avant les spécialisations, mais aussi pour que soient valorisés à la hauteur de leur mérite, à l'instar des autres professions règlementées.
Il ne s'agissait bien sûr que d'une proposition évoquée en première lecture assemblée nationale le 12 juin dernier et qui devra suivre le parcours législatif et des décrets d'application avant d'être mise en œuvre, mais l'avis favorable du gouvernement sur cette évolution de la profession est un signe extrêmement encourageant, à porter au crédit de la FNAIM porteuse du projet, mais également à toute la profession.
Immobilier : les Britanniques sont les premiers acheteurs étrangers en France
Les Britanniques sont, de loin, les premiers acquéreurs étrangers en France, révèle une étude de l’Observatoire BNP Paribas International Buyers, réalisée en partenariat avec les notaires de France et publiée le 20 juin. Les sujets de sa très gracieuse majesté Elizabeth II représentent 25,9 % de cette population.
Ils précèdent dans ce classement les Belges (18,4 %), les Suisses (8,1 %), les Allemands (7 %), les Italiens et les Néerlandais (5,5 %). Viennent ensuite les Américains (3 %), les Suédois (2,7 %), les Espagnols (2 %) et les Portugais (1,8 %).
Autre constat : sur les 61 339 acquisitions réalisées en 2017 par des étrangers en France, 28,5 % sont le fait de personnes vivant en dehors du territoire français.
En 2017, le nombre d’acquisitions réalisées en France par des non-résidents de nationalité étrangère a augmenté de 2 %, à 17 486 ventes. En revanche, le montant moyen des transactions s’est tassé de 1,6 %, à 303 000 euros.
Une baisse encore plus sensible du montant moyen est observée en Ile-de-France, où il recule de 5,6 %, à 577 000 euros. Pour la clientèle étrangère, l’attractivité de Paris ne se dément pas puisque 29 % des achats réalisés par des étrangers se font en Ile-de-France. Dans cette région, les premiers acheteurs sont les Algériens, les Américains et les Américains.
Sur l’ensemble de la France, ce sont les acheteurs libanais qui font les plus gros chèques, avec un montant moyen de 726 500 euros. Ils devancent les Norvégiens (546 600 euros), les Chinois (523 000 euros), les Russes (502 300 euros) et les Américains (452 400 euros).
Les Britanniques, premiers en nombre de transactions, n’arrivent qu’en 15e position sur les vingt que compte ce classement, avec un montant moyen de 252 219 euros. Les Belges arrivent en dernière position (228 926 euros).
En nombre de transactions, les acheteurs étrangers non résidents représentent 8 % du marché en Ile-de-France. Leur part monte à 14 % en Rhône-Alpes, et jusqu’à 21 % en région PACA, un record au niveau national.
L’Observatoire BNP Paribas International Buyers s’est également intéressé aux acquéreurs français expatriés, qui vivent à l’étranger. Leur nombre de transactions a augmenté de 16 % en 2017, à 9 671 ventes. Le montant moyen des opérations étant de 317 000 euros, ce marché « pèse » donc 3,1 milliards d’euros.
Sans surprise, l’Ile-de-France est la région qui les attire le plus (24 %), devant la Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes (13 %), puis l’Aquitaine (7 %) et le Languedoc-Roussillon (6 %).
Le pouvoir d'achat immobilier des français a augmenté de 38% depuis 1998
Le pouvoir d’achat immobilier en hausse de 38 % sur 20 ans
Le pouvoir d'achat immobilier des Français a progressé de 38 % depuis le sacre de l'équipe de France de Football, en 1998, notamment grâce à la baisse des taux de crédit. Ces derniers sont, d’après le courtier Credixia, passés de 7,05 % en 1998 à 1,46 % au premier semestre 2018, soit une diminution de 5,59 points. La capacité d'emprunt est ainsi passée de 128 500 € à 207 400 € en 20 ans. Ces taux de crédit historiquement bas sont une véritable aubaine pour les emprunteurs immobiliers français. En effet, en 1998, pour une mensualité de 1 000 € par mois, l'emprunteur obtenait un prêt immobilier d'un montant de 128 500 €. En 2018, le même emprunteur, à mensualité et durée égales, obtient un prêt de 207 400 €. Entre 1998 et 2018, la capacité d'emprunt d'un ménage français a donc augmenté de 78 900 €.
Vidéo : les taux de crédit en chute depuis 20 ans
Vers une hausse des taux de crédit dans les prochains mois ?
Principale conséquence de la chute des taux, les revenus nécessaires pour une même somme empruntée ont baissé de près de 37 %. Alors qu’en 1998, il fallait 4 600 € nets par mois pour pouvoir emprunter 200 000 €, aujourd’hui, 2 900 € suffisent. Le coût du crédit immobilier pour un prêt de 200 000 € a donc été divisé par 5 en 20 ans, passant de 173 585 € à 30 740 €. Ainsi, la mensualité du crédit baisse de 596 € par mois, passant 1 557 € à 961 €. Cependant, il semblerait que la baisse des taux arrive à son terme. Dans les prochains mois, les taux devraient se stabiliser, voire légèrement augmenter, selon certains experts. En effet, de nombreux facteurs militent en faveur d'une hausse : l'inflation, en rythme annuel tourne actuellement à 1,3 % contre 0,5 % en nombre 2016, tandis que l'OAT 10 ans, qui sert de référence aux banques pour déterminer les taux de crédit, a vu son niveau doubler en 18 mois.
Chiffres clés
En 2017, le volume des crédits immobiliers accordés par les banques a atteint 272 Mds€, selon les chiffres de la Banque de France.
La résidence secondaire fait toujours rêver malgré les menaces fiscales
Alors que l’été approche, les résidences secondaires font-elles toujours rêver les Français? La réponse est oui. Quatre Français sur dix n’en possédant pas aimeraient s’en offrir, selon un sondage réalisé par l’institut Elabe pour le Crédit Foncier*. «La proportion de Français ayant l’intention d’acheter une résidence secondaire est une bonne surprise étant donné les incertitudes qui peuvent peser sur la fiscalité, explique Nicolas Pécourt, du Crédit Foncier. La résidence secondaire fait toujours rêver surtout les jeunes».
» LIRE AUSSI - Trop taxer les résidences secondaires serait «confiscatoire» selon le législateur
Mais du rêve à la réalité, il y a un pas souvent difficile à franchir. La menace d’une taxe alourdie sur les résidences secondaires ne devrait pas leur faciliter la tâche. La preuve en chiffres: 55% des 25-34 ans souhaitent acquérir une résidence secondaire. Mais ils ne sont que 7% à en posséder une. C’est le constat inverse pour leurs aînés: la proportion de propriétaires de résidences secondaires est la plus élevée chez les 65 ans et plus alors qu’ils ne sont que 20% à aspirer à en acheter une. Si le souhait d’acquisition diminue avec l’âge, la part de propriétaires, quant à elle, suit un chemin opposé.
En revanche, les personnes désireuses d’acquérir une résidence secondaire formulent toutes le même souhait, quel que soit leur âge: investir en bord de mer (60% des personnes interrogées). Selon une récente étude menée par Explorimmo (groupe Le Figaro), les destinations privilégiées par les Français sont le bassin d’Arcachon, Deauville et Cassis. Actuellement, c’est en Occitanie que l’on compte le plus de résidences secondaires, selon une étude publiée en 2017 par l’Insee: 524.400 soit 16% du parc total (3,4 millions de résidences secondaires (+28% sur 30 ans) dont 57% de maisons et 43% d’appartements). Six résidences secondaires sur dix se situent d’ailleurs dans le sud de la France.
» LIRE AUSSI - Résidences secondaires: les Français mettent le cap à l’Ouest
Mais le plus étonnant c’est le lieu qui arrive en deuxième position, après la mer: la campagne. Pourquoi étonnant? Car plus d’un quart du parc total des résidences secondaires se trouve à la montagne (contre 17% à la campagne). L’explication? «Les Français ne veulent plus dépasser en moyenne cinq heures pour se rendre dans leur résidence secondaire. Cette durée tombe à 3 heures pour les 65 ans et plus», répond Nicolas Pécourt.
Autre enseignement de ce sondage: plus la commune est grande, plus le souhait d’acheter une résidence secondaire est fort. Ainsi, 37% des personnes interrogées qui vivent dans des villes de moins de 20.000 habitants aimeraient acquérir une résidence secondaire alors qu’ils sont 46% dans les communes de plus de 100.000 habitants. «Certains habitants des grandes villes à qui il reste 10 à 15 ans de vie professionnelle peuvent avoir abandonné l’idée d’être propriétaire de leur résidence principale et préfèrent investir dans l’achat d’une résidence secondaire pour leur retraite», déclare Nicolas Pécourt. Et ainsi pouvoir sans doute le transmettre à leur descendance.
Sachez, à ce sujet, que 26% des résidences secondaires ont été acquises à la suite d’un héritage. «Ce taux est particulièrement élevé, souligne Nicolas Pécourt. Il est au moins deux fois plus élevé que celui observé pour les résidences principales. Ce taux va aller en augmentant car la génération qui a investi, notamment dans les années 70 et 80, dans de grandes stations à la mer ou à la montagne, commence à transmettre son patrimoine».
* sondage réalisé les 29 et 30 mai 2018 sur un échantillon de 1000 personnes
Crédit immobilier : bien investir quand vous êtes en concubinage
L'état de concubinage n'implique aucune notion de domicile familial. Quand le logement appartient à l'un des deux, l'autre se retrouve sans protection en cas de vente ou de conflit. Acheter ensemble permet de devenir propriétaires indivis à hauteur de l'apport personnel de chacun. Créer une société civile immobilière (SCI) permet aussi de protéger le conjoint survivant.
Acheter en indivision
Le logement appartient à celui qui l'achète, même si l'autre participe financièrement. Il n'a aucun droit à faire valoir en cas de revente, rappelle Capital. Acheter à deux en indivision reste plus prudent. Quelle que soit la solidité affichée du couple au moment de l'achat, les notaires conseillent aux concubins de bien préciser dans l'acte la contribution réelle de chacun.
La banque demande souvent aux concubins de devenir co-emprunteurs solidaires. Si l'un ne réussit pas à payer sa part, l'autre s'acquittera de toutes les mensualités pour lui. Cet engagement reste valable même en cas de rupture. C'est une dépense de vie courante, ce qui signifie que le payeur ne peut réclamer de remboursement au conjoint défaillant.
La SCI plutôt que la tontine
Notez qu'un seul dossier d'emprunt au lieu de deux permet de payer 3% à 4% moins cher son crédit sur 20 ans. Pour mettre son concubin à l'abri du besoin, mieux vaut acheter via une SCI dont les parts sociales subiront un « démembrement croisé ». Chacun achète une moitié du bien en nue-propriété et l'usufruit de la part de l'autre. Prévoyez environ 2 000 euros de frais de notaire.
Une tontine permet de récupérer automatiquement la part du coacquéreur décédé. Toutefois, le fisc considère ce montage comme un legs. Contrairement à la SCI, le concubin survivant payera donc la taxe de 60% des frais de mutation ! Seule exception admise, le logement devait être la résidence principale et valoir moins de 76 000 euros. Mieux vaut fuir cette solution.
Immobilier : comment protéger son concubin ?
Les concubins partagent en principe le même logement, c’est d’ailleurs le seul critère de l’état de concubinage. Pourtant, ils ne bénéficient pas des mêmes droits que les couples mariés ou pacsés. La notion de domicile familial n’existe pas pour eux. Ainsi, dans le cas où l’habitation appartient à l’un des deux concubins, l’autre ne bénéficie d’aucune protection particulière et pourra donc être poussé dehors en cas de vente ou de conflit. Pour la sécurité du couple, mieux vaut qu’ils l’achètent ensemble et en deviennent ainsi les propriétaires indivis à proportion de leurs apports respectifs, que ces apports soient d’un montant égal ou pas. Signalons enfin que pour assurer l’avenir du couple à long terme, et notamment face au risque de décès, l’achat du logement à travers une SCI s’avérera souvent intéressant.
Achat en indivision : chacun devient propriétaire à hauteur du montant de son apport personnel
Le logement où vivent les concubins appartient à celui qui l’achète, même si son compagnon ou sa compagne l’a aidé financièrement à le payer. Celui-ci ou celle-ci n’aura donc pas son mot à dire en cas de revente. Mais rien n’interdit aux concubins d’acheter leur logement ensemble. Ils en deviennent alors propriétaires indivis, en fonction de leurs mises respectives. Dès lors, l’accord des deux est nécessaire pour tout acte de "disposition" (vente, location, donation). Convaincus de la solidité de leur couple, les concubins déclarent souvent avoir acquis ce bien à égalité, c’est-à-dire moitié-moitié, alors que, par désintéressement, l’un d’eux, le plus aisé, a payé beaucoup plus que la quote-part indiquée dans l’acte notarié (ou s’est engagé auprès de l’autre à rembourser la plus grande partie du prêt contracté).
Mais prudence, car en cas de rupture, oubliés les cadeaux : le concubin qui a payé le plus voudra sans doute récupérer l’intégralité de sa quote-part, ce que le bénéficiaire n’acceptera peut-être pas. C’est pourquoi les notaires conseillent aux concubins de préciser dans l’acte la contribution réelle de chacun à l’achat, quitte, si le couple reste aussi solide qu’espéré, à ce que le mieux nanti des deux trouve les moyens juridiques de protéger l’autre, par exemple en signant un Pacs.
En cas de crédit pour financer un bien immobilier, le banquier exige généralement que les deux concubins empruntent ensemble, ce qui les rend co-emprunteurs solidaires. Le banquier peut ainsi réclamer la totalité des mensualités de prêt à l’un si l’autre ne parvient pas à payer sa part, et cela même en cas de rupture du couple. En contrepartie, les concubins obtiennent généralement de meilleures conditions de prêt qu’avec des emprunts séparés, car le taux et les frais d’ouverture du crédit, portant sur un seul dossier au lieu de deux, sont plus facilement négociables (le gain sur le coût total d’un crédit sur vingt ans peut atteindre 3 ou 4%). Cela dit, pour éviter leur responsabilité solidaire, les concubins peuvent toujours essayer de souscrire chacun de leur côté un prêt individuel. L’ennui, c’est que, par prudence, le banquier va imposer un cautionnement solidaire, chaque concubin devant alors se porter caution de l’autre. Ce qui aboutit finalement au même résultat que dans le cas de figure précédent, celui d’un co-emprunt… A noter que le paiement des mensualités – bon gré mal gré – par un seul des deux concubins est considéré par les tribunaux comme une dépense de la vie courante, donc à assumer définitivement, ce qui lui interdit d’en demander plus tard le remboursement au concubin défaillant.
Conserver le logement familial et continuer d’y vivre après le décès de son concubin, c’est généralement le souhait du survivant, pas toujours facile à satisfaire cependant. Il existe toutefois une solution, l’achat du bien via une SCI (société civile...
Impôt sur la fortune immobilière : les mauvaises surprises du remplaçant de l'IS
Il serait bien trop simple, voire simpliste, de résumer l’IFI en une version immobilière de l’ISF (Impôt sur la fortune). Il s’agit bel et bien d’un nouvel impôt, ou à minima d’une version XXL de l’ISF, seulement orienté vers la pierre. Et cet impôt sur la fortune immobilière réserve de “très nombreuses mauvaises surprises”, affirme Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture de Xerfi. Première déconvenue, l’intégralité de la pierre est concernée, qu’il s’agisse de biens bâtis ou non bâtis, de sociétés civiles immobilières ou encore de contrats basés sur l’immobilier (comme des SCPI, OPCI ou des produits d’assurance-vie).
“Le deuxième ensemble de mauvaises surprises porte sur l’évaluation des actifs”, détaille l’expert. Tout d’abord, remonter les sources des biens imposables est particulièrement complexe, “c’est une véritable usine à gaz”, constate Alexandre Mirlicourtois. Deuxième problème, celui du maintien du seuil de taxation. Avec l’IFI, il était envisageable qu’une réévaluation soit de mise, tant les prix de l’immobilier grimpent. Or, il n’en est rien !
À lire aussi - IFI : Bercy renonce à son coup de massue sur les propriétaires de résidence principale
Et comme vous allez le découvrir dans la vidéo en tête d’article, d’autres mauvaises surprises sont à attendre de l’IFI. Vous constaterez alors que l’impôt sur la fortune immobilière n’est pas un simple ISF appliqué à la pierre, mais bien une nouvelle forme de taxation bien plus lourde.
>> Notre service - Trouvez le crédit immobilier le moins cher grâce à notre comparateur
Retrouvez toutes les vidéos de Xerfi sur XerfiCanal TV. Le groupe Xerfi est le leader des études économiques sectorielles. Il apporte aux décideurs les analyses indispensables pour surveiller l'évolution des marchés et de la concurrence, décrypter les stratégies et les performances des entreprises, en France comme à l'international. Retrouvez toutes ces études sur le portail de www.xerfi.com
« Les députés adoptent un amendement protégeant le titre d’agent immobilier », J
« Nous avons tous les inconvénients d’une profession réglementée, il est temps que nous en ayons aussi les avantages, que l’on nous considère différemment, au même titre que d’autres professions réglementées, tels les notaires, les avocats, les experts comptables. Nous gérons une épargne investie dans l’immobilier, le patrimoine immobilier destiné à la location pèse 700 milliards d’euro », nous déclarait Jean-Marc Torrollion en fin d’année dernière.
L’Assemblée nationale a adopté vendredi 8 juin un amendement la protection du titre d’agent immobilier, d’administrateur de biens et et syndic. Aujourd’hui, le président de la Fédération Nationale de l’Immobilier se frotte les mains. Ecoutez l’interview de son président au micro d’Ariane Artinian.
Immobilier : comment fonctionne le viager de gré à gré ?
Le viager de gré à gré, un fonctionnement simple
Avec deux fois plus d'offres que de demandes, le marché du viager de gré à gré devrait connaître un développement marqué au cours des prochaines années. Car même si pour l'instant le nombre de transactions enregistrées demeure assez limité, aux alentours de 7 000 par an pour seulement 1% du volume global, la formule est appelée à attirer un nombre plus importants d'acheteurs. Dans un contrat de vente en viager occupé de gré à gré qui représente 95% des transactions, le propriétaire d'un logement le vend tout en conservant la jouissance. Cela implique qu'il continue d'occuper une partie de la maison ou de l'appartement mais n'en n'est plus propriétaire. D'un point de vue juridique, selon les termes d'un tel contrat le vendeur (appelé le "crédirentier") conserve la jouissance de son bien et continue de l'habiter et l'acheteur (le "débirentier") en acquiert la nue-propriété. L'acheteur verse une somme librement définie avec le vendeur - appelée le bouquet - qui est complétée par une rente viagère remise chaque mois jusqu'au décès du crédirentier. Dès lors, l'acheteur obtient la pleine jouissance du bien. Le viager est une solution très recherchée par les personnes âgées ainsi que les jeunes retraités, la très large majorité des vendeurs ayant plus de 70 ans. A travers cette formule de vente, les vendeurs ont ainsi la possibilité de compléter leurs pensions de retraite par une rente mensuelle intéressante tout en conservant un logement. Selon les types de bien, le vendeur peut par exemple vivre dans une chambre à part ou non ou encore un studio indépendant aménagé au sein du bien.
Des conditions particulières à respecter
La vente en viager de gré à gré est simple mais répond à des conditions particulières. Le montant du bouquet et de la rente viagère dépendent de la valeur vénale du bien sur son marché mais aussi de l'âge du vendeur, de son "espérance de vie". Ainsi, il est possible de verser un bouquet assez faible mais qui implique en retour une rente viagère plutôt élevée, et inversement. Généralement, le montant du bouquet représente entre 30% et 40% de la valeur vénale du logement. Mais il est possible de négocier un bouquet plus élevé, dans ce cas la rente viagère sera plus faible. Une condition légale à respecter, inscrite par ailleurs dans la loi du 29 mars 1949, implique qu'afin que la transaction soit conclue, la vente en viager doit conserver un caractère "aléatoire" : l'espérance de vie du vendeur en l'occurrence .Cela induit par exemple que si l'acheteur sait au moment de la transaction que le vendeur va prochainement disparaître - du fait d'une maladie grave par exemple -, la vente peut être frappée de nullité. Idem si le vendeur décède dans les 20 jours suivant la signature du contrat de viager. En ce qui concerne le volet contractuel de l'opération, un acte de vente en bonne et due forme doit nécessairement être formalisé. Il comportera plusieurs éléments incontournables : l'état civil du vendeur, la valeur vénale du bien, le montant du bouquet, le montant de la rente mais aussi les conditions de paiement ainsi que l'indication du moment où l'acheteur récupèrera la jouissance du bien. Un conseil : il est vivement recommandé de mentionner clairement la répartition des charges courantes du bien. Par ailleurs, deux clauses sont le plus généralement incluses au contrat de vente : l'indice de valorisation de la rente, à l'image de celui d'un loyer et une clause résolutoire. Cette dernière stipule que la vente peut être annulée en cas de non-paiement de deux rentes consécutivement. La vente en viager de gré à gré représente une solution avantageuse tant pour l'acquéreur que pour le vendeur. Mais l'opération doit être analysée avec soin pour que chacun y trouve son compte.
HLM : bouleversement en vue pour la loi SRU?
Invitations à aller "plus loin" à droite, accusations de toucher à "un totem" à gauche : la loi SRU qui impose aux communes un quota de logements sociaux, a provoqué d'ardents débats mardi soir à l'Assemblée, le gouvernement assurant tenir à ses "fondamentaux".
Au septième jour consécutif des discussions sur le projet de loi "Elan", les députés ont entamé tardivement les débats sur un article qui prévoit d'allonger de cinq à dix ans la durée pendant laquelle des logements sociaux vendus seront pris en compte dans le quota fixé par la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains).
L'idée est de "lever les réticences" à la vente de ces logements sociaux en permettant aux communes un délai pour "reconstituer" leur stock, a plaidé la rapporteure Christelle Dubos (LREM) rappelant que seuls les logements vendus à leurs locataires seront concernés.
600.000 logements en 18 ans
Plusieurs élus LREM sont intervenus pour récuser tout "détricotage" de la loi SRU qui a permis de construire plus de 600.000 logements en 18 ans, tout en jugeant, à l'instar d'Aurore Bergé, "légitime qu'il y ait ici ou là des correctifs".
"Nous faire le procès de bouleverser la loi SRU" en passant ce délai de 5 à 10 ans, "je pense que ça n'est pas très raisonnable", a aussi affirmé le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard. "Nous tenons aux fondamentaux de la loi SRU", a-t-il assuré, insistant sur le fait que "l'ossature, l'objectif la finalité de cette loi doit être respectée". "Ne nous faites pas un procès comme quoi on voudrait détricoter la mixité sociale", a lancé le secrétaire d'Etat Julien Denormandie.
les trois groupes de gauche sont montés au créneau pour tenter de supprimer cet article, mais leurs amendements - les seuls examinés dans la soirée - ont été rejetés par 148 voix contre 23. Dans un vibrant plaidoyer, le communiste Stéphane Peu, a accusé la loi "Elan" de toucher à "un totem". Rappelant que la loi SRU avait été "votée à l'unanimité", il a défendu "un marqueur de notre République sociale" que "jamais aucun gouvernement n'a osé toucher".
"Vous fragilisez la loi SRU", a également déploré Eric Coquerel (LFI), dénonçant une disposition qui "permet de tricher", notamment dans les villes qui ne respectent pas leurs obligations, tandis que le socialiste François Pupponi a reproché au gouvernement d'ouvrir "la boite de Pandore" en voulant toucher à ce texte, même à la marge.
Grosse fatigue chez les députés
"C'est vrai que cet article est dans votre texte quelque chose qui heurte", car "l'obligation de respecter les 25 % de la loi SRU est reportée (...) à dix ans", a aussi relevé Jean-Christophe Lagarde (UDI-Agir), cet élu de Seine-Saint-Denis jugeant que les cinq ans permettaient "de la fluidité", et craignant "dix ans de trou noir".
Plusieurs élus LR sont au contraire intervenus pour inviter gouvernement et majorité à avoir le "courage" d'aller "plus loin", prônant par exemple de revoir à la baisse les quotas imposés. "Le moment est vraiment venu de réviser la loi SRU" qui a révélé plusieurs "défauts", dont le fait d'imposer "de façon uniforme un quota" sans tenir compte des " Réalités des territoires", a notamment affirmé Charles de La Verpillière.
La fatigue aidant, plusieurs moments d'agacement ont émaillé les discussions. "Quoi qu'est-ce qu'il y a ?" a notamment lancé François Pupponi à des élus qui interrompaient son intervention, tandis que le ministre s'est emporté contre Stéphane Peu qui s'exprimait pendant son propos, lui lançant notamment qu'il était "trop facile" d'affirmer "urbi et orbi que jamais personne n'avait touché la loi SRU" ce qui est "faux", glissant aussi, "nous sommes tous fatigués".
Immobilier : ne plus payer de loyer, premier motif d'achat
« 7 personnes sur 10 à travers le monde considèrent qu’elles ont dû ou devront travailler plus dur que leurs parents afin d’acquérir un bien immobilier », affirme HSBC dans un communiqué sur la base de son étude internationale (1). En France, 58% des sondés considèrent ainsi que l’acquisition immobilière est plus difficile que pour leurs parents.
Dans certains pays, la propriété immobilière est massivement perçue comme une preuve de réussite. C’est le cas de la Malaisie (79%). C’est aussi vrai en France (59%) mais dans des proportions moindres qu’au niveau mondial (66%).
La fin des loyers avant l'investissement à valoriser
Lorsque l’institut de sondage interroge les futurs acheteurs potentiels sur les raisons qui les guident vers l’achat immobilier, plus d’un tiers (38%) répondent qu’ils préfèrent rembourser un prêt plutôt que de payer un loyer. Une proportion bien supérieure à celle des autres pays (28% en moyenne au niveau international). Toujours en France, la volonté d’en finir avec les loyers est particulièrement prégnante parmi les Millenials (44%). L’idée de valoriser à terme cet investissement immobilier arrive en deuxième motif d’achat, à 21% en France et 20% dans les autres pays où l’étude a été réalisée.
Crédits immobiliers : les taux d'intérêt ont encore baissé en mai
les particuliers empruntent toujours moins cher pour acheter leur logement. Toutes durées confondues, les taux des prêts du secteur concurrentiel se sont établis à 1,46% en moyenne le mois dernier, contre 1,47% au mois d'avril, rapporte l'observatoire du Crédit Logement, société de financement comprenant les principales banques françaises parmi ses actionnaires, et de l'institut CSA. Les taux sur les crédits immobiliers sont revenus à leur niveau de février 2017 et se rapprochent progressivement de leur plus bas historique, atteint en novembre 2016 (à 1,28%).
Pour l'accession à la propriété, les taux se sont établis le mois dernier à 1,53% dans le neuf et à 1,46% dans l'ancien.
Quant à la durée moyenne des prêts, qui s'était un peu raccourcie en avril, elle a repris sa progression persistante qui lui a fait gagner 17 mois depuis début 2014: elle s'est établie en mai à 224 mois contre 220 le mois précédent.
les taux "sont revenus à leur niveau de février 2017, en dépit de l'allongement de la durée des crédits accordés", résume l'étude, qui met en avant les mêmes tendances que les précédents mois.
Concurrence féroce des banques
Elle souligne que les établissements de crédits se mènent, via les taux, une concurrence "toujours très vive" et que la demande s'affaiblit depuis un an, d'autant que l'Etat réduit son soutien à la primo-accession à la propriété, via notamment un rétrécissement du périmètre du prêt à taux zéro (PTZ).
Dans ce contexte, les baisses persistantes de taux "ne sont plus suffisantes pour faire rebondir la demande", estime l'étude. "La hausse des prix de l'immobilier a trop altéré la solvabilité de la demande, depuis plus d'un an déjà".
D'ailleurs, au cours des trois derniers mois, le nombre de prêts accordés a reculé de 13,9% par rapport à la même période l'an dernier. Le total des montants prêtés est aussi en baisse (-5,9% de mars à mai sur un an).
Immobilier : faut-il "nationaliser" les relations entre locataires et propriétai
C’est une vieille lune, comme il y en a tant d’autres attachées au logement. Des idées qui ressortent régulièrement, parce qu’elles ont l’apparence du bon sens et qu’on en vient à se demander pourquoi personne n‘y a pensé plus tôt. En général, elles résoudraient en outre des problèmes relevant de la quadrature du cercle, et ressemblent fort à des réponses providentielles. La dernière en date de ces vieilles lunes date de trente ans : la captation et la gestion des dépôts de garantie des locataires par la Caisse des dépôts et consignations. Il y a peu, un rapport commandé par Emmanuelle Cosse alors ministre du Logement l’avait remise dans notre ciel. Rebelotte, aujourd'hui. Différents amendements du projet de loi Elan, soutenus par le gouverement, relance l'idée.
À ce jour, lorsqu’un locataire signe un contrat de bail, il a obligation de confier au propriétaire ou à son mandataire une somme d’argent, désormais égale à un mois de loyer - deux mois par le passé -, pour garantir les éventuelles dégradations du bien constatées à son départ. Cette somme est consignée, c’est-à-dire bloquée, soit chez l’administrateur de biens lorsque la relation est intermédiée, soit chez le propriétaire, lorsqu’il gère directement, ou quand la politique de l’administrateur de biens consiste à restituer à son client propriétaire le dépôt de garantie ou enfin quand le propriétaire exige de pouvoir garder cet argent. En clair, la situation actuelle est variée et plusieurs solutions cohabitent.
Où est le problème ? Pourquoi les pouvoirs publics, de façon lancinante, émettent-ils l’idée d’une centralisation autoritaire de ces fonds ? Le système fonctionne-t-il si mal qu’il faille le changer ? Oui, des difficultés se font jour : les commissions départementales de conciliation ont à connaître des différends entre propriétaires et locataires, dans une écrasante majorité de cas sans intermédiaire professionnel. Il s’agit essentiellement de retards dans la restitution du dépôt de garantie après le départ du locataire, ou de refus de restituer tout ou partie du dépôt à cause de déprédations du logement. Les discussions portent alors sur la réalité des dégâts, sur le fait qu’ils ressortissent ou pas à de l’usure normale, sur la comparaison entre l’état des lieux avant et après, ou sur le coût estimé des travaux de réparation. La plupart des litiges trouvent leur règlement dans le champ amiable et les cas de judiciarisation sont heureusement peu nombreux.
De bons esprits pensent que la Caisse des dépôts va ordonner tout cela comme du papier à musique. Non, on est dans la micro-économie et la micro-gestion. La question n’est pas de sécuriser des fonds qui seraient menacés : l’argent est bien là et de toute façon ses flux sont conditionnés par l’accord entre propriétaire et locataire, sur la base du constat d’état des lieux. En cas de non restitution ou de délai anormal, les sanctions à l’encontre du bailleur sont prévues, ce qui est logique. Pour les quelque 35% de logements gérés par des professionnels, le degré de sécurité est majoré : les fonds séquestrés chez le professionnel sont couverts par une garantie financière obligatoire souscrite auprès d’un établissement spécialisé, pour le cas où ils seraient détournés ou mis en péril.
Alors pourquoi cette idée a-t-elle la vie dure ? Peut-être parce que les dépôts de garantie consolidés des 6,5 millions de locataires français constituent une manne considérable, qui intéresse l’État avide... On parlait de 4 milliards au début des débats du projet de loi Elan actuellement à l’Assemblée Nationale et la dernière estimation est plus proche de 7 milliards. La vérité est sans doute entre les deux et il faut reconnaître que 5 ou 6 milliards sont tentants pour l’exécutif, qui a par exemple émis l’hypothèse de financer avec la partie mobilisable de ces fonds la rénovation...
Immobilier : le retour des maisons de campagne
A l’image de l’immobilier urbain, le marché des maisons de campagne a été très dynamique en 2017. La demande a en effet été stimulée par des taux d’intérêt particulièrement bas qui ont augmenté le pouvoir d’achat des emprunteurs.
Un marché à deux vitesses. Si le marché a été soutenu, tous les secteurs géographiques n’ont pas été logés à la même enseigne. « L’augmentation des volumes ayant surtout concerné les régions les plus attractives comme le littoral breton, provençal et basque », explique la Safer, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural, qui présentait ce matin ses résultats.
L’économie dope les prix. Les principaux bassins d’emplois de l’Hexagone ont aussi capté l’essentiel des transactions. Que ce soit la grande couronne parisienne, la Bretagne, Les Pays-de-la-Loire, le Nord, le Pas-de-Calais, sans oublier la région lyonnaise. Le Grand Est et les secteurs de montagne les plus enclavés ayant, en revanche, enregistré peu de transactions.
Les Français sont les rois. Les Français demeurent toujours les principaux acheteurs de maisons de campagne totalisant pas moins de 94,9% des transactions et les étrangers 5,1%. Si les ressortissants du Royaume-Uni pouvaient être perçus par certains comme les envahisseurs il y a quelques années rachetant notamment de nombreuses maisons en Dordogne et dans le Lot-et-Garonne, ce n’est plus le cas ! Ils ne représentent plus que 41% des acquisitions des étrangers en 2007 contre 64% en 2007. Le Brexit qui s’est notamment traduit par une baisse du cours de la livre sterling par rapport à l’euro a en effet incité plus d’un Britannique à traverser le chanel dans l’autre sens.
L’attrait des grandes métropoles. Les prix des maisons de campagne font le grand écart selon les secteurs géographiques concernés. Certaines aires urbaines affichent en effet des prix supérieurs à 214.600 €. C’est notamment le cas de Paris, Bordeaux, Lyon, Toulouse et Lille. Le sud du Haut-Rhin et le Jura tutoient eux aussi des sommets, ces deux départements bénéficiant du pouvoir d’achat élevé des Suisses qui font leurs emplettes en France où l’immobilier est moins cher.
Le soleil a la cote. Les Français n’hésitent pas non plus à ouvrir leur portefeuille pour bénéficier du soleil. En Provence et dans l’agglomération de Montpellier, les maisons de campagne changent de mains à plus de 214.600 €. Une somme qui se situe à des années lumières de certains départements comme le Lot, l’Indre, le Cher, la Mayenne où il est possible d’acquérir un havre de paix à moins de 100.800 €.
Achat immobilier : 8 locataires sur 10 ont recours au crédit
L'investissement immobilier reste la méthode reine pour se constituer un patrimoine. L'an dernier, les Français ont acheté 986 000 logements. Cette opération leur a coûté en moyenne 190 000 euros pour un appartement et 250 000 euros pour une maison. Pour trouver cette somme, les acheteurs se tournent massivement vers le crédit immobilier.
Des crédits de plus en plus longs
Pour 86% des Français locataires, un achat immobilier se finance avec un emprunt. Ils sont presque aussi nombreux (81%) à s'appuyer sur leur épargne ou leurs économies. En France, la durée du crédit immobilier s'allonge. Comptez en moyenne 14 mois de plus qu'il y a 4 ans, précise leprêtimmobilier.com. 60% des contrats signés courent sur 20 ans et plus.
Emprunter plus longtemps réduit les mensualités, ce qui permet d'éviter le surendettement. En revanche, cette stratégie augmente le montant des intérêts. Résultat, le crédit coûte plus cher. Il en faut plus pour décourager les Français ! Plus de 40% des propriétaires ont un crédit en cours. Les autres restent en majorité des propriétaires qui ont déjà remboursé leur prêt.
La question de l'apport personnel
Avant de solliciter un crédit, un acheteur sur deux prévoit un apport personnel. Pour près de trois acheteurs sur dix (30%), cet apport représente entre 10% et 30% du prix de vente. Ils sont 13% à mettre sur la table entre 30% et 50% du prix de vente. C'est presque autant (12%) que les acheteurs qui financent eux-mêmes plus de la moitié du prix du bien.
Même s'il constitue un argument de poids pour négocier, l'apport personnel n'est pas obligatoire. En 2008, il représentait en moyenne 24% du prix d'achat. En 2016, cette part était tombée à 14%. L'acheteur peut toujours se tourner vers des aides de l'Etat, comme le prêt à taux zéro (PTZ), le dispositif Pinel ou certaines subventions départementales ou régionales.
Des conditions d’emprunt encore très favorables cette année ?
La tension sur les marchés obligataires observée depuis le début de l’année n’inquiète pas outre mesure les équipes du Crédit Foncier au sujet de son impact éventuel sur les taux d’emprunt immobiliers et sur la solvabilisation des acquéreurs. Benoit Câtel, directeur général du Crédit Foncier, fait la prévision que les conditions d’emprunt resteront très favorables en 2018 malgré une légère remontée au deuxième semestre. Il anticipe des taux globalement stables au premier semestre 2018, autour de 1,55 % en moyenne (toutes durées confondues), avant une légère remontée sur la deuxième moitié de l’année jusqu’à 1,65 % fin 2018. Les taux d’emprunt moyens avaient touché leur niveau le plus bas au quatrième trimestre 2016 à 1,33 %.
Marché immobilier : les professionnels du secteur optimistes pour 2018
Optimisme malgré une légère détérioration ressentie
Même si 74% des professionnels interrogés estiment que le marché du logement s’est stabilisé ou amélioré depuis janvier 2018, ils sont de plus en plus nombreux (26% contre 11% en avril 2017) à penser qu’il s’est détérioré. Toutefois, 77% restent optimistes pour les 12 prochains mois même si l’on note un écart entre l’Ile-de-France (89% d’optimistes) et la province (75% d’optimistes).
Si les professionnels de l’immobilier voient la vie en rose, c’est grâce notamment aux meilleurs taux d’intérêts du crédit immo qui restent bas et donc intéressants pour les particuliers qui souhaitent acheter leur logement.
Un marché immobilier qui s’annonce stable pour le reste de l’année
En majorité, les professionnels misent sur une stabilité des prix et des transactions. Dans le neuf, ils sont 56% à penser que les prix vont rester stables (contre 37% à penser que les prix vont augmenter) et dans l’ancien 52% anticipent une stabilité des prix. Quant aux volumes des transactions, dans le neuf comme dans l’ancien, ils sont une grande majorité à prédire la stabilité.
Des mesures prioritaires
Pour conclure, les professionnels estiment plusieurs mesures prioritaires pour le marché de l’immobilier et notamment la simplification des normes et procédures d’urbanisme (70%) et le rétablissement de l’APL accession (74%).
Crédit immobilier : des taux bas dont il faut profiter
C’est un des motifs de satisfaction des professionnels de l’immobilier : les taux bas du crédit immobilier. Avec un taux accessible sous les 1% sur 15 ans (0,95% pour une moyenne de 1,45%) d’après les chiffres de Guide du Crédit en mai 2018 (hors assurance, hors négociation), le prêt immo n’a jamais été aussi abordable pour les ménages. Quant aux perspectives 2018, la stabilité est aussi annoncée et les taux devraient rester bas encore cette année. C’est le bon moment pour acheter !
Retour du soleil… et des primo-accédants
A partir des prêts signés au mois d’avril, Cafpi analyse le profil de sa clientèle.
Malgré une très légère hausse des taux au mois d’avril, les primo-accédants sont toujours plus nombreux à se lancer dans un projet immobilier. La part de la clientèle souhaitant devenir propriétaire est en augmentation de 4 points entre mars et avril. Ils sont aujourd’hui 57%.
Selon Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi, « Ce maintien des primo-accédants s’explique par l’allongement de la durée des prêts accordés par les banques, qui permet de maintenir des taux relativement bas ».
Primo-Accédants :
Leur emprunt moyen monte en avril à 194 887 € sur 241 mois, contre 201 256 € sur 240 mois en mars. Cette baisse leur permet de réduire leur effort pour emprunter. Il représente 4,20 années de revenus en avril, contre 4,27 le mois précédent.
Accédants :
Les autres accédants se portent mieux. Leur emprunt moyen est en hausse, tout en bénéficiant de durées plus courtes. Ils ont emprunté en moyenne 236 358 € sur 195 mois en avril contre 223 517 sur 189 mois en mars. En conséquence, leur effort s’accentue passant à 4,97 années de revenus en avril contre 4,30 années il y a un mois.
Construction : l'entreprise a (parfois) le droit de dépasser son devis
Dans la construction, une entreprise peut décider, en cas de nécessité, de facturer des frais qui n'étaient pas prévus par son devis. C'est notamment le cas, selon la Cour de cassation, lorsque son initiative contribue à une exécution de qualité de ses prestations ou évite la prise de retard du chantier.
Le propriétaire d'un immeuble en construction refusait de payer la location de déshumidificateurs d'air en soulignant que ces appareils n'étaient pas prévus par le contrat passé avec l'entreprise et qu'aucun ordre de service n'avait été signé. Selon lui, les relations avec une entreprise ne devaient pas s'écarter des prestations prévues au contrat.
les juges ont en revanche considéré que l'initiative était destinée à réaliser une exécution de meilleure qualité du travail, dans les règles de l'art, et en évitant de faire durer le chantier alors que le contexte était rendu difficile par les conditions météorologiques.
Dans ce cas, ont-ils jugé, cette location était utile et pouvait alors être facturée, même si elle n'avait pas été expressément prévue. Le "maître de l'ouvrage", c'est-à-dire le propriétaire de la construction, était en réalité le bénéficiaire de cette initiative, souligne la décision.
Immobilier : regain d'intérêt pour les résidences secondaires
La France est la championne des résidences secondaires. Elle en compte plus de 3 millions selon l'Insee, un record au niveau européen. Avec l'excellente santé du marché immobilier dans les grandes villes, celui des résidences secondaires, qui a toujours un train de retard, pourrait bien se redresser... Si investir dans une maison de vacances est dans vos projets, c'est donc le moment d'acheter avant que les prix ne grimpent !
« Après des années difficiles, le marché des résidences secondaires se porte mieux, bénéficiant de la bonne santé du secteur immobilier en général. Très prisé par les Français, il retrouve des couleurs grâce notamment aux taux d'intérêt toujours très bas », souligne Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt.
Entre - 20 et - 30 % en 10 ans.
S'ils pouvaient investir dans une résidence secondaire, 44 % des Français choisiraient le bord de mer, selon un récent sondage réalisé par Laforêt et Ifop. Le littoral bénéficie d'une très forte attractivité et constitue un lieu de villégiature apprécié.
Ensuite, 22 % achèteraient à la campagne . Les personnes intéressées sont souvent des citadins en mal de nature et de calme. C'est ce marché qui a été le plus dévalorisé ces dernières années. Car si les plus beaux biens « pieds dans l'eau » dans les stations balnéaires ou les villages les plus prisés n'ont que peu -ou pas du tout - baissé, les maisons en rase campagne ont vu leurs prix chuter entre 20 et 30 % ces 10 dernières années. Les biens les plus « atypiques » ou avec défauts sont ceux qui ont le plus chuté. Et l'heure n'est pas encore à leur retour en grâce !
En revanche, les maisons de campagne de qualité, dans un bel environnement et relativement proches d'une grande ville, accessibles en train connaissent un regain d'intérêt. Leurs prix commencent à grimper légèrement. A condition que la propriété soit bien desservie par les transports ou facilement accessible en voiture et proche des commerces, pour limiter au maximum les contraintes, le temps d'un week-end. Les temps de trajets doivent rester modérés : à 1 heure 30 voire 2 heures maximum du lieu de résidence principale. Autant de critères qui participent au renchérissement du bien.
La montagne et l'étranger loin derrière
Loin derrière, la montagne ne convainc qu'un peu plus d'1 Français sur 10 (13 % des personnes interrogées). Il s'agit d'un marché de niche. « Il concerne essentiellement des amoureux du ski et des sports dits « outdoors ». Utilisés quelques semaines par an, ces biens doivent donc présenter une bonne rentabilité locative pour compenser le faible taux d'occupation par les propriétaires et couvrir les charges », alerte Yann Jéhanno.
Enfin, concernant l'étranger, seuls 7 % des personnes interrogées s'y intéressent. « Ce chiffre n'est pas surprenant. La proximité rassure aussi pour gérer facilement les travaux et autres imprévus. Autre avantage : il est également plus simple d'organiser d'éventuelles locations saisonnières permettant de générer un complément de revenus », explique Yann Jéhanno.
C'est un argument de taille. D'un côté, le développement de la location saisonnière de courte durée (Airbnb, Abritel etc.) a plombé le marché des résidences secondaires. En effet, beaucoup de Français préfèrent désormais louer une maison une ou deux semaines dans l'année et changer régulièrement de région, plutôt que d'acheter un bien et avoir à l'entretenir et payer des charges.
D'ailleurs 16 % des personnes interrogées préfèrent recourir à des locations saisonnières afin de diversifier leur lieu de villégiature. Mais ces sites ont également incité certains à acheter. « Parmi les tendances que nous observons dans nos agences, les futurs propriétaires envisagent maintenant de louer ponctuellement leurs logements pour couvrir une partie des frais d'entretien », souligne le président du réseau Laforêt.
Un gouffre financier ?
Ces frais peuvent en effet s'avérer très importants. La...
Quel type de bien immobilier choisir pour un investissement locatif ?
Parkings et garages : un investissement accessible avec peu d’entretien
Avec quelques milliers d’euros, tout individu peut se porter acquéreur d’un parking, d’un box ou d’un garage pour en tirer des revenus locatifs. Cet investissement immobilier est l’un des plus accessibles sur le marché de l’immobilier, il faut compter autour de 5 000 € pour l’achat d’un parking dans les petites villes de France. Attention : ce type de bien peut monter jusqu’à 30 000 euros dans les grandes agglomérations telles que Paris ou Bordeaux. Pour autant, avec un rendement annuel moyen qui se situe entre 5 et 10%, cet investissement locatif reste l’un des plus rentables sur le marché de l’immobilier. Cette rentabilité est notamment assurée grâce à des frais fixes limités - peu d’entretien, pas de travaux - et des charges de copropriété qui sont très réduites lorsque le parking est situé en sous-sol d’un immeuble collectif.
Avant de se lancer dans tout achat d’un parking ou d’un garage, il faut bien étudier l’emplacement géographique du parking en privilégiant les zones où la circulation est dense et où le stationnement est très compliqué. Vérifiez aussi l’accessibilité de la place, l’éclairage collectif et la propreté des alentours.
Immeubles ou appartements : gare aux vacances locatives
La plupart des particuliers qui investissent dans l’immobilier s’orientent naturellement vers un appartement ou un immeuble pour leur premier investissement locatif. Si le prix de ces biens immobiliers varie énormément selon leur emplacement, ils restent néanmoins accessibles aux particuliers. En choisissant un bien acheté à bon prix, le rendement net d’un appartement se situe autour de 4%. Il sera légèrement plus élevé avec un immeuble de rapport. Néanmoins, pour maximiser le rendement de son investissement locatif, il faut impérativement limiter les vacances locatives, périodes pendant lesquelles le bien n’est pas loué et qui contribuent à baisser les revenus de manière significative. Il faut donc être très attentif à l’emplacement du bien immobilier. Dans l’idéal, l’appartement ou l’immeuble loué doit se situer sur un marché porteur, dans des quartiers très habités et où la demande locative est très forte. Il faut donc privilégier les grandes zones urbaines - comme l’Île-de-France, Lyon, Marseille - ou les villes étudiantes et universitaires - Nantes, Toulouse, Angers, etc. - si le budget disponible vous oriente naturellement vers un studio ou un petit appartement.
Sachez par ailleurs qu’il existe des assurances pour se protéger des vacances locatives. Reste à bien étudier le tarif et les clauses d’une telle garantie pour savoir s’il est pertinent d’y souscrire ou non.
Les murs commerciaux : très rentables mais coûteux à l'achat
Les murs commerciaux sont encore des biens immobiliers peu prisés par les particuliers mais ils constituent un excellent investissement locatif. Si l’achat est en général bien plus coûteux qu’un appartement de la même surface, une boutique bien placée peut vous rapporter tous les ans entre 7 et 10%. Là aussi, il faut être très attentif à l’emplacement du bien immobilier et privilégier les zones denses et commerciales très fréquentées par les piétons. Il est également conseillé de s’entourer d’un notaire pour éviter les pièges des baux commerciaux. En général, l’achat de murs commerciaux offre une stabilité bien plus importante qu’une location classique car les baux s’étendent sur une longue durée. D'autre part, et sauf cessation d’activité, un professionnel mettra toujours un point d’honneur à payer son loyer car son activité en dépend.
Dans le cadre d’un investissement locatif, il est important de bien différencier le fonds de commerce - qui concerne l’activité proprement dite - avec les murs commerciaux - le local commercial -. Ce sont bien les murs commerciaux qui intéresseront l’investisseur.
À l’image de la place de parking ou du garage, acheter une cave ou un entrepôt peut s’avérer être une opération tout aussi rentable....
Les propriétaires de résidence secondaire n'échapperont pas à la taxe d'habitati
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est dit favorable dimanche au maintien de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires, tout en réitérant l'engagement du gouvernement à mettre fin à cet impôt pour les résidences principales à l'horizon 2021.
"Nous avons dit que nous supprimerions la taxe d'habitation, nous le ferons, mais (...) sur la résidence principale. Ca ne me paraît pas juste d'expliquer que l'on va la supprimer aussi sur la résidence secondaire", a affirmé M. Le Maire lors de l'émission "Le Grand Rendez-vous" Europe 1-Les Echos-CNEWS.
Le ministre était interpellé au sujet des déclarations du patron du parti présidentiel La République en marche (LREM), Christophe Castaner, qui avait plaidé jeudi pour le maintien de cette taxation des résidences secondaires.
"Christophe Castaner a raison", a répondu M. Le Maire. "Si vous avez la chance d'avoir une résidence secondaire, tant mieux pour vous, mais enfin je ne vois pas comment on pourrait justifier qu'on supprime la taxe d'habitation sur la résidence secondaire", a-t-il ajouté, tout en reconnaissant que le gouvernement n'avait pas encore pris de décision ferme à ce sujet.
Un tiers des ressources des communes
"L'arbitrage définitif viendra, mais je pense que sur la taxe d'habitation il serait juste, légitime, de la supprimer totalement sur la résidence principale, c'est décidé, à partir de 2021 au plus tard (...) sur la résidence secondaire, je pense que ça ne se justifie pas".
Le gouvernement a assuré mercredi que la suppression complète de la taxe d'habitation interviendrait "au plus tard d'ici à 2021", promettant une concertation sur les pistes destinées à compenser le manque à gagner pour les collectivités.
La fin de cet impôt emblématique, qui représente 34% des ressources fiscales des communes, se fera "sans remise en cause" des objectifs de déficit public, a ajouté Matignon. L'objectif est "que la réforme soit largement financée par des économies budgétaires", a-t-on ajouté de même source.
Le coût total de la mesure pourrait se porter à environ 18 milliards d'euros. En tenant compte de la dynamique de cette taxe, la perte de recettes atteindra 24,6 milliards d'euros en 2020, ont estimé le sénateur LREM Alain Richard et le préfet Dominique Bur, auteurs d'un rapport sur la refonte de la fiscalité locale.
Le Maire freine sur les droits de mutation
Toujours en matière de fiscalité immobilière, M. Le Maire a estimé dimanche que le déplafonnement des droits de mutation, évoqué cette semaine, ne constituait "pas une bonne solution".
L'Assemblée des départements de France (ADF) a pourtant indiqué s'être vu proposer par Matignon de pouvoir augmenter les taxes appliquées lors des transactions immobilières (DMTO, droits de mutation à titre onéreux). L'ADF a favorablement accueilli cette mesure qui permettrait de "dégager de nouvelles recettes et d'abonder les ressources des Départements les plus démunis".
"Il y a eu un échange avec le Premier ministre, cette possibilité là (...) a été offerte" aux départements, a reconnu M. Le Maire. Mais "je pense que ce n'est pas une bonne solution, parce que d'abord ça va au bout du compte alourdir les impôts des Français", a-t-il ajouté.
Cette hausse des frais de transaction immobilière risque aussi de "réduire la mobilité des gens et en particulier la mobilité des salariés", une donnée "décisive" pour réduire le chômage, a analysé le ministre.
Normandie. Un marché immobilier constant en 2017
En ex-Basse-Normandie, les prix de vente suivent une tendance globalement stable. La Manche est le seul département qui voit ses prix de vente baisser par rapport à l’année précédente.
Calvados, un marché de l’immobilier actif qui se porte bien
Aucune flambée des prix n’a été enregistrée pour le Calvados en 2017, seulement +1,5 % pour le prix médian des appartements par rapport à 2016 et +0,2 % pour celui des maisons. La demande est forte et se traduit par une hausse des transactions de +15 % (données de la Chambre des Notaires de Caen). En comparant avec les autres départements limitrophes, on constate que le prix de l’immobilier au m² pour la vente d’appartements peut aller du simple au double : 2 299 € le m² dans le Calvados contre 1 190 € le m² dans l’Orne.
Immobilier : le projet de loi Elan déjà critiqué
Une «journée nationale d'action» est organisée ce jeudi avec des débats à Rennes, Bordeaux, Lyon, Clermont-Ferrand, Grenoble, Toulouse et Marseille notamment, visant à collecter les «propositions de la société civile» sur le site ambitionlogement.org, avant le débat parlementaire sur la loi.
En débat en première lecture à l'Assemblée à partir du 30 mai, le projet de loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) aligne une «succession d'articles techniques, sans jamais former le véritable projet de société attendu ni même proposer de réelles solutions pour construire plus, mieux et moins cher», estime ce collectif.
En font partie l'Union nationale des syndicats français d'architectes (Unsfa), le Conseil national de l'Ordre des architectes (Cnoa), l'association Droit au logement (Dal), la Confédération nationale du Logement (CNL), l'Union nationale des aménageurs (Unam), la Croix-Rouge française ou encore l'association APF France handicap et le Groupement pour l'insertion des personnes handicapées physiques (GIHP).
Ces deux dernières, au côté de 10 autres associations, demandent en outre le retrait de l'article 18, qui prévoit de passer de 100% à 10% de logements accessibles dans la construction neuve, les 90% restants devant être «évolutifs» c'est-à-dire adaptables via de menus travaux, selon le gouvernement.
Dominée par une logique «financière et comptable», la loi Elan «ne fixe aucun objectif architectural, urbanistique, écologique, paysager, sociologique», s'inquiètent en particulier les architectes, qui craignent de voir «démantelée» la loi sur la maîtrise d'ouvrage publique (MOP). Celle-ci impose aux bailleurs sociaux de confier le suivi de chantier et le contrôle des travaux de construction des logements sociaux à leurs concepteurs.
Il s'en suivra une perte de qualité des constructions, une augmentation des malfaçons et des milliers de licenciements dans la maîtrise d'œuvre et le BTP, selon eux.
Immobilier : taux et prix bas au m2 caractérisent la Normandie
Le Crédit Foncier évoque dans son étude des encours de crédits immobiliers - les montants encore dus (capital + intérêts) -, s’élevant fin 2017 à près de 6 400 milliards d’euros, soit une hausse annuelle de 4,3 %, et de 13 % sur les 5 dernières années (2012-2017). Ce montant représente 87 % des crédits souscrits par les ménages (les 13 % restants étaient constitués de crédits à la consommation) et 42 000 € en moyenne par ménage propriétaire en Europe.
La Normandie « sous représentée »...
C’est en Europe du Nord (Danemark, Finlande, Irlande, Royaume-Uni et Suède, soit 18 % de la population européenne) que les ménages sont les plus endettés (33 % du total des crédits immobiliers en Europe). En effet, l’encours moyen par ménage propriétaire s’élève à 81 800 €, soit deux fois la moyenne européenne. L’Europe du Centre-Ouest (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Luxembourg et Pays-Bas, soit 37 % de la population) représente 46 % des encours de crédits immobiliers de l’Union européenne. L’encours moyen par ménage propriétaire y est de 56 800 €, soit 37 % de plus que la moyenne européenne.
Au sein de l’Europe, la France se situe dans une position médiane. À un niveau proche de celui de son voisin allemand, la France (encours par ménage propriétaire égal à 51 700 €) se situe au 8e rang européen. Les encours de crédits immobiliers y représentent 67 % du revenu disponible brut des ménages, proportion quasi identique à la moyenne européenne (68 %), et bien en deçà de certains pays comme le Danemark (202 %) ou les Pays-Bas (139 %). Le montant des encours correspond à 13 % du patrimoine non financier des ménages, soit une proportion assez nettement inférieure à la moyenne européenne (17 %). Enfin, la France se distingue par un niveau très bas de tarification : alors même que les crédits immobiliers distribués le sont à taux fixe (98 % de la production), la France affiche les taux d’intérêt de crédit immobilier les plus attractifs parmi les grands pays européens : 1,56 % au second semestre 2017, à comparer à 1,83 % en Allemagne, 1,92 % en Espagne, 2,05 % au Royaume-Uni et 2,42 % aux Pays-Bas.
Sollicité, le siège du Crédit Foncier évoque pour la Normandie un encours de crédits immobiliers de 46,5 milliards d’euros, sur un total national de 984 milliards en 2017. « La région est donc un peu sous représentée par rapport au poids de sa population. Mais c’est notamment en raison de prix au m2 plus faible en Normandie. Entre 2000 € le m2 au Havre, 4 000 € à Bordeaux et 9 000 € à Paris, il est évident que les encours ne pèsent pas le même poids ». Autre explication de la banque : « la population a tendance à vieillir (un normand sur dix a plus de 75 ans : N.D.L.R.), et cette population a naturellement moins de besoins en crédits immobiliers ».
... mais des banquiers normands confiants
Les transactions sont cependant au rendez-vous. « Le montant des encours est en retrait, mais les Normands achètent !, apprécie Françoise Boscus-Galasso, directrice générale adjointe du Crédit Agricole Normandie Seine. « Le marché est dynamique. En ce qui nous concerne, sur l’Eure et la Seine-Maritime, nous avons des encours qui ont grimpé de 11 %, contre + 6 % au niveau national. Nous avons gagné 1,5 point de parts de marché sur ce territoire, aidés en cela par des taux qui restent bas ». Même son de cloche à la Caisse d’Épargne Normandie, couvrant cette fois toute la Normandie, Christophe Descos parlant de 2017 comme d’une année record et revendiquant une part de marché en progression atteignant 16,6 %. Nicolas Desurmont, directeur régional Normandie de la Bred, évoque pour sa part des encours de crédits immobiliers en hausse de 6,4 % en 2017.
De quoi sera fait 2 018 ? « Je pense qu’on aura une année soutenue, mais un cran en dessous, avec un peu moins d’acquisitions, analyse Christophe Descos. Nombre de projets sont réalisés, et les taux vont remonter de façon très modérée ». Françoise Boscus-Galasso songe que « nombre...
La France sur le haut de la vague du marché du crédit immobilier en Europe
Le marché du crédit immobilier accélère en Europe et la France se trouve aux premières loges. Dans les 28 pays de l'Union européenne (UE) les encours de crédits immobiliers souscrits par les ménages ont ainsi progressé de 4,3 % sur un an pour atteindre près de 6.400 milliards d'euros à la fin de l'année dernière, selon une étude publiée mardi par le Crédit Foncier, une filiale du groupe BPCE spécialisée sur les financements et les services immobiliers.
Les évolutions sont très disparates d'un pays à l'autre mais en France la montée en puissance est claire. Le stock de crédit y a augmenté de 6 %, plus rapidement qu'en Allemagne et au Royaume-Uni (tous les deux à +4 %), les deux autres principaux marchés immobiliers en Europe.
A l'échelle européenne, cette hausse des encours est nettement supérieure à celle des années précédentes (à 3,1 % en 2016 et 2,2 % en 2015 et 2 % en 2014). Cette tendance peut s'expliquer par la hausse du nombre de transactions immobilières et celle des prix des logements sur fond de reprise économique dans l'UE .
Des disparités très importantes selon les pays
Ce mouvement est par ailleurs porté par la faiblesse des taux d'intérêt, à l'heure où les banques centrales, à commencer par la Banque centrale européenne (BCE) maintiennent des taux d'intérêt très bas pour soutenir l'économie. « Le niveau bas des taux d'intérêt encourage les particuliers à emprunter plus sur une même durée ou sur des durées plus longues », souligne Nicolas Pécourt, directeur de la communication du Crédit Foncier.
Un marché dynamique dans l'Hexagone
En France, troisième marché du crédit immobilier en Europe, l'accélération des encours (+6 % en 2017, après + 4,7 % en 2016 et +3,4 % en 2015) a permis de les porter à 984 milliards d'euros en 2017, selon le Crédit Foncier. Là encore, cette dynamique a été soutenue par celle du marché immobilier.
La France se distingue par ailleurs par des taux d'emprunt bas par rapport à ceux pratiqués dans beaucoup d'autres pays d'Europe. « On a une concurrence [entre banques] en France qui est beaucoup plus forte que dans d'autres pays. En France, le crédit immobilier est davantage un produit d'appel », souligne Nicolas Pécourt.
La charge de la dette est supportable pour les ménages
En dépit de cet accès relativement aisé à l'emprunt, l'endettement des propriétaires est moins significatif en France que dans d'autres Etats de l'Union. Il faut dire qu'une bonne part des détenteurs de leur logement sont relativement âgés et ont donc déjà remboursé leur emprunt. En moyenne, l'encours par ménage propriétaire se situe à près de 52.000 euros dans l'Hexagone (contre 196.000 euros au Danemark et 74.000 euros Outre-Manche).
Autre indicateur jugé rassurant par le Crédit Foncier : les encours de crédit représentent 67 % du revenu disponible brut des ménages français. Autrement dit, si les particuliers devaient rembourser en une fois leur stock de crédit, il devrait y consacrer environ deux tiers de leur revenu annuel. « C'est un ratio qui paraît raisonnable », assure Nicolas Pécourt. Et d'ajouter : « les différentes enquêtes montrent que la charge de la dette de crédit immobilier n'est pas jugée insupportable en France ».
Pour l'année 2018, le Crédit Foncier s'attend à une poursuite de la hausse de l'encours des crédits immobiliers en France même si elle devrait être moindre qu'en 2017. Comme d'autres acteurs de l'immobilier, ce spécialiste de l'accession sociale à la propriété s'attend à ce que la diminution des aides publiques au secteur - avec la refonte des dispositifs d'aide personnalisée au logement (APL) dédiée à l'accession et de prêt à taux zéro (PTZ) pèsent sur la production de crédits.
Suppresion de la taxe d'habitation : vers une surtaxe foncière ?
(LaVieImmo.com) - C'est un rapport des plus attendus. La suppression de la taxe d'habitation devrait être compensée par la création d'une surtaxe foncière pour les résidences secondaires et les logements vacants. D'après ce rapport remis ce mercredi 9 mai au gouvernement, rédigé à la demande de Matignon par le sénateur LREM du Val-d'Oise Alain Richard et le préfet honoraire Dominique Bur, la suppression totale de la taxe d'habitation annoncée par le gouvernement ne doit en effet concerner que "les résidences principales".
"Il n'est pas nécessaire de l'étendre à la taxation des résidences secondaires et des logements vacants", soulignent les deux auteurs dans ce document de 153 pages que l'AFP a pu consulter. Cet impôt constitue en effet une "ressource adaptée aux charges des communes touristiques" et permet de "réduire la sous-occupation de logements dans les espaces urbains tendus", ajoute le rapport.
"Une contribution" assise sur la taxe foncière
Pour des raisons juridiques, le sénateur et le haut fonctionnaire excluent pour ces logements le maintien d'une taxe d'habitation en bonne et due forme, susceptible d'être retoquée par le Conseil constitutionnel si la taxe d'habitation est par ailleurs supprimée. Ils proposent en revanche de la compenser "sous la forme d'une contribution" assise sur la taxe foncière, "avec un taux permettant le maintien de l'impôt antérieurement payé sauf allègement décidé par la collectivité compétente". Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, avait déjà ouvert la voie fin avril à un tel dispositif, dans un entretien au Parisien. "Le président ne s'est jamais engagé à supprimer la taxe d'habitation sur les résidences secondaires", avait-il déclaré.
Cette "surtaxe foncière", susceptible de rapporter entre 2 et 3 milliards d'euros, ne permettra de compenser que partiellement le coût pour l'État de la réforme de la taxe d'habitation, préviennent de leur côté Alain Richard et Dominique Bur, qui étudient dans leur rapport d'autres pistes, comme la suppression de certaines "niches" fiscales. "Une part substantielle" de la compensation "devrait toutefois provenir de nouvelles mesures d'économie que l'État arrêtera dans le processus de modernisation aujourd'hui engagé" par le gouvernement, soulignent les deux auteurs.
18 milliards d'euros le coût global de la mesure
Durant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis de supprimer progressivement la taxe d'habitation pour les 80% des ménages les moins aisés à l'horizon 2020, pour un coût total évalué à un peu moins de dix milliards d'euros. Mais la facture s'est depuis alourdie, le chef de l'Etat ayant décidé d'étendre la mesure aux 20% de contribuables les plus aisés, pour éviter de voir sa réforme retoquée par le Conseil constitutionnel.
Selon Bercy, 8,5 milliards supplémentaires doivent ainsi être trouvés, portant à environ 18 milliards d'euros le coût global de la mesure. En tenant compte de la dynamique de cette taxe, la perte de recettes atteindra 24,6 milliards d'euros en 2020, estiment de leur côté Dominique Bur et Alain Richard. "Cet effort sera surtout financé par des économies", a promis à plusieurs reprises Gérald Darmanin.
Ne pas compenser par la création d'un nouvel impôt
De son côté, Matignon a annoncé que la suppression complète de la taxe d'habitation "interviendra au plus tard d'ici à 2021" et ne remettra pas en cause les objectifs de déficit public du gouvernement. La disparition totale de cet impôt avait été annoncée par le gouvernement "à partir de 2020", mais sans calendrier précis jusqu'à présent. Elle sera effective "au plus tard d'ici 2021", a annoncé Matignon. Interrogé sur le calendrier exact prévu pour cette réforme, l'entourage du Premier ministre a précisé que deux possibilités étaient à l'étude: une suppression totale de cet impôt "dès 2020" ou une suppression "étalée sur 2020 et 2021".
Le gouvernement s'est engagé à ne pas compenser ce geste fiscal par la création d'un nouvel impôt ou par une hausse d'impôt, disant vouloir éviter tout "tour de passe-passe" fiscal....
Echanges musclés entre Airbnb et la mairie de Paris
Paris a décidé de frapper fort.
La municipalité vient d'annoncer qu'elle assignait en référé Airbnb et Wimdu. Son grief? Ne pas respecter la loi qui leur impose de retirer de leurs sites internet les annonces de locations sans numéro d'enregistrement. Depuis le 1er décembre 2017, tout loueur de meublé touristique doit être enregistré et son numéro d'enregistrement doit figurer sur l'annonce en ligne, afin de vérifier que les propriétaires ne dépassent pas la durée limite légale de location de 120 jours par an.
La Ville de Paris demande en cas de non-respect de retrait des annonces une astreinte de 1.000 euros par jour de retard, et de 5.000 par jour pour toute nouvelle publication sans numéro d'enregistrement. Si elle obtenait gain de cause, cela obligerait Airbnb à payer des dizaines de millions d'euros par jour pour garder en ligne une offre qui fait aujourd'hui de Paris la destination où elle engrange le plus de transactions dans le monde. Impensable.
Contactée, la filiale d'Airbnb en France élude le problème des conséquences financières qu'entraînerait une victoire juridique de la ville de Paris. La communication de l'entreprise se contente de critiquer cette "décision décevante" qui "impacte principalement des habitants de Paris". Et pour justifier le maintien des annonces litigieuses, la plateforme explique que "la réglementation à Paris est complexe, confuse et davantage adaptée à des professionnels qu'à des particuliers".
Un argument fallacieux estime Ian Brossat. L'adjoint à la Maire de Paris, chargé du logement, de l'habitat durable et de l'hébergement d'urgence nous affirme, en effet, que "l'enregistrement est hyper simple. Il prend cinq minutes. Si quelqu'un est capable de mettre une annonce sur Airbnb, il est capable de s'enregistrer".
"Booking.com a fait le boulot. Pourquoi pas Airbnb ?"
Airbnb insiste aussi sur le fait que 30% des hébergements que la Ville de Paris demande de retirer n'ont pas été loués depuis au moins un an et que 90% respectent la limite des 120 jours accordés aux logements déclarés comme résidence principale. Pour prouver sa bonne foi, la plateforme affirme avoir rempli sa mission d'information des nouvelles règles d'enregistrement. "Nous encourageons Paris à suivre le chemin d’autres villes comme Londres et Berlin, avec lesquelles nous avons travaillé efficacement à des mesures de bon sens pour promouvoir une location meublée touristique responsable et empêcher les abus". L'une des solutions serait le blocage automatisé du nombre de nuitées.
Mais pour la mairie de Paris, là n'est pas la question. "La loi oblige à retirer les annonces qui dépassent 120 jours. Et pour le moment, Airbnb ne propose de le faire que dans les quatre premiers arrondissements seulement", affirme Ian Brossat qui va même plus loin: "À San Francisco, Airbnb a retiré 4000 annonces non enregistrées. Pourquoi ce qui est possible là-bas est impossible ici? Par ailleurs, Booking.com a fait le boulot. Pourquoi pas Airbnb?"
Et l'adjoint à la Maire enfonce le clou. "La vraie question : pourquoi Airbnb est si réticent à appliquer la loi? Faut-il en conclure que la part des annonces illégales (résidences secondaires) est beaucoup plus importante qu'ils ne le disent et que le manque à gagner en cas de retrait serait trop important ?"
Critères d'habitabilité d'un logement : du nouveau !
Pour l’habitabilité de locaux
Gare aux locaux impropres à l’habitation. Un texte interdit à la mise à disposition aux fins d’habitation, à titre gratuit ou onéreux, des « caves, sous-sols, combles, pièces dépourvues d’ouvertures sur l’extérieur et autres locaux par nature impropres à l’habitation » (C. santé publ. Art. L1331-22)
Ce qu’il faut aussi prendre en compte. Un règlement sanitaire départemental (RSD) peut fixer certaines règles pour l’habitabilité de locaux : hauteur sous plafond minimale, surface minimale, etc.
La nuance. Dans une affaire, un propriétaire est mis en demeure, par arrêté préfectoral, d’arrêter de louer les sous-sols d’un immeuble comme logement. Le propriétaire conteste l’arrêté. A tort, selon une cour d’appel : les locaux doivent être regardés comme par nature impropres à l’habitation, car leur hauteur sous plafond est inférieure au minimum prévu par le RSD, soit 2,20m (CAA Nancy 31/01/2017 n°15NC2382). Mais l’arrêt d’appel vient d’être annulé par le Conseil d’Etat, pour les motifs suivants. Il appartient certes au Préfet, et aux juges, de prendre en compte toutes les caractéristiques de locaux, notamment celles qui caractérisent une méconnaissance de la réglementation applicable, telle que prévue en particulier par le RSD. Toutefois la méconnaissance d’une règle fixe par le RDS ne suffit pas à elle seule à justifier la qualification de local impropre par nature à l’habitation (CE 14.02.2013 n°372156)
Illustration. Dans l’affaire jugée le 14.02.2018, les locaux, dont le plancher n ‘était situé qu’à 80cm au-dessus du sous-sol, avaient été spécialement aménagés en vue de leur habitation (eau, électricité, dispositif d’aération suffisant). Ils disposaient de grandes ouvertures sur l’extérieur et bénéficiaient d’un éclairage naturel suffisant. La hauteur sous plafond était comprise entre 2,11m et 2,15m. Pour le Conseil d’Etat, au vu de ces caractéristiques, les locaux ne pouvaient être regardés « ni comme des sous-sols ni comme étant au nombre des autres locaux par nature impropres à l’habitation ».
Conseil. Au vu de la rigueur de certains juges (CAA Douai 22.02.2018 n°16DA00042), faîtes appel à un homme de l’art en cas de doutes pour l’habitabilité.
Pour la surface et le volume
Gare à la « décence ». Au titre des critères de la décence, pour qu’un logement puisse être loué, il doit, en principe, disposer d’au moins, soit d’une surface habitable de 9m2 et une hauteur sous plafond de 2,20m, soit un volume habitable de 20m2 (décret 2002-120 du 30.01.2002 art. 4). Notons que le juge civil peut prendre en compte des clauses d’un RSD, non « incompatibles » avec le décret de 2002 et plus « rigoureuses » (Cass 3e civ. 17.12.2015 n°14-22754).
Colocation à bail multiple. En l’état, toute colocation d’un logement, au sens de la foi, formalisée par la conclusion de plusieurs contrats entre un bailleur et ses locataires, constitue une « division » de ce logement (loi du 06.07.1989 art.8-1 II). A ce titre, au vu des textes applicables, les locaux loués doivent être d’au moins 14m2 (surface) et 33m2 (volume), les pièces communes (cuisine, ...) n’étant pas comprises dans le calcul. Notons que, de manière générale, il est interdit de louer des logements, de manière délibérée, dans des conditions qui « conduisent manifestement à leur suroccupation » (C. santé publ. Art L 1331-23)
Alertes et conseils immobilier 14e année n°3 30/03/2018
Ce que vous devez savoir avant d'acheter dans le neuf
Inutile d’espérer une hauteur sous plafond digne d’un immeuble haussmannien ni profiter du charme des poutres apparentes de l’ancien. Devenir propriétaire dans le neuf, c’est avoir un logement aux standards actuels et aussi s’armer de patience. Car entre le moment où vous achetez sur plan en Vefa (vente en l’état futur d’achèvement) et la remise des clés, il s’écoule en moyenne un délai d’un an et demi à deux ans.
Dans un futur immeuble collectif, vous devez tenir compte du rythme de la commercialisation du programme de logements (un promoteur immobilier ne peut lancer un chantier si la moitié du programme n’a pas été précommercialisée). Il est essentiel de vous rendre sur place, se faire une idée à partir de la maquette ou de la perspective qui vous sont présentées. Il faut faire preuve d’imagination et se projeter. Un bien neuf situé près des commerces, des écoles et desservi par les réseaux de transports doit conforter votre choix. L’emplacement est un élément déterminant à prendre en compte tout comme la réputation du promoteur.
Droits de mutation réduits
Alors quels sont les avantages? Tout d’abord, les droits de mutation sont moins élevés dans le neuf que dans l’ancien. Il faut compter 3% à 4 % du prix de vente contre une moyenne de 7% à 8 % pour une acquisition dans l’ancien. D’autre part, si vous réalisez un investissement locatif (dispositif Pinel), vous bénéficiez d’avantages fiscaux avec des réductions d’impôt de 12% à 21 % sur le prix du bien et vous pouvez le louer à vos ascendants/descendants. Ensuite, vous payez selon un échelonnement très précis, en plusieurs fois, jusqu’à la fin du chantier.
Dans de nombreuses communes, vous êtes exonéré de la taxe foncière. Cet avantage est valable pendant les deux ans suivant l’achèvement de la construction. Vous pouvez bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 % ou 7 % au lieu de 20 % si votre résidence principale est située dans un quartier couvert par une convention de rénovation (dit « zone ANRU »). Si vous achetez pour la première fois, le PTZ (prêt à taux zéro) est un vrai coup de pouce. Ce prêt, sans intérêt, financé par l’État, permet d’emprunter jusqu’à 40 % de la valeur du bien. À condition de respecter un plafond de ressources (74.000 euros par exemple pour 4 personnes occupant le logement en zone A) et un plafond pour le montant total de l’opération à financer (par exemple, 230.000 euros pour un logement occupé par 3 personnes en zone B1).
Dans un logement neuf, les espaces sont optimisés et vous pouvez choisir la décoration et les revêtements qui vous correspondent (parquet, carrelage, moquette…). Conformément aux réglementations en vigueur, les lieux doivent répondre aux dernières normes techniques, environnementales, acoustiques, et sont dotés d’une performance énergétique de premier plan. Le raccordement à la fibre permet d’avoir une qualité Internet optimale. Et avec la garantie décennale, vous êtes protégé juridiquement durant dix ans après la livraison de l’appartement ou la maison.
Il n’y a pas de travaux à anticiper, ni de lourdes charges de copropriété à prévoir. Avec des frais d’entretien limités et des matériaux modernes, le niveau de confort est élevé. Côté budget, si le neuf est plus cher que l’ancien au départ, vous réalisez de sacrées économies sur le long terme. Sans compter le bonheur de s’installer le premier dans un appartement qui n’a jamais été habité !
Les 10 Commandements de l'acheteur
1) Promesse d’achat et compromis de vente on ne confondra pas
La promesse d’achat n’engage que l’acheteur. Le vendeur répond par oui ou non à l’offre formulée, en fonction d’un délai précisé dans le document. Aucun versement n’est délivré à cette étape, sous peine de nullité de l’offre. Ce n’est qu’au moment du compromis de vente qui engage vendeur et acheteur, que ce dernier pourra fournir des frais d’immobilisation (environ entre 5% et 10% du prix de vente). Que ce soit une promesse d’achat, ou un compromis de vente, l’acheteur dispose de 10 jours pour se rétracter suite à la signature dudit contrat.
2) Sur les conditions suspensives on veillera
Attention à ne pas renoncer trop vite aux conditions suspensives. Elles permettent de récupérer les frais d’immobilisation si l’on a des doutes sur le bien ou si l’on n’obtient pas son crédit.
3) Les diagnostics immobiliers on consultera
Amiante, plomb, loi Carrez... Le dossier des diagnostics est une arme de négociation sans pareille. Il faut à tout prix le demander avant de signer le compromis de vente pour ensuite négocier le prix ou profiter des 10 jours de rétractation pour revoir le dossier.
4) La superficie du logement on vérifiera
Sachez que le diagnostic loi Carrez n’est pas obligatoire. Même si le bien est en copropriété le vendeur pourra présenter une attestation sur l’honneur comprenant la superficie du logement. S’il se trompe et que l’acheteur le démontre dans l’année qui suit l’acquisition, il sera contraint de rembourser une partie du prix du bien. Une marge d’erreur de 5% est tolérée pour le calcul des surfaces en loi Carrez. Lorsqu’un jardin privatif est présent dans la transaction, une pondération est appliquée par l’agent immobilier ; s’il s’agit d’un balcon, la surface de ce dernier est comptée dans le prix.
5) Le coût total du crédit, en compte on prendra
Une fois à la banque, il ne faut pas s’arrêter uniquement sur le taux de crédit. Il faut aller plus loin en regardant les différentes offres de prêts. Autres points importants : le coût du cautionnement du prêt (environ 2% du coût du crédit), ou les frais de dossier (1% du montant) et enfin, l’assurance emprunteur représentant jusqu’à 30% du coût du crédit.
6) Son notaire on choisira
N’hésitez pas à faire appel à votre propre notaire, en plus de celui du vendeur : cela n’aura aucune incidence sur les frais notariés. Une fois le dossier en main, votre notaire pourra même vous aider à négocier à la baisse le prix du bien avant la signature du compromis.
7) Les honoraires d’agence on examinera
Scrutez avec attention les mentions « honoraires à la charge du vendeur » ou « de l’acheteur ». Dans le premier cas, cela signifie que les frais d’agence sont déjà inclus dans le prix et que c’est le vendeur qui les paie. Dans le second, le prix ne comprend pas encore les honoraires de l’agent immobilier et ce sera à vous de les régler. Vous trouverez le barème de l’agence en question soit en vitrine, soit en agence, parfois même sur leur site internet !
8) Les frais annexes on n’oubliera pas
C’est l’écueil de bon nombre d’acquéreurs : établir un budget en ne prenant en compte que le prix du logement. Certains primo-accédants achètent à ras de leur budget et ne prévoient rien pour la décoration ou les impôts locaux, les forçant ainsi à revendre dans les 2 ans faute de moyens. Parmi ces frais supplémentaires, il faut penser aux charges de copropriété. A vérifier également, l’état daté de la copropriété et les PV d’assemblée générale pour savoir si des travaux lourds seront bientôt réalisés ou connaître le montant annuel des charges.
9) Un budget travaux on prévoira
Même si le bien que vous achetez semble en parfait état, il n’est pas rare de voir après coup les petits défauts. Mieux vaut prévoir un peu d’argent pour résoudre ces situations.
10) Attentif aux vices...
Quelle est la différence entre la surface habitable et la surface loi Carrez ?
La surface habitable : qu’est ce que c’est ?
La surface habitable d'un logement est la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Il n'est pas tenu compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux d'une hauteur inférieure à 1,80 mètre.
Bon à savoir
La mention de la surface habitable d’un logement est obligatoire dans un bail d’habitation pour une résidence principale par exemple. En matière de vente, elle n’est pas imposée par la loi mais peut s’avérer utile.
La surface loi Carrez : qu’est ce que c’est ?
La superficie de la partie privative d'un logement en copropriété, dite surface loi Carrez, ne concerne que les lots de copropriété. Il s’agit de la superficie des planchers des locaux clos et couverts après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d'escalier, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Il n'est pas tenu compte des planchers des parties des locaux d'une hauteur inférieure à 1,80 mètre. Les lots ou fractions de lots d'une superficie inférieure à 8 mètres carrés ne sont pas pris en compte.
Bon à savoir
La mention de la surface loi Carrez est obligatoire lors de la vente d’un logement en copropriété.
Pour plus de sécurité, faites mesurer votre logement par un professionnel
Vous remarquez que la liste des éléments à ne pas prendre en compte est bien plus importante dans le cadre de la surface habitable. Il ne faut pas s’y méprendre, surface habitable ne veut pas dire surface loi Carrez et les résultats obtenus peuvent parfois largement différer. Il n’est pas imposé légalement de faire réaliser le mesurage par un professionnel, mais cette opération peut s’avérer complexe, et une erreur dans le mesurage peut engager votre responsabilité :
Pour la vente, si vous indiquez une surface supérieure à la surface réelle, l’acquéreur pour engager votre responsabilité et demander une diminution du prix de vente.
Pour la location, si la surface du bien est inférieure à ce qui est exprimé dans le bail, votre locataire sera en droit de demander une diminution du loyer.
Il est donc vivement conseillé d’avoir recours à un professionnel.